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Les Météorites Récoltées sur Terre

Tombées du Ciel

C.M. - LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE N°214 > Janvier-Février > 2024

Une Météorite d'Origine Terrestre ? (Maroc 2018)

D.B.-M. - SCIENCE & VIE N°1272 > Septembre > 2023

Hraschina (Croatie 1751) et Hoba (Namibie)

NATIONAL GEOGRAPHIC N°285 > Juin > 2023

Antarctique : Chasseurs de Météorites

L.D. - SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES N°297 > Septembre > 2023

Antarctique : une Météorite de 7,6 kg Découverte

LE MONDE > 2 Février > 2023

Désert d'Atacama (Chili) : la Plus Ancienne Collection de Météorites au Monde

SCIENCE MAGAZINE N°64 > Novembre > 2019

Météorites de Fer Témoins de la Naissance de la Terre

M.R. - LA RECHERCHE N°530 > Décembre > 2017

Les Joyaux du Système Solaire


SCIENCE & VIE N°1202 > Novembre > 2017

Météorites : aux Origines du Système Solaire

A.Kh. - SCIENCES ET AVENIR N°848 > Octobre > 2017

Où trouver de la Poussière d'Étoile sur Terre ?

A.-R.W. - NATIONAL GEOGRAPHIC N°217 > Octobre > 2017

Météorite trouvée dans un Champ
un Minéral Extraterrestre Inconnu

SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES N°210 > Juin > 2016
A.B. - SCIENCES ET AVENIR N°807 > Mai > 2014

Météorite Martienne "Black Beauty" (NWA 7034)
"Black Beauty" Gorgée d'Eau

Son âge est estimé à deux milliards d'années. Malgré le fait qu'elle provienne de Mars, elle ne se classe dans aucune des trois catégories existantes pour ce type de météorites. NWA 7034 est une brèche qui contiendrait plus de 10 fois la quantité d'eau jamais trouvée dans une météorite provenant de Mars. Cette dernière proviendrait d'un océan qui existait sur la surface de Mars au moment de l'expulsion du météorite.

CIEl & ESPACE N°541 > Juin > 2015
CIEL & ESPACE N°513 > Février > 2013

Météorite de Murchison (Australie)

SCIENCES ET AVENIR N°816 > Février > 2015

20 Ans de Chutes d'Astéroïdes

SCIENCES ET AVENIR N°815 > Janvier > 2015

Le Trésor des Inuits

L'usage des météorites pour la fabrication d'armes, d'outils et de bijoux s'est perpétué jusqu'à nos jours chez les peuples qui n'ont pas découvert la métallurgie.

Ainsi, à la fin du XIXe siècle, les Inuits du nord du Groenland exploitaient encore plusieurs météorites pour forger des couteaux, des harpons, etc. En 1894, l'explorateur américain Robert Peary se fit dévoiler l'emplacement de plusieurs météorites géantes par le guide Inuk en échange... d'un fusil. Après plusieurs tentatives infructueuses, la plus grosse d'entre elles, Ahnighito, que Peary appelait parfois le monstre, fit son arrivée au Brooklyn Naval Yard le 2 octobre 1897.

Elle y demeura pendant presque dix ans, jusqu'à son transfert en grande pompe à l'American Museum of Natural History en 1904. Pas moins de 28 chevaux ont été mis à contribution lors de cette parade à laquelle assistèrent des milliers de New-Yorkais. Les Inuits n'ont rien vu des 40.000 $ (environ 750.000 $ actuels) empochés par Madame Peary pour la vente au musée de la météorite.

CIEL & ESPACE N°535 > Décembre > 2014

Les Plus Vieux Objets en Fer Viennent du Ciel

Deux millénaires avant l'âge du fer, les Égyptiens travaillaient déjà ce métal. Or, il ne venait pas de l'exploitation de minerais... mais de météorites.

C'est ce qu'a révélé l'analyse de perles trouvées dans une tombe égyptienne vieille de 5000 ans : leur richesse en nickel, cobalt, phosphore et germanium est incompatible avec une origine terrestre. L'équipe de Thilo Rehren (UCL Qatar) a aussi montré par radiographie que ces perles (photo) étaient formées d'une feuille de métal enroulée sur elle-même : le fer venu du ciel, plus friable, aurait été martelé et chauffé à plusieurs reprises pour pouvoir être façonné.

