Malaisie : Biodiversité de l'Île de Bornéo |
Bornéo : La Jungle Émeraude de Malaisie |






S.R. - VIAJES NATIONAL GEOGRAPHIC N°229 > Avril > 2019 |
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Bornéo : les Fous Volants de la Jungle |


Située sur l'Équateur, la forêt tropicale humide de Bornéo est un véritable paradis de biodiversité. Elle abrite de nombreuses espèces animales qui ont connu une évolution unique à travers les âges.
L'une des principales caractéristiques de cette forêt est la richesse de ses espèces volantes. Les oiseaux et les insectes ne sont pas les seuls animaux volants de l'île. Ici, des mammifères, des reptiles et même des amphibiens ont appris à voler.
Le photographe et cinéaste japonais Tadashi Shimada se plaît à filmer ses créatures en plein vol. Il tente de comprendre comment elles parviennent à défier les lois de la pesanteur.

Bornéo est un île du sud-est asiatique, située exactement sous l'Équateur. C'est la troisième plus grande île du monde. Sous le soleil tropical, elle semble couverte de forêts très denses. Ces forêts sont nées il y a environ 100 millions d'années. La jungle de Bornéo est la plus ancienne forêt tropicale humide du monde. Elle est apparue bien avant les écosystèmes amazoniens et africains.
Ce milieu naturel abrite pas moins de 15.000 plantes différentes, soit 10 % de l'ensemble des espèces végétales de la planète. Et sa faune est d'une richesse tout aussi incroyable. Plus de 200 mammifères, 700 oiseaux, près de 300 reptiles et plus de 100.000 variétés d'insectes peuplent les forêts de Bornéo.
Les orangs-outans de Bornéo sont les seuls grands singes à vivre en liberté en dehors d'Afrique. Ils ont été et isolés des autres grands singes il y a environ 10 millions d'années et vivent aujourd'hui au cour des forêts tropicales de l'île. Malgré leur poids et leur silhouette massive, ils passent le plus clair de leur temps dans les arbres et posent rarement les pieds au sol. L'orangs-outans a beau être le mammifère emblématique de l'île, il n'est pas le seul animal de cette région à intéresser les naturalistes.
Le travail du photographe japonais Tadashi l'a conduit dans la forêt de Sabah, dans la partie malaise de Bornéo. Il revient ici pour photographier les animaux planeurs. Ces animaux planeurs sont très différents des oiseaux ou des insectes. Ils sont absents de la forêt amazonienne et les espèces répertoriées en Afrique sont extrêmement rares. Mais curieusement, on n'en retrouve plus d'une trentaine dans les forêts de Bornéo.

6:00 du matin : il fait 25°C en ce début du matin d'avril. La cime des arbres disparaît dans une épaisse brume. Celle-ci s'élève de la forêt sous l'effet de l'air relativement frais du petit matin. Le petit groupe s'apprête à remonter la rivière Kinabatangan à la recherche de leur premier sujet le lézard volant. Les projets de développement commercial pèsent lourd sur la forêt de Bornéo. Mais il reste quelques zones de forêts encore épargnées autour de la rivière Kinabatangan. Une magnifique forêt vierge se dessine sur les rives des nombreux affluents de la rivière. Les forêts tropicales humides font partie des zones les plus densément peuplées de la planète. Des milliers d'animaux vivent le long de ces cours d'eau encore préservés. Le règne animal est partout et semble occuper chaque mètre carré de la forêt, sur terre comme dans l'eau. Tadashi aperçoit l'un des primates les plus singuliers au monde, qu'on ne rencontre qu'ici dans les forêts de Bornéo. Comme son nom l'indique, le nasique ou singes à trompe, à un nez très long. Ce mal adulte mesure dans les 70 cm et pèse une vingtaine de kilos. Le nasique ne fait pas parti des animaux planeurs de la forêt tropicale, mais il est capable d'incroyables sauts dans le vide.

