Chez une souris infectée par la listeria, certains globules blancs, les lymphocytes tueurs, se multiplient pour détruire spécifiquement l'intrus. Cette armée antilisteria persiste dans l'organisme. Cette bactérie démultiplie le nombre de lymphocytes (en rouge). Si la bactérie revient à l'attaque, ces lymphocytes ne se contentent pas de l'éliminer : via une molécule, la CCL3, ils donnent aussi l'alerte à d'autres cellules de défense. Ces derniéres luttent efficacement contre d'autres pathogènes, ici des parasites. Si l'expérience se confirme, on peut imaginer un seul vaccin protégeant contre plusieurs microbes.
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