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Le Neutron : Particule Massive

Le Neutron, Élément 0 ?

M.F. - SCIENCE & VIE N°1202 > Novembre > 2017

Le Neutron plus Lourd que le Neutron

M.F. - SCIENCE & VIE N°1173 > Juin > 2015

Le Murmure Quantique des Neutrons

Des chercheurs viennent d'inventer un dispositif pour murmurer à l'oreille des... neutrons.

Il est connu que les mots prononcés tout bas dans le coin d'une pièce peuvent s'entendre dans un autre coin alors que rien n'est audible ailleurs. Comme si le son collait aux parois. Pour la première fois, des physiciens de l'Institut Laue-Langevin (Grenoble) ont observé ce phénomène pour des particules massives, les neutrons.

En lançant un flux de ces particules tangentiellement à un miroir cylindrique, ils ont vu que les neutrons circulent au voisinage de la surface et qu'ils sont éjectés à l'autre extrémité du dispositif, dévoilant ainsi un comportement semblable à celui du son (schéma ->). Plus intéressant encore, les chercheurs ont constaté que ce système de physique - a priori classique - a des propriétés quantiques. Les neutrons sont "piégés" par le miroir sous l'action de deux forces : la force centrifuge et les multiples rebonds qu'ils font sur sa surface. Dès lors, conformément aux lois de la mécanique quantique, leur comportement devient bizarre. Au cours de leurs rebonds, ils ne peuvent occuper que certaines positions dans l'espace et posséder une énergie bien précise. Tout est quantifié, comme sur une échelle, où ils ne pourraient sauter que d'un barreau à un autre. C'est ce que les chercheurs ont d'ailleurs vérifié. Cette nouvelle manière de piéger les neutrons permet d'envisager des expériences très précises autour de la gravitation et de la mécanique quantique, deux théories difficiles à marier. Et pourquoi pas explorer l'existence ou non de nouvelles forces.

D.L. - SCIENCES ET AVENIR > Février > 2010

Le Neutron révèle une Nouvelle Structure Interne

Une zone médiane positive prise en sandwich entre un centre et une peripherie négatifs : telle est la structure interne des charges du neutron (composant du noyau atomique), selon Gerald Miller, de l'université de Washington à Seattle (États-Unis).

Une découverte à l'encontre de l'image de la particule neutre généralement admise depuis 1947 (une charge positive au centre et négative en périphérie). Pour arriver à cette conclusion, le physicien s'est appuyé sur les résultats d'expériences menées dans plusieurs accélérateurs de particules. Le neutron se trouve alors dans un référentiel inhabituel, évoluant à une vitesse proche de celle de la lumière, et sa rencontre avec un électron permet d'accéder aux probabilités de présence des quarks (des particules chargées) qui le composent.

B.R. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2007
 

   
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