Depuis 72 ans, les biologistes tentaient de répondre à l'interrogation posée en 1936 par le biologiste sir James Grey : comment fait le dauphin pour atteindre les 35 km/h alors que sa masse musculaire n'est pas suffisante pour vaincre la trainée d'eau provoquée par sa vitesse ?

Grey pensait que l'explication ne pouvait venir que de la consistance de la peau. Timothy Wei, professeur à l'Institut polytechnique de Rensselaer (États-Unis), a résolu l'énigme en mobilisant des technologies très sophistiquées.

Le chercheur a filmé le passage d'un dauphin à travers une eau comportant des millions de petites bulles d'air. Les ordinateurs ont ensuite pu déduire l'effort de l'animal à partir du mouvement des bulles. La solution est presque décevante : les dauphins ont en réalité une musculature dix fois plus puissante que ne le pensait Grey. Fin de l'énigme.

En Nouvelle-Zélande, Moko le dauphin est un héros.

Et pour cause, le mammifère est parvenu à guider vers les eaux profondes deux baleines échouées sur la plage de Mahia, et qui avaient résisté à de multiples tentatives d'éloignement par des spécialistes des animaux.

C'est le premier cas connu d'un tel comportement. Environ 700 baleines s'échouent chaque année sur les plages de Nouvelle-Zélande. Les écologistes imputent le phénomène au déplacement des bancs de sable qui perturbe le sens d'orientation des cétacés.

Leur vigilance auditive et visuelle a été sollicitée pendant 120 heures...

C'est bien connu : les dauphins ne dorment que d'un hémisphère cérébral. Ce qui l'est moins, c'est qu'ils peuvent rester vigilants... pendant cinq jours consécutifs ! Des chercheurs américains et israéliens ont testé leur vigilance auditive et visuelle.

Après 120 heures d'expérience continue, les dauphins répondaient correctement et ne montraient aucun signe de privation de sommeil. Contrairement aux scientifiques ?