L'homme est directement responsable de 50 à 85 % de la hausse des précipitations enregistrées au cours du siècle dernier entre les latitudes 40° N et 70° N. Les précipitations annuelles ont augmenté de 62 mm en un siècle en Europe du Nord.

Telle est la conclusion de l'étude réalisée par Xuebin Zhang, du Climate Research Division à Toronto (Canada), qui a analysé les modifications observées dans le régime des pluies entre 1925 et 1999, non pas globalement, mais par bandes de latitudes. Les précipitations moyennes annuelles ont ainsi augmenté de 62 mm aux latitudes moyennes de l'hémisphère nord (États-Unis, Europe du Nord, Russie), mais dimumé de 98 mm pour la région tropicale nord (Sahara et Sahel).
Pour quantifier la responsabilité de l'activité humaine, le climatologne a comparé ces données avec divers modèles, incluant ou non les émissions anthropiques de gaz à effet de serre et d'aérosols sulfatés.

Résultat, la variabilité climatique naturelle ne peut expliquer seule les changements. Autre enseignement, les précipitations ont évolué plus rapidement que prévu, ce qui laisse penser que les projections actuelles sous-estiment les modifications à venir.