La Fonte de l'Antarctique

Le Pôle Sud a Chaud

TERRE SAUVAGE N°380 > Septembre > 2020

Débâcle Glaciaire en Antarctique

L'ESSENTIEL DE LA SCIENCE N°45 > Mai-Juillet > 2019

Une Cavité Géante se creuse dans un Glacier

TERRA DARWIN N°2 > Mars-Avril > 2019

Un Trou dans l'Antarctique

L.C. - SCIENCES ET AVENIR N°865 > Mars > 2019

L'Antarctique Dégèle aussi en Hiver

A.D. - SCIENCE & VIE N°1210 > Juillet > 2018

Il Neige de moins en moins en Antarctique

SCIENCE MAGAZINE N°57 > Février-Avril > 2018

Si l'Antarctique Fondait...


NATIONAL GEOGRAPHIC N°214 > Juillet > 2017

La Bombe à Retardement


V.N. - SCIENCE & VIE N°1189 > Octobre > 2016

La Glace du Pôle Sud Fond 3 fois plus Vite qu'il y a 20 Ans

La baie d'Amundsen, dans l'ouest de l'Antarctique, est connue pour être la zone où l'accélération du flux de glace vers l'océan est la plus forte.

Mais chiffrer cette hémorragie était difficile : la vitesse des glaciers est très variable, elle diffère entre leur centre et leur périphérie, et l'épaisseur de la glace qu'ils charrient (plusieurs centaines de mêtres) est difficile à mesurer précisément. Une équipe de chercheurs américains, français et néerlandais vient pourtant de réaliser une estimation fiable : entre 1992 et 2013, les glaciers de la région ont déversé en moyenne 83 milliards de tonnes (83 Gt) de glace par an. Et ce phénomène s'accélère : sur ces 21 années, ils ont perdu en moyenne chaque année 6,1 Gt de plus que l'année précèdente. Ce qui donne, sur la fin de la période, un accroissement de la perte annuelle de 16,3 Gt. Pour obtenir ces chiffres, les chercheurs ont croisé quatre approches différentes et puisé dans des données très variées - cette zone glaciaire est sans doute la plus étudiée du monde -, fourmies par les satellites et par les survols aériens instrumentés...

Y.S. - SCIENCE & VIE N°1170 > Mars > 2015

La Fonte de L'Antarctique est Irréversible

La fonte des glaciers qui s'accélère en Antarctique de l'Ouest a atteint un point de non-retour.

Telle est la conclusion sans appel de l'étude dirigée par Eric Rignot, du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, qui a compilé les données de quarante années d'observations des six plus grands glaciers de la mer d'Amundsen.
En cause : l'amincissement des plateformes de glace qui prolongent les glaciers dans l'océan. Attachées au socle rocheux situé bien en dessous du niveau de la mer, elles entrent en contact avec les eaux qui se réchauffent du fait du changement climatiqne, et fondent. Leur diminution limite dès lors leur capacité à freiner l'avancée des glaciers dans la mer, lesquels s'écoulent désormais plus vite, formant des plateformes de glace de plus en plus minces... ce qui accélère d'autant leur écoulement. Un cercle vicieux qui devrait conduire à la fonte totale de cette partie de l'Antarctique. Ces six grands glaciers contribueraient, à eux seuls, à une hausse du niveau des océans de 1,2 m ! Pour la fin du siècle, le chercheur estime que l'élévation devrait atteindre le haut de la fourchette des dernières prévisions du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : 98 cm.

P.L. - SCIENCE & VIE N°1162 > Juillet > 2014

L'Antarctique s'échappe par des Canaux Géants

Des chercheurs britanniques ont découvert que les profondeurs glacées de l'Antarctique sont parcourues par des canaux titanesques.

Hauts de 250 m et larges de 300 m, ils s'étirent sur des containes de kilomètres. C'est en cherchant à comprendre comment les eaux de fonte s'écoulent sous les glaciers recouvrant le continent, que les scientifiques les ont identifiés. Intrigués par des sortes de corridors repérés à la surface d'une plate-forme glaciaire grâce à des images satellites, ils ont réalisé des relevés de toute la zone à l'aide des radars aériens. Les plates-formes glaciaires constituent le prolongement marin des glaciers : arrivés au bout leur course terrestre, ceux-ci déversent leurs glaces dans l'océan, elles forment des plaques d'eau douce gelée épaisses de plusieurs centaines de mètres. En dévoilant l'intérieur d'une de ces dalles de glace, le radar a révélé l'existence des canaux. D'après les chercheurs, ils naîtraient lorsque les eaux qui coulent sous le glacier plongent dans l'océan. Un panache d'eau marine, plus chaude, se forme alors et remonte vers la base de la calotte de glace, y creusant progressivement un canal. Ce canal sera ensuite emprunté par les eaux de fonte, qui contribueront encore à son élargissement.

L.C. - SCIENCE & VIE N°1155 > Décembre > 2013

Fonte des Glaces

415 m² de banquise Antarctique se sont effondrés.

Phénomène rarissime, un énorme bloc du plateau de Wilkins - une vaste banquise qui s'étend sur 13.000 km² au sud-ouest de la péninsule antarctique - s'est détaché !

Le pan éffondré représente la superficie de 415 m², soit 4 fois celle de Paris ! La dislocation aurait commencé le 28 février. En se décrochant du bord du plateau, un premier morceau devenu un iceberg de 41 km de long par 2,5 de large en a entraîné d'autres dans sa dérive.
Les scientifiques du Centre national de la neige et de la glace de l'université du Colorado incombent le phénomène au réchauffement climatique et aux vagues de l'océan. Selon eux, une grande partie de la banquise n'est plus soutenue que par une fine couche de glace qui pourrait, en cas de débâcle, conduire à la disparation de près de la moitié du plateau Wilkins dans les prochaines années.
En cinquante ans, plus de 13.000 km² de banquise antarctique ont disparu. Cette fonte accélérée pourrait donc contribuer à la montée du niveau des océans. Selon certaines projections, plutôt alarmistes, au rythme actuel - plus de 3 millimètres par an entre 1996 et 2006 -, la montée des eaux pourrait atteindre 1,40 mètre d'ici à la fin du siècle.

CHOC N°107 > Mai > 2008

D'immenses Lacs Souterrains drainent l'Antarctique

2000 milliards de litres d'eau ont ainsi été évacués vers l'océan entre 2003 et 2006, par un lac mis en évidence sous les glaces de l'Antarctique ouest par l'Américaine Helen Fricker.

Un vaste réseau de lacs communicants a été décelé à 1 kilomètre de profondeur grâce à l'observation des variations du niveau de la surface de la calotte polaire par l'altimètre laser du satellite ICESat.

Des mouvements verticaux, pouvant atteindre 10 mètres, induits par le déplacement d'eau pressurisée d'un réservoir subglaciaire à l'autre. De quoi mieux évaluer la contribution de l'Antarctique à l'élévation du niveau marin.

E.N. - SCIENCE & VIE > Mai > 2007

La Plus Vieille Glace Exhumée

B.B. - SCIENCE & VIE > 2006
 

   
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