Monde ANIMAL - Eucaryotes - Invertébrés
Chordata, Olfactores, Tunicata (1300 espèces dont 1230 caducicordés)

Les Tuniciers ou Tunicates
Tunicata (3 classes, 7 ordres, env 1300 espèces)

Drôles de Bêtes

10.000 nouvelles espèces vivantes sont découvertes chaque année par l'homme.

À l'image de ces tunicates, d'étonnants animaux planctoniques translucides, observés par une équipe de scientifiques lors d'une expédition dans les eaux de l'Antarctique.

Au cours de leur exploration des fonds marins, jusqu'à 2000 mètres de profondeur, les chercheurs ont en fait relevé la présence de nombreuses créatures étranges jusqu'ici inconnues.

Mais se caractérisant quasi toutes par leur gigantisme.

CHOC > Mars > 2008

Il Existe des Génomes d'un Autre Ordre (Oikopleura dioica)
GENETIQUE

Alors que les génomes étudiés jusqu'ici présentaient le même type d'organisation, celui d'Oikopleura dioica surprend les chercheurs. Les rayons UV auraient fait muter le génome de ce zoolancton transparent.

Qui aurait cru que l'analyse du génome d'une espèce de zooplancton nous amènerait à repenser le fonctionnement du nôtre ? Celle du génome très particulier d'Oikopleura dioica, animal marin microscopique de la famille des tuniciers, anéantit en tout cas quelques certitudes à ce sujet.

En effet, l'arrangement désordonné de ses gènes sur ses chromosomes, ainsi que des différentes séquences d'ADN au sein même de ces gènes, renverse totalement l'idée répandue qu'une seule organisation est possible pour les génomes d'animaux. Il faut dire que "ceux séquencés ces quinze dernières années se révélaient quasiment tous organisés de la même manière, chez l'éponge comme chez l'homme", justifie le généticien Daniel Chourrout, qui a participé à l'étude. La structure inédite du génome d'Oikopleura dioica démontre au contraire que "dans l'assemblage de Lego que constituent les génomes, d'autres ordres sont en fait possibles". Pourquoi alors, de manière générale, des animaux aussi éloignés que l'éponge et l'homme ont-ils conservé une organisation similaire ? Tout simplement parce que "celle-ci évolue très lentement", répond le chercheur. Le génome d'Oikopleura dioica aurait quant à lui muté exceptionnellement vite, probablement du fait de la sensibilité de cet animal transparent aux rayons UV traversant la surface des océans, et de la défaillance de son système enzymatique de réparation des mutations, induites notamment par ces UV. Cette particularité fait d'Oikopleura dioica un excellent modèle pour tenter de percer le mystère de l'évolution des génomes, et ainsi révéler l'histoire du nôtre.

E.A. - SCIENCE & VIE > Février > 2011
 

   
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