Monde ANIMAL (Eucaryotes Invertébrés) : ARTHROPODES, Hexapoda,
Insecta : Près de 1,3 million d'espèces (près de 10.000 nouvelles espèces inventoriées par an).
Pterygota, Neoptera, Lépidoptères (43 sup-fam, 136 fam, 155.100 à 174.233 espèces)

Des Papillons bien Connus

Si Transparents, si Visibles Papillons (Ithomiini)

N.H. - LE MONDE > 22 Décembre > 2021

La Petite Tortue ou Vanesse de l'Ortie (Aglais urticae)

SCIENCE & VIE DÉCOUVERTES HS N°17 > Avril-Juin > 2021

Greta : La Force Gracile

P.E. - NATIONAL GEOGRAPHIC N°234 > Mars > 2019

Le Papillon de nos Jardins Vole jusqu'en Éthiopie
La Belle-Dame ou Vanesse des Chardons (Vanessa cardui)

Y.S. - SCIENCE & VIE N°1191 > Décembre > 2016

Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)

RUSTICA N°2362 > 3 Avril > 2015

La Vie Secrète des Papillons

LES MYSTÈRES DE LA SCIENCE > Avril-Mai > 2015

Brun des Pélargoniums, Terreur des Balconnières

Photogénique, c'est le premier mot qui vient à l'esprit de tout photographe croisant ce petit brun qui nous arrive d'Afrique du sud et qui n'est pourtant pas migrateur. Futé, c'est en passager clandestin qu'il a fait la traversée et pointé le bout de ses antennes qu'il a par ailleurs fort jolies - dans l'hexagone. Partons à la découverte de l'envahisseur.

Tout comme les azurés, le Brun des Pélargoniums (Cacyreus marshalli, Butler 1898) appartient à la famille des Lycænidæ. Il a d'ailleurs des faux airs d'Azuré porte-queue (lampides boeticus). Il mesure environ un centimètre de haut ailes fermées et s"étende peu à peu à toute la France métropolitaine au gré des transports de Pélargoniums (appelés couramment, mais improprement, Géraniums). Si sa présence est motif de détresse pour certains jardiniers, elle est une aubaine pour les photographes pratiquant la macrophotographie et, plus particulièrement, pour les amoureux de papillons. Non seulement le Brun des pélargoniums est d'une élégance rare (voyez les fines nuances de sa robe qui vont de l'ocre brun au beige clair délicat), mais il vole parfois jusqu'à 9 mois par an. De quoi ravir les macroteux en manque de sujet.

Discrète mais vorace progéniture : Pondus isolément, les oufs du Brun des pélargoniums sont particulièrement petits. Leur taille n'excède pas 0,5 mm. dès lors, sur une feuille de Géranium lierre de moins de 3 cm de diamètre, on les distingue à peine. Il n'est pas plus aisé de repérer ses larves avant leur deuxième voire troisième stade car, dès leur éclosion, elles pénêtrent dans la feuille pour la manger de l'intérieur, et sont si petites qu'il est presque impossible de les voir l'oil nu. Comme chez tous les papillons, seules les larves causent des dégâts. Ajouté au fait que cela explique pourquoi les gens aiment les papillons mais pas leurs chemilles.
Pas si tendre : Plusieurs cas de cannibalisme m'ont été signalés par mon amie Sandrine Gros. Des chemilles - du dernier stade (les plus grandes) peuvent manger les jeunes chrysalides si elles tombent sous leurs mandibules ou si la nourriture vient à manquer. Toutefois, ces comportements sont observés en conditions d'élevage. Quoiqu'il en soit, le cannibalisme existe bel et bien chez certaines espèces, par exemple, la chemille du Trapèze (Cosmia trapezina) a pour mets de prédilection la chemille de la phalène brumeuse (Operophtera brumata). Protéine, quand tu nous tiens.
La plante hôte : L'importation des Pélargoniums, sans doute un peu aidée par le réchauffement climatique, a permis depuis les années 1990 au petit envahisseur de coloniser peu à peu la France. Et rien ne semble en mesure de l'arrêter. Il trouve de la nourriture partout, même en ville puisque tout le monde ou presque fleurit son balcon.

S.H. - NAT IMAGES > Octobre-Novembre > 2013

Le Retour gagnant d'un Papillon Disparu depuis 30 ans

Ce grand papillon bleu, l'Azuré du serpolet, a été réintroduit avec succès en Grande-Bretagne, où il avait disparu depuis 30 ans. Oxford, 15 Juin.

Confirmé aujourd'hui, ce sauvetage tient à une étonnante découverte, faite par l'équipe de Jeremy Thomas de l'université d'Oxford : l'herbe était trop haute de quelques centimètres ! En Grande-Bretagne, leséleveurs ont en effet petit à petit cesser de faire paître leurs bêtes et un virus a décimé les populations de lapin dans les années 1950. L'herbe a donc poussé, faisant de l'ombre au sol qui, lui, s'est refroidit de 2 ou 3°C.
Il n'en fallait pas moins pour faire fuir la fourmi Myrmica sabuleti. Or, sans elle, l'azueé du serpolet ne peut survivre ! Les larves du papillon Maculinea arion bernent la fourmi en sécretant des molécules spécialisées : elles se font passer pour de la nourriture afin d'être emmenées dans la fourmilère, où elles vivent 10 mois à l'abri avant de prendre leur envol. Pour sauver l'azuré, les chercheurs ont donc d'abord réhabilité leur biotope et fait revenir Myrmica sabuleti, avec lesquelles le papillon vit en symbiose.

Résultat : en 2008, le grand papillon bleu occupait 30 % de territoire en plus qu'en 1950. De quoi blanchir les collectionneurs, autrefois accusés de sa disparition.

R.B. - SCIENCE & VIE > Août > 2009
 

   
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