Un peu plus loin, la forêt se fait moins dense. C'est dans ce type d'habitat que l'équipe a le plus de chance de rencontrer des lézards volants. Les insectes recherchent la lumière du soleil et préfèrent vivre dans les forêts moins denses ou à la cime des arbres. Et les lézards volants savent que leurs proies sont plus abondantes dans ces zones plus aérées. Sed Burden, un entomologiste local, aperçoit bientôt ce qu'il cherche. Un lézard Draco ou un dragon volant, c'est un mâle. Les mâles sont faciles à reconnaître, ils sont en général vert avec une petite bosse au-dessus des yeux. Celui-ci tente de séduire une femelle en déployant sa membrane de peau.
Les femelles, plus petites que les mâles, sont de couleur marron. Les dragons volants se nourrissent principalement de fourmis et ils ne sont jamais bien loin quand passe une colonne d'insectes. Sur les sept espèces de dragons volants qui vivent à Bornéo, le Draco comutus est considéré comme le plus beau. Ce lézard de petite taille, 9 cm de long, s'est adapté 
à la vie arboricole en développant des ailes lui permettant de planer d'arbres en arbres. Cette femelle déploie ses ailes. Celles-ci sont formées par un prolongement des côtes reliées entre elles par une membrane que l'animal ouvre comme un parapluie. Draco a la même étymologie latine que le mot dragon, une comparaison pour le moins appropriée quand ils déploient leurs ailes.
Comme tous les reptiles, le dragon volant ne devient actif que lorsque son corps a atteint une certaine température. Et c'est vers 10:00 du matin, quand il fait une trentaine de degrés, que le Draco peut prendre son envol et se déplacer d'arbres en arbres. Le Draco ne déploie pas ses ailes uniquement pour voler, mais aussi pour mettre ses ennemis en garde quand il se sent menacé. Et à cette époque de l'année, elles participent surtout à la parade amoureuse. Le Draco déploie ses ailes et s'agite de droite à gauche dans l'espoir de séduire un futur compagnon. 
La femelle semble préférer les jeux de séduction aux ébats amoureux. Le mâle la poursuit de ses assiduités.
C'est entre 11:00 et 12:00 que les dragons volants sont les plus actifs. Ils ne semblent obéir à aucun plan de vol particulier. Mais ils choisissent néanmoins, une branche ou un tronc qui leur sert de piste d'envol ou d'atterrissage.
À 10:30 un mâle entre dans le champ d'une caméra. Il a l'air à moitié endormi, il attend sans doute que son sang se réchauffe un peu. Il finit par prendre son envol. Les dragons planent sur une distance d'une vingtaine de mètres. En moins d'une semaine, Tadashi parvient à filmer l'intégralité du vol.

Il existe à Bornéo une trentaine d'espèces de gecko, dont deux sont des animaux planeurs. Roi du camouflage avec sa coloration allant du brun foncé au beige, le gecko volant de Kuhl a de chaque côté de l'abdomen des replis de peau qu'il déploie pour planer. Ce gecko d'une dizaine de centimètres est le plus connu des gecko volant de Bornéo. Un peu plus petit, le Ptychozoon horsfieldii, est l'autre gecko volant présent sur l'île.
La lumière attire les insectes qui eux-mêmes ne tardent pas à tirer leur prédateur, comme dans ce logde voisin. Contrairement aux espèces volantes qui ont besoin de territoires étendus, ces geckos ne s'éloignent jamais du logde. Ici, ces petits geckos sont d'autant plus appréciés qu'ils permettent de lutter efficacement contre la prolifération des insectes dans les zones résidentielles.
Une demi-heure après le coucher du soleil, à l'extérieur du logde, le gecko volant fait son apparition. Bien qu'il porte le nom de gecko volant, rares sont ceux à l'avoir vu voler. Beaucoup ici pensent même ici que c'est une légende...
Ce petit lézard est différent du gecko volant de Khul. Ce dernier plane grâce à ses doigts palmés et en déployant les replis de peau qu'il a de chaque côté de l'abdomen. En revanche, le Ptychozoon horsfieldii n'a pour surface portante que les membranes tendues entre ses doigts. Reste à savoir si cela lui suffit pour voler. Cela fait près d'une heure que Tadashi attend, et puis soudain le gecko se lance dans les airs. Un vol plané d'une longueur de 5 mètres : 60 fois sa propre taille. C'est comme si un homme planait sur une distance de plus de 100 m. L'analyse des images va nous permettre d'éclaircir le mystère.

