Le Monde des Graines

Comment Germent les Graines

F.K. et C.P. - ÇA M'INTÉRESSE N°473 > Juillet > 2020

Des Graines contre le Réchauffement Climatique

N.S. - NATIONAL GEOGRAPHIC N°245 > Février > 2020

Prenez en de la Graine

ÇA M'INTÉRESSE N°437 > Juillet > 2017

Une Graine de Démon

Ce qui ressemble à l'arme d'une bête infernale venue vous attraper appartient en fait à une inoffensive fleur pourpre.

"C'est un objet tout à fait étonnant", déclare Rob Kesseler, qui a conçu cette image avec un microscope électronique à balayage. "Cette forme de cour avec ces pointes en étoile donne une allure générale tellement menaçante" ! Et, elle est bien là finalement pour vous attraper ! Cette graine de Krameria erecta s'accroche aux animaux avec ses harpons afin de se disperser. Parce qu'elle mesure seulement 8 millimètres de long, il est toutefois peu probable de la remarquer.
Cette plante se trouve dans les zones arides et les graines se lient aux racines d'autres plantes pour pomper leur eau. Rob Kesseler, qui enseigne l'art de la céramique et le design au College Saint Martins à Londres, collabore avec des morphologistes de semences, Wolfgang Stuppy et Madeline Harley du jardin botanique Royal de Kew. Pour prendre cette photo, il a recouvert les graines d'une fine couche d'or afin de les scanner. Il a ensuite ajouté de fausses couleurs par retouche d'image : "J'utilise la couleur de façon intuitive en tant qu'artiste", dit-il. "Et pour attirer un public". Il estime qu'en tant qu'artiste contemporain, il doit puiser dans le monde naturel et le traduire pour son auditoire. "Je suis en train de créer des choses qui ont une résonance et une nature visuelle tangible", nous a-t-il avoué.

© Fruit : Edible, inedible, incredible par Wolfgang Stuppy et Rob Kesseler, Papadakis Éditeur, 2008, www.papadakis.net

J.C. - LE MONDE DES SCIENCES N°6 > Décembre-Janvier > 2013

Pour Pénetrer le Sol, le Grain de Blé joue des Muscles

Rivka Elbaum et ses collègues de l'Institut Max-Planck (Allemagne) ont identifié les structures qui permettent à un grain de blé sauvage de pénétrer dans les couches superficielles du sol. Il s'agit des deux poils précurseurs de la barbe, déjà connus pour leur rôle passif dans la dissémination.

Dressés vers le ciel durant la nuit, ils s'écartent dans la journée pour laisser le grain s'enfoncer légèrement dans le sol. Impossible alors de remonter vers la surface : le grain reste ancré dans le sol grâce aux aspérités de la surface des poils. Chaque jour, il s'enfonce un peu plus profondément.

Le moteur ? Les variations d'humidité entre le jour et la nuit. Les fibres de cellulose disposées de manière anarchique à la base du poil absorbent en effet les molécules d'eau, et s'allongent ou se rétractent au gré de l'humidité. Elles mènent la danse comme un muscle : courbure, redressement. Ce qui permet une dissémination optimale, l'enfouissement des graines permettant au blé de se protéger.

Em.H. - SCIENCE & VIE > Juillet > 2007
 

   
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