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Guérir du Diabète

Le Fardeau du Diabète a Doublé en 30 Ans

L.G. - SCIENCE & VIE N°1272 > Septembre > 2023

Le Diabète, une Maladie du Cerveau ?

N.G. - POUR LA SCIENCE N°528 > Octobre > 2021

Un Remède au Diabète se trouve dans l'Intestin

Pourquoi réparer un pancréas défaillant si un autre organe peut assurer ses fonctions à sa place ?

Cette réflexion audacieuse d'une équipe de l'université Columbia (États-Unis) pourrait déboucher sur de nouveaux traitements du diabète, très éloignés des pistes habituellement envisagées. En faisant taire un gène, appelé FoxO1, dans des cellules intestinales humaines, les chercheurs ont doté une partie d'entre elles de la capacité à ressentir la présence de glucose et à y répondre en sécrétant de l'insuline, une enzyme qui favorise le stockage du sucre dans le tissu graisseux.
Une fonction normalement assurée par les cellules bêta du pancréas, qui sont détruites chez les diabétiques de type 1 - d'où le risque d'hyperglycémie et la nécessité d'injections quotidiennes d'insuline. Les cellules intestinales modifiées pourraient-elles prendre la relève ? Réponse dans quelques années, espère Domenico Accili, l'auteur principal de l'étude : "Pour l'instant, nous testons différentes molécules pour désactiver le gène FoxO1 ; puis nous essaierons de voir si l'ingestion de l'une de ces molécules, une fois par mois ou par an, peut bel et bien réduire, voire totalement éliminer, le besoin d'injections d'insuline chez les diabétiques".

E.A. - SCIENCE & VIE N°1164 > Septembre > 2014

Ils ont Guéri des Patients Diabétiques

En greffant des cellules du pancréas à des patients gravement diabétiques, une équipe lilloise a réussi à les libérer de leurs injections quotidiennes d'insuline. Pour certains, le miracle dure depuis 6 ans.

Cette première est l'ouvre d'une équipe pluridisciplinaire du CHU de Lille composée de chirurgiens, d'endocrinologues, d'immunologistes...

M.-C.M. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2009

Rythme Biologique et Diabète sont Liés par la Génétique

Endocrinologie. La mélatonine, l'hormone qui régule le sommeil, et son récepteur pourraient devenir de nouvelles cibles pour traiter le diabète.

On a déjà observé que le manque de sommeil augmente le risque de diabète de type 2. Or pour la première fois, trois équipes internationales, dont celle du Français Philippe Frague, montrent que ce lien est génétique, en pointant le brassage génétique et le rôle d'un récepteur à la mélatonine (MT2), exprimé à la surface des cellules du pancréas sécrétrices d'insuline - l'hormone qui régule la glycémie (taux de sucre sanguin).

Lorsqu'il est muté, le gène de ce récepteur provoque une augmentation de la glycémie et du risque de diabète. "On peut en déduire qu'il faut respecter les rythmes biologiques, prêter attention aux questions de lumière, pour minimiser le risque de diabète", conclut Philippe Froguel.

M.-C.M. - SCIENCE & VIE > Février > 2009

Les Os recèlent un Remède Antidiabète

L'ostéocalcine plus efficace que l'insuline ! Cette hormone synthétisée par le squelette représente un enjeu inédit dans la lutte contre le diabète.

La découverte est majeure. Notre squelette renferme peut-être l'un des remèdes du futur contre le diabète et les autres maladies métaboliques ! En effet, selon des études encore préliminaires, l'ostéocalcine - hormone synthétisée par certaines cellules osseuses - pourrait se révéler un médicament plus efficace que l'insuline contre le diabète. Connue jusqu'a présent pour son rôle dans le remodelage du squelette, l'ostéocalcine interviendrait aussi dans le métabolisme énergétique. Elle intensifie la production d'insuline, en activant la prolifération des cellules sécrétrices. Mais surtout, l'ostéocalcine augmente la sensibilité des cellules à l'insuline, leur permettant d'assimiler mieux le glucose. Une opportunité pour contrecarrer la résistance a l'insuline qui apparaît chez certains patients traités. C'est en étudiant des souris dont la production d'ostéocalcine avait été suractivée que l'équipe du professeur Karsenty (université de Columbia) a fait cette découverte. Facile a synthétiser, n'induisant aucun effet secondaire, l'ostéocalcine serait une candidate idéale pour soigner le diabète, si ces résultats sont confirmés chez l'homme, "ce qui est plus que probable", selon le chercheur. Cette expérience expliquerait en outre la corrélation entre perte de masse osseuse et arrivée de la fameuse "bedaine" avec l'âge.

S.D. - SCIENCE & VIE > Octobre > 2007

 

   
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