Telle est la prouesse technique réussie par l'équipe du professeur Anthony Sinskey, du département de Biologie du MIT (États-Unis). Ils ont utilisé la capacité des bacteries Escherichia coli à synthétiser naturellement des polyesters, pour produire a moindre coût un nouveau fil organique 30 % plus resistant et mieux toléré que le fil ordinaire. Pour se faire, l'ADN codant pour ce polyester biodégradable breveté par la société Tepha, a été introduit dans le génome bactérien à la place d'un gène particulier. La bactérie n'y voyant que du feu se met alors à synthétiser le polymère.
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