Monde ANIMAL - Eucaryotes - Invertébrés : ARTHROPODES, Hexapoda, Insecta
Près de 1,3 million d'espèces (et près de 10.000 nouvelles espèces inventoriées par an).
Pterygota, Neoptera, Blattodea (Blattoptères : 6 familles, 40 genres, 4600 espèces), Isoptera (10 familles, 281 genres, 2972 espèces)

Le Monde des Termites

Inde : Au Sein de l'Essaim (Glyptotermes chiraharitae)
Kalotermitidae (21 genres, 419 espèces), Glyptotermes (127 espèces)

C.A. - ÇA M'INTÉRESSE N°515 > Janvier > 2024

Termitières

SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES N°275 > Novembre > 2021

Comment les Termitières se Ventilent

S.B. - POUR LA SCIENCE N°499 > Mai > 2019

Des Canaux dans le Nid des Termites

B.R. - LA RECHERCHE N°547 > Mai > 2019

La plus Vaste Structure Animale (Termitière Brésilienne)
Des Constructions de Termites vues de l'Espace

V.N. - SCIENCE & VIE N°1217 > Février > 2019
A.-S.T. - SCIENCES ET AVENIR N°863 > Janvier > 2019

Ces Architectes du Monde Animal

Il existe bien des ingénieurs dans le règne animal.

Les humains ne sont pas la seule espèce sur Terre capable de construire d'incroyables structures. Le monde est rempli d'animaux ingénieux qui réussissent des exploits en termes d'ingénierie. La construction fait partie du comportement des mammifères, oiseaux, insectes et arachnides. De nombreux animaux apprennent à batir par l'observation et en communiquant entre eux, ou tout simplement de manière instinctive. Dans certains cas, cela frise le génie. Les animaux construisent leur habitat pour se prémunir contre les prédateurs potentiels et les éléments météorologiques, mais pas seulement. Ces logements sont également édifiés à des fins de nidification, pour attraper, stocker et même cultiver de la nourriture. Les structures ont souvent un système de ventilation pour contrôler leur température, et même une entrée sécurisée et de nombreuses sorties de secours. Les constructions complexes sont souvent entreprises par une communauté organisée et laborieuse. Par exemple, une armée de fourmis peut déplacer jusqu'à 50 tonnes de sol par an dans tout juste 3 km² !
Maintenir l'abri habitable est un effort tout aussi collectif, et la plupart des animaux travaillent "patte dans la patte" pour assurer les réparations ou étendre l'habitat lorsque la famille grandit. Certaines espèces, comme le castor, utilisent les matériaux de leur environnement pour bâtir leur logis. Les animaux qui habitent sous terre, comme les fourmis et les lapins, creusent simplement le sol. Ces structures jouent souvent un rôle important dans l'écosystème et abritent parfois d'autres formes de vie. Les termitières, les barrages de castors et les nids du tisserin (un oiseau) sont autant de gites pour d'autres espèces, qui y voient une protection certaine contre leurs propres prédateurs. Certaines constructions sont en outre bien camouflées dans leur environnement, apparaissant modestes de l'extérieur, mais bouillonnant de vie à l'intérieur. Les habitations varient grandement dans leur conception, taille et solidité, mais elles ont quelque chose en commun : chacune participe à la survie d'une espèce.

LES MÉGAPOLES DES TERMITES : Une termitière, composée de sol, de fumier et de salive de termites peut prendre quatre à cinq ans à construire, et elle évolue continuellement avec le temps. Comme les fourmis, les termites sont des animaux sociaux qui érigent en groupe ces structures impressionnantes, de parfois plus de cinq mètres de haut.
Bien que le monticule paraisse solide, il est en fait porreux pour permettre à l'air de circuler dans les tunnels et les chambres. L'air entre dans la monticule par de minuscules trous et oxygène la structure ; à mesure qu'il se réchauffe, il monte et quitte le monticule par la cheminée centrale. Ce système de ventilation unique continue à maintenir une température constante à l'intérieur, là où résident les termites, où sont élevées les larves, ou la nourriture est stockée et où se trouve même une ferme de champignons symbiotiques cultivés pour la nourriture.

COMMENT ÇA MARCHE N°61 > Juillet > 2015

Les Sentinelles du Désert

Chez nous, on chasse les termites qui dévorent les charpentes des maisons.
Mais en Afrique, les termitières protègent la végétation des assauts du désert.

