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Qingdao, Chine. Depuis le mois de juin, le littoral de cette cité balnéaire est envahie par l'Enteromorpha Prolifera. Cette marée verte révèle toute l'ampleur de la pollution. Depuis sept ans, ce phénomène touche la côte de Qingdao, une ville située à 600 kilomètres de Pékin. À quoi est due cette colonisation par l'Enteromorpha Prolifera ? À l'augmentation de la température de l'eau et à la force des vents du sud. Mais que les habitants, les touristes et les baigneurs se rassurent, ces végétaux ne sont pas toxiques pour l'homme. Cependant, ces algues diffusent une odeur pestilentielle qui gâche un peu la baignade ou le farniente sur la plage. Depuis, les autorités locales ont déjà enlevé plus de 20.000 tonnes.
À condition de régler le problème des algues vertes qui envahissent le littoral depuis la fin du mois de mai. Le gouvernement de la province de Shandong a pris les choses en main et affecté le maximum de monde à la dépollution. Fin juin, 100.000 travailleurs et 1000 bateaux étaient mobilisés. 100.000 tonnes avaient été retirées. Pour la petite histoire, Quigdao Veut dire "l'île Verte" en chinois.
Si même les éléments se mettent à entretenir la paranoïa, la Chine va vraiment finir par croire à un complot mondial. Objet du scandale : le port et les plages de Qingdao, station balnéaire à 550 km au sud-est de Pékin, où sont censées se dérouler les compétitions de voile durant les Jeux. Le site est envahi d'ulva, une algue d'une jolie couleur vert pomme, semblable à de la laitue, qui prolifère à cause des eaux usées, mêlées de produits chimiques en tout genre, et remet en cause les épreuves. Les employés municipaux travaillent donc d'arrache-pied pour nettoyer les fonds marins tandis que les sportifs prient simplement pour ne pas tomber dedans. Ça a la couleur du bio, ça ressemble à du bio, mais ça n'est pas bio...
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