La Prophétie de l'Eau

DEMAIN LA SOIF DU MONDE !

Il faut être logique et l'envisager comme probable ! Si nous ne faisons rien pour respecter notre environnement, dans moins d'un siècle nous serons obligés d'aller puiser l'eau potable dont nous avons besoin, plus profondément dans les entrailles de la terre car le fluide de vie va manquer : la pollution par les engrais chimiques utilisés dans l'agriculture, les détergents toxiques déversés sauvagement dans nos belles rivières par l'industrie moderne, les dégazages sauvages opérés par des armateurs sans scrupules en pleine mer, d'anciens sites métallurgiques délaissés, dont les sols renferment des quantités inquiétantes de plomb qui peu à peu gagnent nos réservoirs de vie, les nappes phréatiques... Autant de sites bien souvent au passé dérangeant et volontairement occulté par le monde de la finance.
Ignorer notre environnement est dangereux. Dès maintenant, nous pouvons constater que la sécheresse succédant aux gelées parfois tardives, compromet de façon alarmante les récoltes de la plupart des pays.
Un fait est certain, les réserves d'eau s'épuisent et son rationnement est déjà d'actualité. Depuis plusieurs années, les spécialistes de l'approvisionnement en eau s'attendaient à une telle crise, ils regrettent qu'on ne les ait pas écoutés et que l'on n'ait pas suffisamment construit de barrages et de bassins pour récupérer les eaux de pluie.
L'écologie entière est perturbée. Des étangs et des marais disparaissent certains oiseaux migrateurs sont obligés de se détourner des routes traditionnelles à cause du manque d'eau. La sécheresse n'est pas un mythe. Elle est là. Reste à en déterminer les causes. Est-ce un phénomène naturel, ou une conséquence de certains comportements humains ? Il est devenu nécessaire également de changer les mentalités et d'inculquer des notions de civisme vis-à-vis de l'eau. N'oublions pas que nous sommes tous à la base de la dégradation de l'eau potable, les grosses sociétés l'ont fort bien compris et feront tout pour que cela ne change jamais, tant que le potentiel de consommateurs sera toujours le même en supermarché.

Dans un avenir proche, nous ne pourrons plus consommer de fruits ou de légumes, leur niveau de toxicité atteindra des seuils trop dangereux pour la santé !...

Dans sa course à la producton l'homme comme toujours relègue au second plan ce qu'il y a de plus important face aux profits : lui-même. Quand il n'y aura plus personne pour acheter, à qui servira la surproduction ? Plutôt que de la garder dans les frigos de la C.E.E., nous ferions mieux de la distribuer, car la précarité est inquiétante dans ce monde dit civilisé où l'on a encore besoin des "Restos du cour" pour qu'une famille puisse tenter de survivre !
Va-t-on revivre le scénario du célèbre film basé sur une nouvelle de Harry HARRISON, Soleil Vert, avec Charlton HESTON et Edward G.ROBINSON, où le simple fait de rester sous une douche sera un luxe comme de trouver un vrai morceau de bouf, une simple tomate où une feuille de salade.

HISTOIRE D'EAU

Lorsque la terre naît, c'est la nucléosynthèse qui produit les éléments chimiques qui déterminent le stade de la chimiosynthèse : le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote = H20, l'eau est née, et la vie sortit de l'eau. Aujourd'hui on sait qu'elle constitue un peu plus des deux tiers du corps humain et à peu près les trois quarts d'un organisme végétal. Les celtes lui reconnaissaient de grandes vertus et la vénéraient. À l'époque médiévale, les sources étaient protégées de constructions prévenant l'intrusion animale ou de végétaux amenés par le vent. À l'époque, les anciens respectaient le fluide de vie, aujourd'hui l'homme connaît-il encore le sens du respect de l'eau ? On peut même se demander si le mot "respect" n'est pas parti avec l'eau du bain ?... Il est délirant que l'on soit obligé d'acheter de l'eau pour notre consommation personnelle ! Parce que celle de nos robinets n'est pas toujours très bonne pour la santé et qu'elle ferait mauvaise publicité pour les revendeurs de filtres à eaux. Et que l'eau de ville est un marché extrêmement juteux dont certains tirent d'énormes bénéfices ! Alors qu'aujourd'hui nous possédons les moyens écologiques de recycler l'eau sans rien en perdre, "on pourrait l'économiser" à l'aide : d'oxygénateurs, de réservoirs, de dispositifs de filtration, de récupérateurs d'eaux de pluies, d'eaux usées etc... Et s'en resservir pour de multiples usages de la vie quotidienne.