Si on observe son corps attentivement, on remarque une petite membrane tendue entre pattes avant et pattes arrière. C'est ce minuscule parachute qui lui permet de faire d'aussi longs vol plané. Une fois déployée, la membrane double la largeur du corps du gecko. Cette membrane exerce pendant le vol une force ascendante quatre fois plus importante qu'en temps normal. La distance de vol se calcule en fonction de la largeur du corps. Ce qui veut dire qu'en doublant sa largeur, un corps peut planer sur une distance quatre fois plus importante. Dans le cas du Ptychozoon horsfieldii, la largeur totale de son corps une fois sa membrane déployée, lui permet de multiplier sa capacité de vol par 5,3. Ces petites membranes, grâce à leur surface portante, font donc office d'ailes et jouent un rôle essentiel dans la capacité du gecko a planer.
Certains ont comparé la forêt tropicale humide à l'océan. Avec ses sous-bois obscurs rappelant les profondeurs océaniques, et sa canopée, exposée à la lumière à l'image du plateau continental près des côtes. Tendit que Sed parcourt la forêt pour la recherche d'un lieu de tournage, il nous montre l'un des principaux arbres nourriciers de la région. "Je suis ici au pied d'un magnifique figuier. C'est l'un des arbres les plus généreux de la forêt tropicale de Bornéo. Les figues représentent une source de nourriture très importante pour les animaux de la canopée. Que ce soient les gibbons, les orangs-outans, les calaos, les écureuils ou les binturongs, ils adorent ça. C'est même la principale source de nourriture pour les animaux de Bornéo". Mais ici les figues poussent à une dizaine de mètres du sol. Pour pouvoir accéder à ce précieux aliment, les animaux ont dû apprendre à se déplacer dans un espace tridimensionnel. À grimper ou à s'élancer de branches en branches. Et certains ont mis au point des techniques très originales pour tirer parti de cet espace dynamique et des ressources de la canopée : comme le vol plané. C'est un moyen de déplacement efficace qui présente aussi l'avantage de limiter les risques de rencontres avec un prédateur terrestre. Ces animaux sont le fruit d'une adaptation à leur milieu qui semble ne s'être produite que dans les forêts tropicales de Bornéo.

Et il n'y a pas que les lézards et les geckos qui volent dans les forêts de Bornéo. Il y a aussi d'excellents mammifères volants. Ce petit animal là, est surtout actif la nuit. Grâce à ses griffes recourbées, le lémurien volant n'a aucune difficulté à grimper aux arbres. Mais là où il excelle vraiment, c'est dans le vol plané. Il observe les arbres autour de lui à la recherche d'une piste d'atterrissage. Puis, s'élance dans les airs... Il se laisse porter par le vent grâce à cette membrane entre ses pattes appelée le patagium. De tous les animaux volant de Bornéo, le lémurien volant est incontestablement le champion du vol plané. Il peut effectuer des vols de plus d'une centaine de mètres. Malgré son nom, le lémurien volant n'est pas un lémurien. Pendant longtemps, les chercheurs se sont arrachés les cheveux pour tenter de placer cet étrange animal, hésitant entre la famille des chauves-souris et celle des primates. De récentes études génétiques ont cependant démontré que les lémuriens volants étaient les représentants d'un ordre à part, entre les primates et les insectivores comme les taupes.
Cette femelle n'est pas toute seule. Son petit à environ deux semaines et tête encore. Dépourvu de poils, les bébés ont du mal à réguler leur température corporelle et passe plusieurs semaines enveloppés dans le patagium de leur mère, qui leur sert de couveuse.

