Australie : La Grande Barrière de Corail |
Blanchiment Massif de la Grande Barrière de Corail |

I.D. - LE MONDE > 12 Mars > 2024 |
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ÇA M'INTÉRESSE N°477 > Novembre > 2020 |
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L'Autorité de Gestion de la Grande Barrière se Révolte |

TERRA DARWIN N°4 > Juillet-Août > 2019 |
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Le Jour où la Grande Barrière a perdu 1/3 de ses Coraux |

J.-B.V. - SCIENCE & VIE N°1209 > Juin > 2018 |
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Voyage sur la Grande Barrière de Corail |















La Grande Barrière de Corail |


Au nord-est de l'Australie, La grande barrière de Corail serpente sur 2200 Kms dans l'océan Pacifique. C'est un mur de Corail parsemé de 2000 îles et de quelque 3000 récifs. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco cette grande barrière de Corail est le seul élément vivant sur Terre visible depuis la Lune.
Vieux de 18.000 ans, ce gigantesque ensemble d'êtres vivants (le plus grand du monde), abrite plusieurs milliers d'espèces d'animaux marins.
Un territoire à part, une arche de Noé sous-marine avec 350 espèces de coraux, 4000 espèces de mollusques, 10.000 éponges et plus de 1500 sortes de poissons, sans compter les oiseaux, les cétacés et les tortues. Le plus vaste relief coralien de la planète aujourd'hui en péril.
Selon les scientifiques, d'ici 2050, il perdra 5% de sa surface actuelle et pourrait même disparaître avant 100 ans à cause du réchauffement des océans.
SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES > Juillet > 2009 |
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La Grande Barrière Perd tout son Corail |
La Grande Barrière de corail pourrait bientôt devoir être rebaptisée. Entre 1985 et 2012, le plus vaste récif corallien du monde a en effet perdu la moitié de ses coraux, d'après Glenn De'ath, de l'Institut australien des sciences marines.
L'océanographe a identifié les causes de cet effondrement. Près de la moitié des destructions sont ainsi imputables aux cyclones tropicaux, et 10 % au phénomène de blanchiment provoqué par le réchauffement des eaux. Plus surprenant : 42 % des pertes sont le fait d'une étoile de mer, Acanthaster planci (aussi appelée "couronne d'épines"), qui se nourrit de corail. Au cours de la décennie passée, cette espèce a envahi le récif à la faveur, notamment, du rejet en mer de nitrates, qui accélèrent la prolifération du plancton nécessaire a l'alimentation de ses larves. Sans cette prédatrice, la surface occupée par les coraux progresserait en fait d'une année sur l'autre, malgré les tempêtes et le blanchiment. Améliorer la qualité de l'eau afin de limiter le développement d'Acanthaster est donc une priorité pour Glenn Death. D'autant que la situation empire : la disparition des coraux de la Grande Barrière s'est intensifiée depuis 2006. À ce rythme, la couverture corallienne pourrait encore être divisée par deux ces dix prochaines années.
Pa.G. - SCIENCE & VIE > Décembre > 2012 |
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Il n'y aura peut-être plus de Barrières de Corail d'ici 2100 |
Entre 2050 et 2100, les récifs coralliens pourraient bien avoir été rayés de la carte des fonds marins. C'est le triste destin envisagé par une équipe internationale de scientifiques menée par Ove Hoegh-Guldberg (university de Queensland, Australie).
En ligne de mire l'acidification des océans, consécutive à l'augmentation de la concentration en C02 dans l'atmosphère. Les océans absorbent en effet un quart des émissions de gaz carbonique liées aux activités humaines. Autant de gaz à effet de serre soustrait de l'atmosphère... Mais dans l'océan, le C02 augmente l'acidité de l'eau, réduisant la disponibilité en ions carbonates, briques essentielles de la calcification des coraux. La concentration en carbonate dans les océans ainsi que le pH de l'eau seraient à leur plus bas niveau depuis 420 000 ans ! Selon les simulations des chercheurs, si la teneur en C02 dans l'atmosphère continue de croitre au rythme actuel de 1 ppm (partie par million) par an, densité et diversité se dégraderont rapidement au sein des récifs coralliens. Le point de rupture se situerait entre 450 et 500 ppm de C02. Un taux qui pourrait être atteint entre 2050 et 2100, selon les scénarios. Les auteurs reconnaissent qu'une acclimatation physiologique ou des mécanismes évolutifs pourraient retarder l'échéance, mais remarquent que les récifs coralliens ont un temps de génération long et une faible diversité génétique qui limitent leur capacité d'adaptation. La disparition du corail entraînerait dans son sillon un effondrement de la biodiversité et des ressources halieutiques associées à ces récifs. Et ce, alors même qu'un rapport des Nations Unies estime que 156.000 km² de récifs coralliens supplémentaires seraient nécessaires pour soutenir la croissance de la population prévue d'ici à 2050.
Em.H. - SCIENCE & VIE > Mars > 2008 |
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