V.E. - SCIENCE & VIE N°1154 > Novembre > 2013

Météorite Vesta

NATIONAL GEOGRAPHIC N°169 > Septembre > 2013

Une Pierre dans son Jardin

ÇA M'INTÉRESSE N°391 > Septembre > 2013

La Première Météorite venue de Mercure
Météorite de Mercure : à Prouver

SCIENCES ET AVENIR N°795 > Mai > 2013
CIEL & ESPACE N°514 > Mars > 2013

La Deuxième plus Grosse Météorite au Monde

Ce caillou vieux de 4000 ans qui affole les Argentins. "El Chaco" est la deuxième plus grosse météorite au monde, et elle se situe dans le nord-est de l'Argentine, au cour des terres de peuplades d'aborigènes. Mais des artistes voudraient la déménager pour l'exposer... en Allemagne. Les défenseurs du patrimoine montent au créneau.

El Chaco n'est pas en or, ce qui ne l'empêche pas de se retrouver au cour d'âpres bras de fer comme s'il s'agissait d'un véritable trésor. C'est en fait un gros caillou (avec un poids plus que respectable de 37 tonnes), tombé du ciel il y a 4000 ans dans le nord-est de l'Argentine, dans la province du Chaco. C'est la deuxième la plus grosse météorite au monde, et elle se trouve dans une zone appelée Campo del Cielo ("Champ du Ciel") ou Piguen Nonralta pour les aborigènes qui habitent la région, de la famille Guaycuru. La zone des cratères a une étendue de 3 km sur 20 km et contient plus d'une vingtaine d'impacts. Elle est mentionnée en Occident depuis 1576, mais est connue des aborigènes depuis bien plus longtemps.

Pour les Moquoït (ou Mocovi, en espagnol), une communauté forte de 15.000 membres, le Campo del Cielo fait partie de leur cosmogonie. Or, des artistes voudraient la présenter en Allemagne à l'occasion d'une foire d'art contemporain. La polémique a éclaté lorsque le parlement du Chaco a voté, fin 2011, le prêt de la météorite afin qu'elle puisse être exposée dans la ville allemande de Cassel, du 9 juin au 16 septembre, à l'occasion de la Foire d'art Documenta 13 - une manifestation créée par Arnold Bode, peintre et professeur, qui avait permis aux Allemands de se réconcilier avec l'art présenté par la dictature nazie comme "dégénéré". La météorite devait quitter le Chaco à la mi-février et être transportée jusqu'au port de Buenos Aires, situé à 1000 km, avant de traverser l'Atlantique et de rejoindre par terre Cassel.
Les artistes à l'origine de tout ce remue-ménage sont Guillermo Faivovich, né à Buenos Aires en 1977, et Nicolas Goldberg, né à Paris en 1978 : tous deux ont mené depuis 2006 une enquête appelée "Guide pour le Campo del Cielo" sur l'impact culturel des météorites. En 2010, ils ont présenté à Portikus, à Francfort-sur-le-Main, l'ouvre Météorite El Taco, rassemblant les deux moitiés d'une météorite de près de 2 tonnes découverte en 1962 par une expédition argentino-américaine, qui avait décidé de se partager la trouvaille. Ces deux artistes voudraient maintenant faire de El Chaco la pièce centrale de Documenta 13, invitant les visiteurs à une réflexion sur l'origine et le destin de l'humanité.
Face à cette menace sur la météorite, une cinquantaine d'astronomes et anthropologues argentins ont aussitôt pris la défense des aborigènes. "Nous nous opposons énergiquement à ce projet qui porte atteinte aux droits des aborigènes du Chaco", disent-ils dans un texte qui circule sur les réseaux sociaux. "Hors de sa zone, cette météorite n'a pas de contexte, ni culturel ni géographique". "La météorite El Chaco ne quittera pas le Chaco", tranche pour sa part Jorge Castillo, président de la Fondation Environnement Total, et membre de la Commission du Patrimoine culturel et naturel du Chaco. "Documenta a elle-même pris cette décision et l'a communiquée au gouvernement de la province, le 16 janvier, dès qu'elle a appris qu'un groupe de citoyens s'opposaient à ce projet avec des arguments solides". Au gouvernement provincial du Chaco, en revanche, c'est le désarroi. Car ce projet était vu comme une formidable publicité pour la province...

A.F.P. - G. Picaso > 30 Janvier > 2012
 

   
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