Cette civette est dotée d'un odorat très développé et d'une excellente vision de nuit. Elle semble avoir repérée la présence de la mère et du petit. Le lémurien volant est l'un des mets préférés de ce prédateur. La mère a senti le danger. Elle prend la fuite en se jetant dans le vide avec son petit accroché à son ventre. Le poids du bébé ne semble avoir aucune incidence sur sa capacité à planer. Sur ces images filmées de jours (ci-dessous), on voit que le lémurien parvient à dévier légèrement sa trajectoire durant le vol sans perdre d'altitude. Il remue la queue pendant le vol, ce qui fait vibrer son patagium de haut en bas, comme une aile qui bat. C'est la membrane tendue entre ses pattes avant qui lui permet de se diriger pendant le vol. Le lémurien volant est un incroyable virtuose du vol plané. Cet animal est apparu il y a environ 60 millions d'années, et les mutations génétiques qui lui ont permis de planer sont liées à des habitudes alimentaires très sélectives.

La forêt tropicale de Bornéo offre un choix d'aliments très larges. Pas moins de 15.000 espèces végétales ont été recensées. Néanmoins, le lémurien volant ne mange que quelques types de feuilles. Et c'est pour localiser plus facilement ses feuilles disséminées à travers la forêt que le lémurien volant à développer cette technique de déplacement particulièrement efficace.
La végétation caractéristique de ces forêts extrêmement denses est à l'origine même des transformations physiques qui au fil du temps ont permis à beaucoup d'espèces de planer.
Il y a aussi un autre animal planeur nocturne, l'équipe part à la recherche de la grenouille volante. Dans le faisceau lumineux de leur torche, chacun scrute les berges dans l'espoir d'apercevoir les yeux d'une grenouille. Bientôt, au détour d'un méandre, la forêt de Bornéo se transforme sous leurs yeux émerveillés en véritable paradis pour photographes...
Le Kétoupa brun (Ketupa zeylonensis) est un hibou pêcheur d'une quarantaine de centimètres. Peut-être est-il lui aussi à la recherche de grenouille puisqu'il en est très friand. Les grenouilles volantes vivent dans la canopée des forêts qui bordent les rivières. Bien qu'elles passent l'essentiel de leur vie dans les arbres, à cette époque de l'année, elles descendent au sol pour s'accoupler. Tadashi à trouver quelque chose. C'est bien une grenouille mais pas volante malheureusement. La plupart des grenouilles arboricoles ont les pattes munies de petites ventouses mais pas de doigts palmés. Les grenouilles volantes, elles, ont les deux. Celle-ci n'a que les ventouses.

Bien que les berges fourmillent d'insectes, toujours pas la moindre trace de grenouille volante... Et puis soudain, Tadashi, reconnaît le croassement particulier de la grenouille volante.
Cette grenouille de 6 cm de long ressemble à n'importe quelle grenouille, sauf qu'elle a des palmures entre les doigts qui lui permettent de planer. Sur les trois espèces de grenouilles volantes qui vivent sur l'île de Bornéo, la grenouille de l'arbre Arlequin est l'une des plus répandus. Maintenant que la saison sèche est là, il va lui falloir trouver un compagnon au plus vite.

Tadashi ne tarde pas à découvrir une autre espèce de grenouille volante. Cet animal installé sur une branche à 30 m du sol, est une grenouille volante de Wallace. Cette espèce possède des palmures incroyablement développée par rapport à sa taille. Les grenouilles de Wallace peuvent faire des vols planés de plus d'une dizaine de mètres pour atterrir parfois directement au sol. En déployant leurs longues pattes, elles peuvent passer de 10 à 20 cm de long. C'est l'une des espèces de grenouilles volantes les plus grosses.
La grenouille de l'arbre Arlequin est la première à s'élancer pour atterrir quelques mètres plus loin. Un saut de prime à bord bien ordinaire, mais en regardant les images ralenties on la voit déployer ses pattes, ses palmures. Si ce sont bien les palmures de ses quatre pattes qui lui servent d'ailes, la surface portante est relativement limitée. Ce qui explique sans doute ses piètres performances par rapport aux autres animaux planeur que Tadashi a réussi à filmer jusqu'à présent. La distance parcourue about être courte, il s'agit bien d'un vol plané.

