Les Glaciers d'Asie (Himalaya)

Karakoram : Les Seuls Glaciers qui Avancent

C.A. - ÇA M'INTÉRESSE N°512 > Octobre > 2023

80 % des Glaciers de l'Himalaya Menacés

A.G. - LE MONDE > 21 Juin > 2023

L'Everest Touché par le Réchauffement

C.T. - LE MONDE > 22-23 Novembre > 2020

L'Himalaya visible à 200 km

M.B - SCIENCE ET AVENIR N°879 > Mai > 2020

L'Himalaya Menacé par le Réchauffement Climatique

TERRA DARWIN N°3 > Mai-Juin > 2019

Tibet : Glissade des Glaciers

S.B. - POUR LA SCIENCE N°485 > Mars > 2018

Le Bilan des Glaciers d'Asie

POUR LA SCIENCE N°480 > Octobre > 2017

Le Baromètre des Glaces Tibetaines

Des chercheurs ont découvert que les glaciers tibétains recueillent la pollution selon les vents dominants.

Ainsi, les composés toxiques PFASs y ont crû jusqu'aux années 1980 côté européen, puis décru au gré de lois restrictives, alors qu'ils apparaissent côté asiatique.

SCIENCE & VIE N°1172 > Mai > 2015

Les Glaciers Himalayens ne se Portent pas si Mal

Entre 2003 et 2008, les glaciers de l'Himalaya se sont allégés de près de 12 milliards de tonnes par an. Une fonte trois fois inférieure aux précédentes estimations réalisées à partir de mesures éparses sur le terrain.

Cette fois, ce sont les données altimétriques du satellite ICESat qui ont permis à Andreas Kääb (université d'Oslo, Norvège) d'analyser l'évolution des 60.000 km² de glaciers himalayens. Leur fonte serait donc plus modérée qu'on ne le pensait. Dans le détail, leur épaisseur ne diminue en effet que de 26 cm par an contre 75 cm en moyenne pour l'ensemble des glaciers de la planète. Ils contribuent ainsi pour 1 % à la montée du niveau des océans. Plus étonnant, les glaciers du Karakoram, à l'ouest de la chaîne, ont eux très légèrement grossi pendant cette période sans qu'il n'y ait encore d'explication claire. Le suivi de la santé des glaciers de l'arc himalayen, qui alimentent les bassins de l'Indus et du Gange, est d'une importance stratégique pour cette région parmi les plus peuplée au monde. Il devra être poursuivi au-delà de ces cinq ans d'observation pour pouvoir dessiner une tendance à plus long terme. Mais il faudra attendre pour cela le lancement prévu en 2016 du successeur d'ICESat, dont les instruments de mesure sont tombés en panne en 2009.

P.L. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2012

Certains Glaciers de l'Himalaya Avancent

Dans le massif de Karakoram (Himalaya), plus de la moitié des glaciers stagnent ou avancent.

Le réchauffement climatique n'est pas toujours synonyme de fonte des glaces. Pour preuve, dans l'Himalaya, certains glaciers stagnent, voire avancent ! C'est ce qu'a découvert Dirk Scherler (université de Postdam, Allemagne) en analysant l'évolution de de 286 glaciers à partir d'images satellite prises entre 2000 et 2008. Cette observation concerne principalement le massif du Karakoram (nord-ouest de l'Himalaya), dans lequel plus de la moitié des glaciers sont stables ou progressent. Dans les autres massifs en revanche, 65 à 87 % des glaciers reculent. Pourquoi un tel contraste ? Cela tient surtout aux différences de topographie et de climat au sein de la chaîne himalayenne, mais pas seulement. Un autre facteur, longtemps négligé, influerait sur l'évolution des glaciers : la quantité de débris rocheux à leur surface. "Ceux qui en sont en partie recouverts voient leur recul diminuer", explique Dirk Scherler. Contrairement à la suie ou aux poussières, ces fragments de roche, de plus grande taille, protègent la glace des rayons du soleil, limitant la fonte. Quant à ceux qui progressent, "une surveillance sur le long terme est nécessaire pour expliquer ce comportement anormal". Les scientifiques devront désormais tenir compte de ces débris rocheux pour mieux prédire la fonte des glaces et son impact sur leurs réserves en eau.

M.K. - SCIENCE & VIE > Août > 2010

La Fonte des Glaciers d'Asie sera finalement Moins Grave

Ce ne sont pas les glaciers qui constituent l'essentiel des cours d'eau asiatiques, mais la mousson.

La fonte des glaciers asiatiques n'aura finalement qu'un faible impact sur le niveau des cours d'eau, et donc sur la quantité d'eau douce disponible sur ce continent. En 2007, une étude avait pourtant prédit que leur fonte rapide impliquerait dans un premier temps une forte augmentation du niveau des cours d'eau, puis une diminution importante et durable du fait du rétrécissement considérable des glaciers.
Mais une étude néerlandaise vient de montrer que la raréfaction des glaciers ne bouleversera pas le niveau des cours d'eau, car ceux-ci sont essentiellement constitués d'eau de pluie et dépendent donc davantage de la mousson que des glaciers. L'eau glaciale, composée de la fonte des neiges saisonnières et de celle des glaciers (cette dernière pour un maximum de 40 %), ne représente qu'un dixième du volume d'eau charrié dans la plupart des fleuves. Pourtant, cette découverte n'est qu'un léger soulagement pour les pays asiatiques. Car, si la fonte des glaciers ne doit avoir que peu d'influence sur leurs cours d'eau, le changement climatique, avec notamment le dérèglement des pluies d'été, constitue toujours une menace. Il y aura donc bien en Asie une diminution de la quantité d'eau douce disponible d'ici à 2050, mais elle sera moins dramatique que prévu.

M.K. - SCIENCE & VIE > Août > 2010
 

   
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