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Oui ! Si l'on met de côté les maladies sexuellement transmissibles, le sexe serait même bénéfique à plus d'un titre ! Le sexe est une inépuisable source de mystère pour les scientifiques, qu'ils soient neurologue, évolutionnistes, biologistes ou médecins... Mais il est aussi pour chacun d'entre nous un sujet de curiosité et d'interrogations. En 2005, le psychologue américain Stuart Brody a ainsi demandé a une cinquantaine de personnes de noter pendant quinze jours leurs pratiques intimes avant de les soumettre a un test de stress. Résultat : plus la fréquence des rapports sexuels était importante, moins elles étaient stressées. En 2007, l'épidémiologiste nigérien Akinwale s'est intéressé quant a lui aux symptômes de 76 femmes ménopausées et les a invitées a prendre note de leur sexualité pendant deux ans. Il a alors remarqué que la fréquence des bouffées de chaleur diminuait chez celles qui avaient au moins un rapport par semaine... MOINS D'ARRÊTS CARDIAQUES L'interprétation de ces deux études doit toutefois être nuancée. D'abord, parce que les données sur l'activité sexuelle proviennent des sujets eux-mêmes. Ensuite, parce que le nombre de personnes étudiées est petit. Sur ce point, les travaux du Britannique Shah Ibrahim prêtent moins le flanc à la critique. Entre 1979 et 1983, son équipe a interrogé 914 hommes âgés de 45 a 59 ans, notamment sur leur vie sexuelle. Or, en les suivant, les chercheurs ont constaté dix ans plus tard que les hommes qui déclaraient avoir au minimum deux rapports sexuels par semaine avaient deux fois moins de risques d'être victimes d'un arrêt cardiaque que ceux qui étaient moins actifs. PARAÎTRE DIX ANS PLUS JEUNE La sexualité pourrait également protéger du cancer de la prostate, d'après l'épidémiologiste américain Michael Leitzmann : en 2004, à la suite d'une étude portant sur plus de 29.000 hommes âgés de 46 à 81 ans au début de l'étude, son équipe a observé qu'une activité sexuelle régulière (au moins 7 éjaculations par mois) réduit le risque d'un tel cancer. Seul bémol : bien que menée sur un échantillon bien moins significatif (800 hommes), une étude britannique a montré en 2009 qu'une sexualité débridée durant la vingtaine et la trentaine risque d'aboutir au résultat opposé ! Le sexe protégerait donc les hommes au-delà de 40 ans, mais les exposerait davantage au cancer de la prostate avant.
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