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Le Monde des Chromosomes

Origines des Chromosomes Sexuels des Vertébrés

Fl.R. - LE MONDE > 30 Août > 2023

Le Nombre de Chromosomes de Souris a été Modifié

C.H. - SCIENCE & VIE N°1266 > Avril > 2023

L'Alcool Endommage nos Chromosomes Irrémédiablement

F.G. - SCIENCE & VIE N°1207 > Avril > 2018

On sait d'où vient le Centre du Chromosome

C'est une protéine, dite cenH3, qui positionnerait le centromère des chromosomes, à partir duquel s'organisent leur forme en X.

À l'origine de la forme en X des chromosomes se cachent des mécanismes mal compris, mais pour lesquels on sait que l'ADN ne transmet pas d'instruction. L'équipe de Patrick Heun, de l'institut allemand Max Planck, vient de découvrir comment le centromère des chromosomes (là où se rejoignent leurs bras en X), se met en place et perdure. En effet, si les généticiens étaient parvenus à expliquer comment se replie l'ADN, notamment grâce aux histones (des protéines qui s'y fixent), l'origine du centromère restait énigmatique. L'équipe allemande a mis en lumière le rôle clé de la protéine cenH3 : cette histone, qui ne se fixe que dans la région du centromère, est à la fois nécessaire et suffisante pour déclencher sa formation. Elle est même capable, une fois installée, de faire venir des consours pour constituer un nouveau "centre" fonctionnel. Et cela, n'importe où : les chercheurs ont ainsi réussi à créer deux "centres" sur un chromosome de mouche ! Le centromère étant nécessaire à la bonne répartition des chromosomes lors de la division cellulaire, ces résultats devraient aider à l'élaboration de gros chromosomes artificiels, futur outil de premier plan pour étudier les mutations, la transmission ou le transfert de gènes.

E.R. - SCIENCE & VIE > Janvier > 2012

La Place des Gènes sur le Chromosome Influence la Variation des Caractères

Les gènes situés aux extrémités des chromosomes ont plus de chances de varier que ceux qui sont situés au centre. Telle est la conclusion d'une équipe de biologistes de l'université de Princeton, (États-unis).

Matthew Rockman et ses collègues ont ainsi montré que, chez le ver nématode Caenorhabditis elegans, les zones contenant beaucoup de gènes, comme le centre des chromosomes, contribuaient moins à la variation génétique que celles contenant moins de gènes. Une découverte que le chercheur explique facilement : parce qu'il y a plus de gènes au centre, ceux-ci sont plus près les uns des autres, et si une mutation délétère apparaît sur l'un d'eux la sélection naturelle va éliminer cette mutation mais aussi celles apparues dans les gènes voisins. "Moins que les attributs que les gènes confèrent, leur localisation joue donc un rôle important dans leur capacité à varier", conclut le chercheur.

C.H. - SCIENCE & VIE > Décembre > 2010
 

   
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