En Antarctique la Neige est Rouge |

A.-S.T. - SCIENCES ET AVENIR N°878 > Avril > 2020 |
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L'Antarctique était Pollué au Plomb dès 1889 |
Vingt-deux ans avant sa conquête par le Norvégien Roald Amundsen en 1911, le pôle Sud était déjà contaminé par le plomb.
En analysant des carottes de glace avec une précision inégalée, Joe McConnell et son équipe du Desert Research Institute (États-Unis) ont pu dater le début de cette pollution. C'est en 1889 que la teneur en plomb triple, que ce soit sur la côte ou à l'intérieur du vaste contiment blanc. Mieux, les chercheurs sont parvenus à déterminer la source, unique, de cette contamination : le gisement d'argent et de plomb de Broken Hill, dans le sud de l'Australie, été transporté par les vents sur des milliers de kilomètres avant de retomber sur le pôle Sud. Au cours du XXè siècle, les sources de pollution se sont diversifiées. Au total, 660 tonnes de ce métal toxique ont été déposées en Antarctique en 130 ans. Mais grâce aux réglementations visant à réduire les émissions industrielles de plomb dans l'atmosphère notamment l'interdiction de l'essence plombée, la pollution en Antarctique décline depuis les années 1990.
S.F. - SCIENCE & VIE N°1165 > Octobre > 2014 |
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Une Stalagtite de Glace en Antarctique |

Alors qu'il tournait un documentaire dans la mer de Ross, en Antarctique, le naturaliste David Attenborough a capturé pour la première fois en images la formation d'une stalactite de glace qui s'étire jusqu'au plancher océanique, emprisonnant dans ses cristaux les étoiles de mer et crustacés qui le tapissent.
Les stalactites sous-marines se forment sous la banquise lors de la prise en glace de l'océan. La température de l'air est alors bien inférieure à celle de la mer.
Lorsque les cristaux se forment à la surface de l'océan, ils exsudent par des trous sel et impuretés qui se mélangent alors à l'eau de mer, formant un milieu dense et très froid. Celui-ci coule, entraînant le gel de l'eau et des formes de vie à son contact.
S.R. - SCIENCES ET AVENIR N°779 > Janvier > 2012 |
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Février 2009, TERRE DE LA REINE-MAUD, ANTARCTIQUE
Sur sa crête rocheuse, la station PRINCESS ELISABETH attend l'hiver austral, le premier pour cette base polaire belge inaugurée le 15 février dans la partie norvégienne du continent Antarctique.
Particularité : elle est alimentée en électricité et en eau grâce à huit éoliennes et 400 m² de panneaux solaires, de quoi limiter les rejets de gaz à effet de serre.
Sur place, les scientifiques étudieront particulièrement l'évolution des glaces, une démarche essentielle pour comprendre l'evolution climatique.
CHOC N°118 > Avril > 2009 |
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