A.R. - SCIENCE & VIE JUNIOR N°308 > Mai > 2015

Les Experts en Génie Climatique

SCIENCES ET AVENIR HS N°181 > Mars-Avril > 2015

Les Termites Freinent la Désertification

Selon des chercheurs de l'université américaine de Princeton, les termites sont des pivots de la résistance des écosystèmes à la désertification.

Les termitières, en favorisant la pénétration de l'eau de pluie, créent des poches d'humidité dans les terres arides. La végétation parvient à s'y maintenir plus longtemps, et à reconquérir les zones alentour au retour de la pluie.

Ces résultats, qui sont le fruit d'observations de terrain et de modélisations, suggèrent que d'autres espèces creusant des terriers (fourmis, rongeurs...) pourraient avoir un effet analogue.

Y.S. - SCIENCE & VIE N°1171 > Avril > 2015

Le Termite qui Changea de Continent

L'histoire commence en 1924, lors de la description du termite de Saintonge. L'espèce, la seule à pattes jaunes dans l'Hexagone, ressemble fort à une autre, américaine.

Questionnés, les experts d'outre-Atlantique sont formels : le termite frenchy n'est pas "leur" très répandu Reticulitermes flavipes. Dossier classé. Jusqu'à ce qu'en 1989, Anne-Geneviève Bagnères ne travaille sur R. flavipes lors de séjours aux États-Unis. Elle étudie la signature chimique, "l'odeur" qui permet à un termite de savoir si un autre appartient à son espèce, à sa colonie, et s'il doit par conséquent l'attaquer ou non. La biologiste constate alors que la signature de l'insecte américain est quasi identique... à celle du termite de Saintonge. "Mais avant de dire que ces deux espèces n'en faisaient qu'une, il fallait étudier leur ADN, afin de connaitre leur origine génétique respective", explique-t-elle. À I'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (CNRS/université de Tours), la chercheuse et son équipe - dont Elfie Perdereau qui consacre alors une thèse au sujet - poursuivent l'enquête. Et étudient l'ADN de 200 termites de France et des États-Unis, issus de leurs collectes et de banques de données. Fin 2012, l'équipe cosigne une publication qui confirme définitivement que le termite de Saintonge n'est autre que R. flavipes, l'américain. Le termite «français» n'est donc qu'une espèce invasive (ci-dessous). «Il ressemble particulièrement à celui qui vit au sud de la Louisiane, note Bagnères. Mais ces deux souches sont issues d'une population source qui vivrait plus au nord, vers la Virginie notamment». C'est ce qui s'appelle faire son chemin. Céline Lison avec Benoit Fontaine.

Aller simple pour la France : Comment traverser l'océan lorsqu'on est un termite de Louisiane ? Par bateau, selon l'hypothèse des chercheurs, et sans doute dès le XVIIIe siècle. À l'époque, la Louisiane était encore française et de nombreux navires chargés de bois accostaient à La Rochelle ou à Rochefort (en pleines terres de Saintonge) pour débarquer leurs cargaisons. Pour s'établir, le termite américain a réussi à trouver un habitat différent des espèces natives, s'est multiplié (principalement en zones urbaines), jusqu'à occuper un vaste territoire au sud et même au nord de la France où quasi aucune autre espèce de termites ne s'est installée.

NATIONAL GEOGRAPHIC N°169 > Septembre > 2013

La Reine des Termites capable de Parthénogénèse

Les reines des termitre Reticulitermes speratus sont capables de parthénogénèse pour engendrer seules des reines secondaires !

En étudiant leur génome, Kenji Matsuura (université d'Okayama, Japon) a constaté que 97 % des héritières royales formées n'ont des allèles communs qu'avec leur mère.

SCIENCE & VIE > Juin > 2009

Les Mandibules les Plus Rapides

Les termites, parfois appelés fourmis blanches, sont de l'ordre des dictyoptères (sous-ordre des isoptères).

Les termites soldats de Panama (Anoplotermes parvus) peuvent refermer leurs mandibules sur les insectes qui envahissent la termitière à la vitesse record de plus de 200 km/h.

C'est grâce à une caméra vidéo enregistrant 40.000 images par seconde que des chercheurs du Smithsonian Tropical Research Institute (Panama) ont pu saisir cet exploit.

SCIENCES ET AVENIR N°744 > Février > 2009
 

   
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