SON SYMBOLISME

Les trois significations symboliques de l'eau sont : Source de vie, purification et régénérescence. Elle est symbole de fertilité et de pureté, elle incarne aussi les énergies inconscientes. Elle peut ravager et engloutir, elle symbolise aussi la dualité du haut et du bas : eau de pluie - eau des mers. La première est pure, la seconde est salée. Au Vietnam l'eau est un médicament et un breuvage d'immortalité. Chez les Aztèques, le sang humain, nécessaire à la régénération périodique du soleil, se nomme Chalchiuati, eau précieuse, c'est-à-dire le jade vert, qui renvoie à la complémentarité des couleurs rouge symbole fondamental du principe de vie avec sa force, sa puissance et son éclat, celle de l'athanor des alchimistes, personnifiant ainsi l'ouvre au rouge, et au vert : entre bleu et jaune le vert résulte de leurs interférences chromatiques. Mais avec le rouge, il entre dans un jeu symbolique d'alternances. Le vert est la couleur du règne végétal se réaffirmant, de ces eaux régénératrices et lustrales, auxquelles le baptême doit toute sa signification. Selon FULCANELLI, la déesse indienne de la matière philosophale, qui naît de la mer de lait, a le corps vert, tout comme la vénus de Phidias. "Le vert est couleur d'eau comme le rouge est couleur de feu."

Dans la pensée des Dogons (peuple vivant sur les hauteurs du Mali) l'eau sèche et la parole sèche expriment la pensée, "la potentialité tant que sur le plan humain que divin". Le symbole de l'eau est une force vitale qui incarne la lumière, la parole, "le verbe générateur" dont l'avatar mythique est la spirale évocatrice de puissance et symbole de fécondité aquatique accompagnant les divinités féminines. Par ailleurs, la spirale porte le nombre 10, elle est le cercle qui change de plan, elle rejoint le symbolisme de la roue, symbole solaire dans la plupart des traditions figurant aussi le changement et le retour des formes de l'existence.
L'eau est toujours associée au symbolisme du chaos originel. Avant de prendre forme, le monde est imaginé comme une sorte d'océan, où toutes les potentialités sont confondues. C'est essentiellement un principe passif et féminin. L'eau des ablutions rituelles, l'eau baptismale nous lave des souillures de la vie et nous permet de revenir en arrière dans une sorte de pré-éxistence.

DE LA FICTION À LA RÉALITÉ

En spéculant dans la science fiction, on peut très bien imaginer quand l'eau potable va réellement nous manquer, que les hommes dans leur ultime folie devront trouver une parade : réduire le taux de natalité, réduire la durée de vie tout comme dans le film l'Age de cristal. Interdire toutes formes de cultures, les piscines municipales, la fréquentation des rivières et autres lacs, les lessives, obligeant la population de cet âpre futur à acheter des vêtements jetables. La vaisselle serait bannie. Pour se nourrir on mangerait des cachets ou des barres de protéines et les parfums de saveurs seraient des odeurs factices se trouvant sur des languettes jointes dans la boite. Attribuer, pourquoi pas, à un individu, un compte à eau fonctionnant comme un compte bancaire, voire même à ce que son salaire à la fin du mois lui soit réglé en eau, ce qui amplifierait les différences sociales et ne changerait rien au fait qu'il y aura toujours une minorité de privilègiés qui ne seront pas concernés par ce genre de directive ! D'autre part, rien n'interdit de penser qu'avant dix ans, des guerres stratégiques éclateront dans de nombreux points du monde, avec pour objectif d'occuper des zones de la planète riches en réserves d'eau. Déjà le Jourdain constitue un enjeu majeur au Moyen Orient !

LES SORCIERS DU CIEL : UN NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL BASÉ SUR LA GUERRE MÉTÉOROLOGIQUE

Le propre d'une guerre est de bouleverser l'équilibre des forces au sein de la société internationale. Un conflit météorologique discret mais efficace se déroule peut-être au dessus de nos têtes sans que nous en soyons actuellement conscients ! Je fus l'un des premiers en France à dénoncer, dans mon livre Les Dossiers de l'Etrange (Editions Robert Laffont), les effets catastrophiques de l'arme à détraquer le temps ; lorsque cet ouvrage fut publié en 1971, peu de gens croyaient en cette réalité. J'écrivais à l'époque :
"Depuis la publication, voilà quelques années, par la revue militaire turque Silahli Kuvvetier Dergisi, d'un article intitulé : Apparition d'une nouvelle forme de guerre la guerre météorologique, les services de renseignement codifient toutes perturbations météo douteuses. Des changements de climat que, jusqu'à présent, nous pensions régis par des lois naturelles peuvent aujourd'hui être régis par autre chose. Par exemple, on peut modifier les conditions climatiques en profitant des différences de température existant entre les couches troposphériques et stratosphériques de l'atmosphère, en créant un vide qui fasse s'élever l'air des zones chaudes de la troposphère et en remplissant ce vide par de l'air froid à moins 800 centésimaux de la stratosphère". Le commentateur de "S.K.D." révélait qu'un savant allemand, le Dr Telleman, prisonnier des Russes puis évadé, assista à des expériences terrifiantes.

