Monde ANIMAL (Eucaryotes Invertébrés) : ARTHROPODES, Hexapoda,
Insecta : Près de 1,3 million d'espèces (près de 10.000 nouvelles espèces inventoriées par an).
Hymenoptera (130.000 espèces décrites, entre 1 et 5 millions d'espèces, une centaine de familles) |
Tendance Noir et Blanc : Fourmi-Panda (Euspinolia militaris)
Mutillidae (6 sous-fam, 230 genres, 8000 espèces), Euspinolia (1 espèce) |

F.B. - ÇA M'INTÉRESSE N°520 > Juin > 2024 |
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S.B. - POUR LA SCIENCE N°529 > Novembre > 2021 |
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O.D. - SCIENCE & VIE N°1250 > Novembre > 2021 |
France : Ammophile des Sables (Sphecidae : Ammophila sabulosa, +200 esp) et Guêpe-Coucou (Chrysididae, +3000 espèces : genre Chrysis, 1000 espèces)
Sphecidae (4 sous-familles, 19 genres, 7700 espèces), Ammophilinae (6 genres) |

F.D. - TERRE SAUVAGE N°382 > Novembre > 2020 |
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La Fourmi-Panda (Euspinolia militaris)
Mutillidae (230 genres, 8000 espèces) |

S.M.-S. - SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES N°256 > Avril > 2020 |
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Guêpe Coucou (Chrysididae) : un Petit Bijou |

SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES N°245 > Mai > 2019 |
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SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES N°237 > Septembre > 2018 |
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Élevage de Bactéries par les Guêpes (Philanthus triangulum)
Crabronidae (200 genres, 9000 espèces), Philanthus (135 espèces) |
Les guêpes apivores élèvent des bactéries dans leurs antennes et s'en servent - comme une sorte de médicament - pour protéger leurs jeunes des attaques de champignons.
Bien que d'autres insectes soient connus pour leurs relations symbiotiques avec des bactéries, le Philanthe Apivore (Philanthus triangulum), une espèce de guêpe qui capture des abeilles et d'autres guêpes pour nourrir ses larves, est unique car il les loge dans ses antennes. La découverte serait utile aux scientifiques cherchant de nouvelles possibilités de lutte contre les maladies humaines. L'année dernière, les chercheurs ont découvert que les fourmis coupeuses de feuille d'Amérique Centrale et du Sud élèvent des bactéries qui produisent un antibiotique sur leur cuticule (la couche externe et cireuse de leur exosquelette). La bactérie inhibe la croissance d'un champignon parasite, qui, sinon, infecterait leurs réserves de nourriture.
Maintenant, l'entomologiste Martin Kaltenpoth de l'Université de Regensburg (Allemagne) a trouvé que les guêpes apivores femelles cultivent des bactéries Streptomyces dans les glandes de leurs antennes et les déposent sur leur nid avant de pondre. Kaltenpoth dit qu'ensuite les larves les déposent elles-mêmes sur les fils de soie de leurs cocons.
Pour confirmer cette hypothèse, Kaltenpoth a observé les guêpes et leurs larves en laboratoire, et a empêché expérimentalement les larves d'accéder aux sécrétions contenant les bactéries. Il a alors constaté que les larves ayant accès aux bactéries ont significativement plus de chances de survie que celles sans bactéries dont la plupart mouraient après contamination fongique. Kaltenpoth a présenté ses résultats au meeting de la Société pour a Biologie expérimentale à Glasgow (Écosse). Il explique que dans la majeure partie des cas de symbiose, les insectes cultivent des bactéries à des fins nutritives, plus que pour éviter des maladies et prévenir des infections.
David Yeates, du centre de recherche gouvernemental CSIRO Entolomogy de Canberra (Australie) commente : D'autres insectes sont connus pour élever divers micro-organismes, mais dans leurs intestins ou leurs nids. Cultiver des bactéries dans leurs antennes est totalement nouveau. L'aspect le plus intéressant de cette découverte est la possibilité que les propriétés antifongiques de la bactérie pourraient être exploiter en médecine humaine. Les insectes, inutiles aujourd'hui, sont les surprenantes sources de médicament de demain.
Un autre genre de bactérie Streptomyces est déjà utilisé en médecine humaine pour produire un médicament antifongique appelé nystanine. Kaltenpoth conclut : Je ne sais pas si l'étude de la symbiose guêpe apivore-bactérie mènera à la découverte de nouveaux médicaments, mais essayer et chercher en valent certainement la peine.
Elles servent à ressentir les goûts et les odeurs, mais aussi à saisir les proies ou à faire sa toilette.


F.Z. - ÇA M'INTÉRESSE > Février > 2010 |
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Le Figuier doit sa Santé à un Ménage à Trois |
Le figuier se perpétue grâce à une curieuse relation à trois, révélée par des écologues britanniques.
En effet, les guêpes du figuier pondent dans les figues. Elles assurent ainsi la pollinisation de l'arbre, au risque que les larves ne détruisent les fruits... Risque éliminé par l'intervention d'une deuxième espèce de guêpe, qui dévore l'excédent de larves. Ce mutualisme à trois - il fonctionne normalement à deux dure depuis 60 millions d'années.
E.H. - SCIENCE & VIE > Février > 2008 |
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La Guêpe Tropicale ne se Nourrit pas au Hasard (Eupelmus vuilletti, 2 espèces)
Chalcidoidea (50 familles, 22.500 espèces), Eupelmidae (45 genres, 905 espèces) |
La guêpe tropicale Eupelmus vuilletti vit de huit à quinze jours selon ses choix alimentaires.
Jérôme Casas et son groupe de l'institut de recherche sur la biologie de l'insecte, à Tours, l'ont observée en continu. Pour la première fois, ils ont mesuré et analysé toutes ses prises de nourriture et chiffré toutes ses dépenses énergétiques au cours de sa vie.
Résultat : E. vuilletti gère très finement ses éléments nutritifs. De cela dépend sa longévité. Selon le stade de sa vie et selon les nutriments, certains servent à la reproduction, d'autres à sa survie, et d'autres encore, aux deux. Son espérance de vie varie ainsi du simple au double. Il s'agit maintenant de comprendre cet étrange mécanisme physiologique.
A.S. - SCIENCE & VIE > Mai > 2005 |
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