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L'Étoile Polaire

Le Mystère de l'Étoile Polaire

B.R. - SCIENCE & VIE N°1236 > Septembre > 2020

323 Années-Lumières

C'est la distance qui nous séparerait en fait de l'étoile Polaire. Soit 111 années-lumière de moins que la précédente estimation réalisée dans les annés 1990 à l'aide du satellite Hipparcos.

Située à l'extrémité de la queue de la Petite Ourse, Polaris indique toujours le nord : c'est dans cette direction que David Turner, de l'université d'Halifax, a pointé le télescope russe BTA-6, et a pu déduire plus précisément son éloignement par rapport à la Terre.

B.R. - SCIENCE & VIE > Février > 2013

L'Étoile Polaire : Alpha Ursae Minoris

Alpha Ursae Minoris est l'étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse. Elle est connue pour correspondre avec une bonne précision à la direction du pôle nord céleste, ce qui lui vaut l'appellation commune d'étoile polaire ou plus simplement de polaire.

Sa distance angulaire au pôle céleste est aujourd'hui d'environ 0°45'. Du fait de cette propriété cruciale pour le repérage, en particulier dans le contexte de la navigation, toutes les civilisations ou presque lui ont donné un nom traditionnel. On trouve ainsi le nom traditionnel d'origine latine Polaris, mais également bien d'autres.
Du fait de sa position quasiment confondue avec la direction de l'axe de rotation terrestre, toutes les autres étoiles du ciel paraissent tourner autour d'elle, et dans l'hémisphère nord elle ne se couche jamais, tandis qu'elle n'est jamais visible dans l'hémisphère sud.

Le pôle nord céleste change en fait de position au fil des siècles du fait de la précession des équinoxes, c'est-à-dire un lent changement de la direction de l'axe des pôles terrestres sur environ 25.800 ans.
Le pôle nord céleste continue à s'en approcher, à notre époque, jusqu'à atteindre une direction au plus proche de celle de Polaris le 24 mars 2100, après quoi il s'en éloignera pendant les millénaires suivants, jusqu'à en devenir distant d'environ 45°, au maximum. Puis, il sera destiné à s'en rapprocher de nouveau petit à petit.

Il y a 4000 ans, l'étoile Polaire était Thuban ; dans un futur lointain, ce sera Véga.
Polaris se trouve à environ 430 années-lumière de la Terre. C'est une variable céphéide supergéante, avec deux compagnons plus petits.
Polaris avait commencé à se distinguer de toutes les autres étoiles variables en 1899 au moins (premières mesures précises). À cette époque, sa magnitude apparente (luminosité), variait d'environ un dixième, sur un cycle de quatre jours, soit une variation d'éclat d'environ 25 %. Puis, l'amplitude de cette variation a commencé de diminuer, lentement d'abord, puis de plus en plus rapidement.
Le journaliste scientifique Serge Jodra a révélé en juin 1994 un fait bizarre et toujours peu connu des astronomes - ou en tout cas pas commenté : en 1994, la luminosité de l'étoile s'est complètement stabilisée. Les variations de luminosié de Polaris semblent toutefois suivre un rythme complexe. Elles ont d'ailleurs progressivement repris et sont en augmentation.

WIKIPEDIA > Novembre > 2012

Le Poul de l'Étoile Polaire se Ralentit

Serions-nous en train de perdre le nord ?

L'étoile Polaire serait en tout cas en train de faiblir. Hilding Neilson, astronome à l'université de Bonn, vient de prendre son pouls et de découvrir... qu'il ralentit ! "Nous avons compilé les mesures des pulsations lumineuses de l'étoile depuis 160 ans, relate le chercheur. Et nous nous sommes rendu compte que le cycle de quatre jours durant lequel l'étoile passe d'une luminosité maximale à minimale s'allonge de 4 secondes et demie chaque année".
En 1844, il était plus long de 12 minutes qu'aujourd'hui ! Problème : cette variation est en désaccord avec les modèles d'évolution stellaire qui prédisent que ce cycle reste stable. Certains chercheurs pensent que ce pourrait être le signe que l'étoile est plus jeune qu'on ne croyait : elle ne serait pas encore arrivée à court d'hydrogène et son pouls se détraquerait parce qu'elle s'apprête à devenir une géante rouge... Mais Hilding Neilson et son équipe penchent pour une autre hypothèse : l'étoile du Nord serait tout simplement en train de se déliter. De gigantesques vagues de gaz brillant se détacheraient de sa surface, ralentiraient les processus de convections qui animent son cour, enrayant ses battements. Ainsi, l'étoile Polaire perdrait chaque année un millionième de sa matière, soit l'équivalent de la masse de la Terre ! Une mesure précise du rayon de l'étoile devrait permettre de trancher entre les deux hypothèses...

M.F. - SCIENCE & VIE > Mai > 2012
 

   
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