Au Caucase, dans une vallée profonde de trois cents mètres,une violente tempête déchaînée artificiellement par des lancements de fusées dans les environs de la vallée, ravagea sous ses yeux toute la nature. Ce désastre provoqué par l'électrisation des hautes couches de nuages, a fait perdre aux montagnes ce qui était jusqu'à présent leur qualité : à savoir un abri sûr. Cinq ans plus tard, en juin 1975, ces propos ne relevaient plus de la science-fiction, mais de la science prévisionnelle, pour ne pas dire de la stratégie. À Moscou, Russes et Américains se réunirent pour se mettre d'accord sur les dangers de la modification techniques de l'environnement à des fins militaires... Cette technique porte un nom angoissant celui de guerre météorologique ou guerre géophysique. Les Américains l'ont utilisée pendant plus de six ans au Vietnam. Leur méthode était simple : l'ensemencement des nuages de la mousson pour faire tomber la pluie sur les territoires occupés par les soldats du Nord, et plus principalement sur la piste Hô chi minh, avant qu'elles ne se déclenchent naturellement, prolongeant ainsi sa durée au delà de la normale. Objectif : provoquer des inondations capables d'emporter les ponts !

VAINCRE LA SÈCHERESSE : LES TRAVAUX OUBLIÉS D'UN CHERCHEUR FRANÇAIS

Le folklore américain, riche en chroniques et en légendes, évoque parfois ces marchands d'eau qui vendaient la pluie aux fermiers les années de sécheresse. Leur action sur les éléments reste à prouver. Plus personne ne se souvient aujourd'hui qu'il existait au centre de recherches atmosphériques de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), une batterie d'engins capables de provoquer la pluie artificiellement, en fabriquant des nuages. Cette invention du Pr Henri Dessens, décédé en 1971, se nommait le "Météotron". C'est en contemplant un tableau d'Albert Dûrer que le Pr. Dessens imagina sa "machine à faire pleuvoir". L'auteur de La Mélancolie avait matérialisé sur sa toile un feu de forêt. Dans le ciel, au-dessus des bois ravagés par les flammes, l'artiste avait peint des cumulus en formation. Henri Dessens fut frappé par ce réalisme, il se rappela avoir constaté, lors d'incendies dans les Landes, la naissance de tels nuages à la verticale des brasiers. Il imagina une immense rampe de chauffage : cent brûleurs d'une puissance totale de 600 mégawatts disposés en carré de 125 mètres de côté. Alimenté en gasoil par une motopompe qui pulse le carburant sous pression, le météotron engendrait en cinq ou six minutes une gigantesque colonne d'air chaud qui entraînait la formation d'un énorme cumulus. La crise du pétrole n'avail pas encore eu lieu à cette époque... Jean Dessens, le fils de l'inventeur reprit les travaux de son père et améliora le rendement du météotron en le rendant opérationnel en montagne, à une altitude de 2000 à 3000 mètres, et en portant la puissance des brûleurs à près de 1000 mégawatts. Lorsque le nuage est né, il ne reste plus qu'à l'ensemencer.
D'après les utilisateurs, le météotron serait également apte à nettoyer l'atmosphère pollué des villes en balayant les poussières et les gaz stagnants au-dessus des concentrations urbaines. L'efficacité de cet engin fut constaté et apprécié par les viticulteurs du sud-ouest de la France, qui subissaient des orages menaçants. Ils les virent déviés de leur route pour les transformer en simples averses. L'idée du Pr. Dessens avait séduit les Américains, à l'époque, ils l'exploitèrent d'une manière beaucoup plus statique et économique en Libye. Les brûleurs furent remplacés par des aires de surchauffe implantées au sol. Les résultats de cette expérience se révélèrent positifs et cette constatation nous donne à réfléchir quant aux dérèglements météorologiques constatés dans nos régions. Ces dernières pourraient fort bien être induites par une transformation des villes et des campagnes, sur le plan de l'urbanisme.

ET DEMAIN ?

Au XVIè siècle, le bon François Rabelais disait déjà : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme."
Rien n'a changé depuis cette époque lointaine où le curé de Meudon écrivait les aventures de Gargantua ! La progression de la science a amplifié nos capacités à maîtriser la nature, mais également a violer ses lois. Quelque temps avant sa mort, un poète au mille talents, Jean Cocteau, affirmait avec sagesse : "La nature se venge de l'homme qui tente de la corriger."