Par rapport à sa taille, les palmures de la grenouille volante de Wallace sont deux fois plus développées que celles de la grenouille de l'arbre Arlequin. Elle peut planer sur une distance allant jusqu'à 15 m. Au moment où elle saute dans les airs, la grenouille déplie ses pattes et semble rester dans cette position jusqu'à ce qu'elle ait atterri. Or, si on regarde les images au ralenti, on voit qu'elle rassemble ses quatre pattes immédiatement après le décollage. En théorie, elle pourrait tout à fait garder ses pattes dépliées mais elle choisit de les ramener en avant et de les garder pliées pendant le vol. Une technique qui lui permet de disposer d'une nouvelle paire d'ailes en une fraction de seconde et d'avoir une distance de vol étonnante. En pliant les deux pattes arrière, la grenouille double sa portance et donc sa capacité de vol. Un principe biomécanique que les grenouilles de Wallace appliquent instinctivement.

La saison des pluies a beau être terminé, cette année les averses tropicales se prolongent jusqu'en mai. Cela fait trois semaines que Tadashi est à Bornéo. Son séjour touchant maintenant à sa fin, ses chances de filmer un serpent volant s'amenuisent d'heure en heure... Les pluies ont enfin cessé. Soudain Tadashi apprend qu'un employé de l'hôtel a remarqué et un serpent volant un peu le plus bas. L'équipe se met immédiatement en route. Un magnifique spécimen de l'espèce que Tadashi rêve de filmer : un serpent volant du paradis.
Celui-ci mesure 70 cm de long. Si sa morsure n'est pas mortelle, le serpent volant du paradis reste un serpent venimeux. Il n'existe que cinq espèces de serpent volant au monde, et celui du paradis est sans conteste le plus beau. Le serpent volant du paradis se nourrit de petits animaux qui vivent dans les arbres comme les lézards ou les oiseaux. Des proies qu'il capture sans difficulté grâce à son mode de déplacement unique. Ce serpent n'a ni ailes, ni membranes apparentes. Il a en revanche une technique bien à lui pour planer dans les airs.

Arrivé à l'extrémité d'une branche, son corps se métamorphose. Ces côtes s'étirent et son corps s'aplatit afin d'exposer la plus grande surface possible au soleil et augmenter ainsi sa température corporelle. Une fois à la bonne température, il enroule l'extrémité de sa queue autour d'une branche et laisse pendre le reste de son corps dans le vide. Puis, il s'élance brusquement... Se suspendre à une branche avant de se jeter sur leur proie, est une technique de chasse courante chez les serpents. Et les serpents volants positionnent leur corps de la même façon pour planer. Une fois dans les airs, le corps du serpent forme un S qu'il garde pendant toute la durée du vol. Cette forme aplatie lui offre une plus grande résistance à l'air est ralentie du même coup la vitesse de sa chute. Le serpent positionne son corps de manière à former un angle d'environ 45° par rapport au sol pour une meilleure prise au vent. Contrairement aux autres reptiles, les serpents volants planent sans avoir besoin de membres spécialement conçus pour le vol.
Les caractéristiques uniques des forêts denses de Bornéo ont créé une biodiversité est très riche, parmi laquelle figurent de bien curieux animaux volants. Lézards, gecko, grenouilles, mammifères et même serpent volant ont dû apprivoiser l'Art du vol plané pour s'adapter à leur milieu. Fabuleux observatoire des merveilles de l'évolution, les forêts de Bornéo sont sans conteste l'un de nos plus étonnants paradis terrestres.
Les Fous Volants de la Jungle - FRANCE 5 > Avril > 2011 |
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