Le visage d'une femme est camouflé dans ce tigre. Cherchez bien... Ça y est, le visage que l'on distingue à gauche, entre l'œil et l'oreille du tigre, vous saute aux yeux ! Pourtant, vous avez eu du mal à le trouver, et ce, malgré la formidable capacité de notre cerveau à identifier les visages. Mais là, il est de profil, alors que ce sont les visages de face que nous reconnaissons le plus facilement.
Saurez-vous trouver la deuxième girafe cachée dans cette image ? Besoin d'un petit indice ? Regardez bien les taches sur le cou de l'animal. Ça y est, vous avez vu... ou plutôt lu !
Si ce visage triste et flou vous semble normal, cachez la coiffe et vous découvrirez qu'il s'agit de 2 amoureux qui s'embrassent... Vous n'y avez vu que du feu parce que, pour identifier un visage, notre cerveau va très vite : deux régions sombres horizontales pour les yeux et la bouche, entre les deux une verticale ou oblique pour le nez, lui suffit. Ajoutez-une coiffe qui délimite un contour de visage, un peu de flou pour brouiller les pistes, et vous avez un traquenard idéal.
Les petits disques clignotent en blanc et bleu. Sauf ceux du cercle central. Quand vous les fixez, les petits disques restent bien blancs mais dès qu'ils sont vus du coin de l'œil, ils se colorent en bleu par intermittence. Cette illusion rappelle par bien des aspects la grille de Hermann : des taches sombres, qui n'apparaissent qu'aux intersections et qui s'effacent quand on les fixe. Mais l'aspect clignotant des disques a convaincu les spécialistes que, dans cette illusion, d'autres mécanismes sont en jeu. Lesquels ? Et le responsable est-il notre cerveau ou notre rétine ? Malheureusement, le mystère demeure.
Vous ne rêvez pas ! Des roues multicolorent tournent... pourtant elle sont imprimées sur cette page. La preuve ! Fixez en une, elle se fige...
Ces coccinelles ne tiennent pas en place. Pour les calmer, il faut les fixer. Que ce soit les coccinelles ou leurs taches, vous avez sans doute remarqué qu'elles sont cernées de noir d'un côté et de blanc de l'autre. En clair, on se retrouve dans la situation de "suivez la flèchex", et des Serpents tournoyants. Et l'on remarque à nouveau que c'est notre vision périphérique qui est surtout sensible à ce type d'illusion. Les infos venues de la fovéa, la partie de la rétine solicitée quand on fixe son regard, sont plus précises : il n'a plus de décalage dans la réception des signaux en fonction de leur contraste. Voilà pourquoi les coccinelles se mettent au garde à vous quand on les regarde droit dans les taches.
Elle vous aspire, encore et encore. N'ayez crainte, elle ne vous mangera pas. Par contre, elle pourrait bien vous donner mal au cœur. Vous avez sans doute reconnu la séquence magique de couleurs utilisée dans les Serpents tournoyants pour créer du mouvement : noir - couleur foncée - blanc - couleur claire - noir, avec ici du violet foncé et du vert clair. Quand la bordure violette est à l'intérieur de la noire, le mouvement va vers le centre, et cette partie de fleur semble se contracter.
Oulah, le décor ondule de partout ! Pourtant, toutes les lignes sont droites. Comment ce mur peut-il paraître tellement de guingois ? Depuis plus 30 ans, les chercheurs s'interrogent. Cette illusion s'inspire de la découverte du spécialiste anglais Richard Gregory en 1979 : en observant les briques noires et blanches du mur d'un café à Bristol, il s'aperçut que leur agencement donnait l'impression que les rangées s'évasaient tantôt à gauche, tantôt à droite (photo en bas à gauche. D'où son nom : illusion du mur de café ! La recette ? Faites alterner sur une ligne pavés sombres et pavés clairs ; recommencez au-dessus, en décalant ces pavés par rapport à ceux de dessous - attention, le décalage ne doit pas être d'un carré entier, sinon l'illusion disparaît. L'ingrédient secret est le mortier, la ligne qui sépare chaque rangée. Il ne doit pas être plus foncé que les pavés sombres, ni plus clair que les pavés clairs. Le truc du chef : pour obtenir des ondulations, vous devez faire varier la taille des carrés d'une rangée à l'autre. Ainsi, le décalage ne sera plus le même tout au long d'une ligne. Car c'est justement le degré de décalage qui détermine si la ligne de mortier est perçue comme montante ou descendante. Vous savez tout, alors à vos briques et à vos truelles...
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