DANS LE DOMAINE DE L'ÉTRANGE : LES MAÎTRES DE LA PLUIE

De nombreuses chroniques révèlent des faits incroyables mais vrais ! Ainsi dit-on que les chamanes vendaient du vent aux navigateurs à voile, lorsque régnait un calme plat ! Alors que ces derniers étaient immobilisés et que les voiles pendaient lamentablement le long des mâts. Nous l'avons vu plus haut, les hommes ont toujours rêvé de contrôler les éléments et certains chercheurs on maintenant la certitude que les Indiens d'Amérique savaient faire pleuvoir en allumant de grands feux d'herbes sèches spécialement récoltées à cet effet (retour à l'observation du Pr. Dessens). Il s'agissait d'un ensemencement à rebours de la masse nuageuse. L'U.S. Army reprit l'expérience à son compte, à la fin de la dernière guerre et les résultats obtenus dans ce domaine dépassèrent de loin les prévisions les plus optimistes.

L'étude des facultés détenues par certains médiums permettrait de constater que par la pensée, il est possible de faire pleuvoir ; c'est-à-dire de jouer sur les éléments. C'est ainsi qu'après une longue période de sécheresse, le 30 juin 1965, le grand chef indien Tuscaroa surprenait les météorologistes de New York en déclenchant un orage sur la ville.
Le grand chef qui vivait près des chutes du Niagara s'était rendu devant une fontaine de l'exposition mondiale qui se tenait alors. S'adressant au Grand esprit, il dit "Ta-rah-ych-wa-kef", (Grand Esprit qui pourvoit à nos besoins, donne-nous la pluie sur cette partie du pays). Puis, pratiquant la magie analogique, il versa dans la fontaine un tonneau d'eau des chutes du Niagara. Une demi-heure plus tard, la pluie tombait pendant deux heures !
Le 1er mai 1971, l'Indien Comanche George Watchataker invoqua le ciel au cours d'une danse sacrée qu'il exécutait à Pampons Beach en Floride. Quelques minutes plus tard une pluie diluvienne tombait pendant deux heures alors qu'aucune précipitation n'était annoncée par la météo !
Une Anglaise, Mrs Doris Munday, provoque la pluie par la seule concentration de sa volonté sur une carte géographique du lieu qu'elle veut arroser. À la mi janvier 1973, elle accepta, lors d'une interview d'un reporter de la télévision, de faire pleuvoir sur Melbourne privée d'eau depuis quatre mois. Vingt-quatre heures plus tard, la ville recevait une pluie diluvienne ! À la demande du Sunday Tribune, le 20 mars 1973, Mrs Munday "inonda" Durban en Afrique du sud !
L'Eglise elle-même admet que la prière (action de la pensée) peut attirer la pluie. Le 29 août 1971, le Vatican faisait dire dans les églises de la Ville Eternelle des prières pour demander la pluie qui se refusait à tomber depuis 77 jours. Quarante huit heures plus tard, un violent orage éclatait sur la capitale. Pendant l'été 1976, l'Eglise intervint une nouvelle fois pour leur demander d'invoquer le ciel afin qu'il pleuve. Les prières restèrent sans réponse...
En Provence certaines personnes semblent encore posséder ce don d'attirer les eaux célestes. Notre vieil ami Félix Gatti, qui pendant plus de 30 ans, fut le vigilant gardien de l'église templière de Saint-Michel de Gast à Roquebillière, détenait un secret lié à un tableau religieux et magique, toujours conservé dans ce saint lieu. Lorsque la sécheresse sévissait trop longtemps, il priait devant ce dernier, et quelques heures plus tard le ciel s'ouvrait et la pluie tombait en abondance !
À Lorgues dans le département du Var, la Collégiale Saint-Martin est ornée d'une plaque commémorative rappelant qu'après une longue sécheresse de quatre mois, le 8 mai 1817, trois mille personnes allèrent en procession invoquer Sainte ROSSOLINE et obtinrent le jour même une pluie abondante. Sainte ROSSOLINE est la "Sainte Ligne Rouge" qui traverse ce département et non Sainte Roselyne vénérée avec ferveur à La Colle-Roubaud depuis le XIVème siècle...

Guy TARADE : auteur de nombreux ouvrages à succès. Les Mondes de L'Étrange : Nov 2006
"Les dossiers noirs de la pollution", G. Tarade, Ed Robert Laffont, Coll. les énigmes de l'univers, Paris, 1977.
"Dictionnaire des symboles", Jean Chevalier & Alain Gheerbrant, Ed Seghers, 1969, R. Laffont, coll. bouquins, Paris 1982.
"Dictionnaire initiatique", Hervé Masson, Ed Pierre Belfond : Coll Sciences secrètes, Paris 1970.
"Dictionnaire encyclopédique de l'étrange des mythes et des légendes, Roger Antoni, 2000.

R.A. - Revue LOGIC > RECHERCHE ET CULTURE N°1 > 1997
 

   
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