Les puces forment l'ordre des siphonaptères (Siphonaptera, du latin sipho "tube"), anciennement dénommés aphaniptères (Aphaniptera). Ce sont des insectes ptérygotes holométaboles, caractérisés entre autres par leurs pièces buccales conformées en un appareil piqueur-suceur. Elles sont ectoparasites : les puces actuelles infectent les mammifères (dont l'homme) et quelques oiseaux, et vivent du sang de leurs porteurs. Il s'agit d'un groupe très ancien : des puces primitives (Strashila incredibilis, Pseudopulex jurassicus, Pedopenna daohugouensis) découvertes en Mongolie-intérieure remontent à 165 millions d'années (Jurassique) ; de très grande taille, elles parasitaient peut-être certains dinosaures. Près de 2500 espèces ont été décrites à ce jour, réparties en 239 genres et 15 à 16 familles selon les auteurs, et 5 super familles. Ils sont aptères (dépourvu d'ailes), sauteurs, piqueurs et vivent en contact étroit avec leur hôte : ils sont parasites externes de nombreux vertébrés, se nourrissant de leur sang (homme, oiseaux et mammifères). Cycle biologique : Il est particulièrement rapide : dès environ 48 heures après leur 1er repas de sang, généralement entamé dans les 30 minutes suivant l'accostage d'un chat ou chien, une femelle peut pondre jusqu'à 50 oufs par jour pendant 50 à 100 jours, avec une moyenne de 20 à 30 oufs par jour sur une période de 2 mois. Les puces passent par quatre stades de développement : ouf, larve, nymphe, et adulte. La durée du cycle biologique dépend de l'espèce en cause, de la température, de l'humidité et de l'accès à la nourriture. Selon les conditions, une puce devient adulte en deux à plusieurs mois. Question saut, la puce est la championne toutes catégories ! Ce petit insecte parasite est capable de réaliser un saut équivalent à près de 150 fois sa propre taille ! Et ce, sans élan ! C'est comme si un homme parvenait à sauter par-dessus la tour Eiffel ! Son petit secret ? Des tendons constitués d'une matière élastique très performante appelée résiline. En se décompressant brutalement, la résiline agit comme un puissant ressort qui détend les pattes et propulse alors la puce vers les airs. Pour atterrir, l'insecte gonfle des poches d'air situées dans ses pattes, ralentit sa chute et peut se poser sans se blesser.
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