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Les Amas Galactiques

Amas de Galaxies de Persée

LE MONDE > 15 Novembre > 2023

Un Superamas de Galaxies existant au Début de l'Univers surprend les Astronomes

S.C.-Z. - L'ASTRONOMIE N°122 > Décembre > 2018

Les Amas de Galaxies

Les galaxies ne sont ni isolées, ni uniformément distribuées dans l'espace, mais elles sont attachées par les puissants liens de la gravitation à leurs compagnes de route cosmique.

Des groupes, des amas, des amas géants de galaxies se sont ainsi formés depuis le big-bang.

Ils comptent des dizaines, des centaines, voire des milliers de membres, en lente rotation autour d'un centre de gravité commun, généralement occupé par une galaxie géante qui absorbe progressivement les galaxies passant à sa portée.

A.D. - SCIENCE & VIE > Juin > 2012

Des Collisions sont bien à l'Origine des Gros Amas d'Étoiles

L'amas M80 contient plusieurs centaines de milliers d'étoiles (->).

Les galaxies, comme notre Voie lactée, contiennent des dizaines, parfois des centaines d'amas dits "globulaires", dans lesquels la concentration d'étoiles est phénoménale : plus de 1000 fois supérieure à la concentration galactique moyenne. Leurs étoiles, âgées de plus de 13 milliards d'années figurent parmi les plus anciens astres observables. Et jusqu'à présent, leur origine demeurait mystérieuse. Seul un événement particulièrement violent a pu les rapprocher à ce point. Au premier rang des mécanismes généralement invoqués : les collisions galactiques fréquentes à cette époque. Mais si les ondes de marée gravitationnelles créées par la collision compriment le gaz et la poussière, déclenchant la formation d'étoiles rapprochées, elles les dispersent aussi. Lequel de ces effets prend le dessus ? Via des simulations numériques, des astrophysiciens allemands et hollandais ont établi que les collisions favorisent bien l'apparition d'amas globulaires, et qu'elles en dispersent aussi une grande partie... sauf les plus gros amas, qui comptent entre 1000 et des dizaines de millions d'étoiles. Un chiffre plutôt conforme aux observations, puisqu'on n'avait jamais vu d'amas globulaire de moins de 10.000 étoiles.

A.D. - SCIENCE & VIE > Juin > 2012

Un Incroyable Carambolage Cosmique a été Reconstitué

L'amas de Pandore, ou Abell 2744, résultat d'une série de collisions, est composé de galaxies (en blanc), de gaz chaud (en rose) et de matière noire (en bleu).

Le chaos d'un enchevêtrement d'amas de galaxies représente une mine d'informations exceptionnelles. Une équipe internationale d'astronomes appointés quatre télescopes terrestres et spatiaux sur l'un des amas les plus intrigants, l'amas de Pandore. Ils ont déterminé que cet amas serait en fait le résultat d'une série de collisions impliquant pas moins de quatre amas de galaxies, et qui a duré 350 millions d'années ! L'équipe à cartographier les trois types de matières qui constituent les amas : celle visible sous la forme de galaxies (5 %) le gaz (20 %), observables en rayons X, et surtout la matière noire (75 %), invisible et qui ne se manifeste qu'à travers ses effets gravitationnels sur la lumière des galaxies. Or, il semblerait que les différents types de matières de Pandore se soient séparés pendant le carambolage. Un cas qui n'avait jamais été observé ! Pourra-t-on bientôt en savoir plus sur la façon dont matière visible et matière noire interagissent ? Patience, les astronomes commencent tout juste à ouvrir la boîte...

C.M. - SCIENCE & VIE > Octobre > 2011

Quatre Amas Galactiques se Percutent

Grâce à trois télescopes de la Nasa, une collision cosmique d'une ampleur encore jamais observée a pu être reconstituée en 3D. Les trois amas les plus petits (en blanc et violet) "tombent" sur le plus gros (en bleu) pour finalement fusionner avec lui.

Voilà le plus impressionnant carambolage qui ait été observé dans l'Univers ! Selon les équipes américaines qui ont surpris ces quatre amas de galaxies en pleine action, ou plutôt en pleine interaction, les trois plus petits sont en train de fusionner avec le plus gros (à gauche de l'image), en lui tombant littéralement dessus. La mêlée se joue à 5,4 milliards d'années-lumière de chez nous, dans la constellation du Cocher. Discerner les quatre amas dans ce fouillis de galaxies n'a pas été une mince affaire ! Mais les données en rayons X fournies par le télescope Chandra, et celles en lumière visible récoltées par les télescopes Hubble et Keck, ont permis aux chercheurs de reconstituer la dynamique du système en trois dimensions. Celui-ci se trouve à l'extrémité d'une sorte de fleuve de galaxies d'une longueur de quelque 13 millions d'années-lumière ; un filament galactique. Deux des amas au moins semblent tomber depuis ce même filament, alors que le dernier pourrait venir d'un autre, plus petit. Ce dernier amas, sensiblement plus rapide que ses voisins, n'en serait qu'aux prémices de sa chute. Mais il finira, comme les autres, noyé dans un seul et énorme "superamas", dans plusieurs milliards d'années. D'ici là, le maelstrom cosmique, s'il n'a que peu de chances de provoquer des fusions de galaxies ou même des fusions d'étoiles, donnera lieu à de belles et spectaculaires flambées stellaires.

A.O. - SCIENCE & VIE > Juillet > 2009
 

   
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