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Monde ANIMAL (Eucaryotes Invertébrés) : ARTHROPODES, Hexapoda,
Insecta : Près de 1,3 million d'espèces (près de 10.000 nouvelles espèces inventoriées par an).
Pterygota, Neoptera, Holometabola, Coleoptera (env 500 familles
387.000 espèces décrites -> 1,5 million) |
Le Monde des Lucioles
Polyphaga, Elateroidea (taupins, 8000 es) |
La Luciole (Luciola lusitanica)
Lampyridae (8 sous-familles, 20 genres, + 2000 espèces), genre Luciola (13 espèces) |

SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES HS N°14 > Juillet-Septembre > 2020 |
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Comment les Vers Luisants Brillent-ils ? |

TOUT COMPRENDRE JUNIOR N°64 > Avril > 2018 |
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NAT'IMAGES N°35 > Décembre-Janvier > 2016 |
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La Tour Infernale (Pyrearinus termitilluminans)
Elateridae (16 sous-familles, plus de 7000 espèces), genre Pyrearinus (1 espèce) |
 
NATIONAL GEOGRAPHIC N°186 > Mars > 2015 |
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IMAGE & NATURE N°78 > Février-Mars > 2015
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Un Nouveau Ver Luisant (Lampyris noctiluca)
Lampyridae (8 sous-fam, 20 gen, 2000 es), Lampyrini (10 ge), genre Lampyris (44 es) |
Malgré son nom, le lampyre ou ver luisant, Lampyris noctiluca, n'est pas un ver : c'est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Lampyridae, de la sous-famille des Lampyrinae. Il s'apparente aux Lucioles.

SCIENCES ET AVENIR N°815 > Janvier > 2015 |
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Le Secret des Espèces qui Vivent la Nuit (Photuris versicolor)
Lampyridae (8 sous-fam, 20 gen, 2000 es), Photurinae, genre Photuris (20 es) |

K.B. avec C.B. - SCIENCE & VIE HS N°266 > Mars > 2014 |
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D'où vient la Lumière des Lucioles ? (Photinus)
Lampyridae (8 sous-fam, 20 gen, 2000 es), Photinini, genre Photinus (36 es) |
C'est une réaction chimique, produite dans un organe spécifique situé à l'extrémité de l'abdomen de ces coléoptères, qui est à l'origine de la belle lumière qu'émettent les "mouches à feu".
Cette "bioluminescence", commune à d'autres animaux, en majorité marins, comme à la méduse Aequorea victoria, a été en partie élucidée dès le XIXè siècle par le pharmacien français Raphaël Dubois (1849-1929). Il s'agit d'une réaction entre deux molécules, la Luciferine (une protéine) et la Luciferase (une enzyme), réalisée en présence d'oxygène. Elle donne lieu à l'émission de particules élémentaires de lumière, des photons. Excepté quelques rares espèces qui ne "s'allument" pas, la luciole noire (Ellychmia atra), presque toutes les 2000 espèces de lucioles clignotent. Un comportement qui pourrait sembler dangereux, puisqu'il signale l'animal aux yeux d'éventuels prédateurs. Mais si l'évolution à favoriser ce comportement lumineux, c'est qu'il permet à ces insectes de signaler leur présence à leurs partenaires sexuels, d'attirer des proies ou bien d'éclairer un site de vol.
DES CLIGNOTEMENTS CODÉS
En général, les mâles se servent de la lumière en vol pour afficher leur présence, tandis que les femelles signalent ainsi leur position dans l'herbe. Pour éviter tout flirt avec un partenaire d'une autre espèce, chacune clignote à un rythme et avec une intensité particuliers. Ainsi, le mâle Photinus macdermotti emet-il 2 flashes séparés par 2 secondes, quand la femelle attend, elle, environ une seconde avant de répondre par un seul flash. La couleur du signal lumineux des lucioles varie aussi légèrement selon l'espèce (elle peut être jaune, verte, bleue...). Pour améliorer les chances de rencontres entre partenaires, les mâles de certaines espèces comme Photinus carolinus clignotent en groupe, de façon synchronisée : ce qui permet aux femelles de les détecter, même en présence d'un très grand nombre de mâles d'autres espèces. Les espèces qui ne s'allument pas, elles, utilisent des phéromones à la place de la lumière. La bioluminescence peut également être "détournée" par certaines espèces qui attirent alors des mâles d'autres espèces pour les manger. C'est le cas des femelles Photuris versicolor et P. bethaniensis, qui imitent les signaux lumineux des femelles P. macdermotti pour attirer les mâles de cette espèce. Enfin, la bioluminescence peut aussi servir à éclairer les sites d'atterrissage et de ponte. Des chercheurs, comme l'entomologiste américain James Lloyd, suggèrent également que cette bioluminescence pourrait intimider de potentiel prédateur, qui verraient dans cette émission lumineuse un risque de toxicité...
K.B. - SCIENCE & VIE > Janvier > 2012 |
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