Les extinctions de masse du Permien ne seraient pas dues à un manque d'oxygène, selon Claire Belcher de l'University College de Dublin. La chercheuse a étudié les charbons fossiles de cette époque et démontré expérimentalement que la combustion à l'origine de leur formation a nécessité la présence d'au moins 15 % d'oxygène dans l'atmosphère. Soit un peu plus que les 10 à 12% envisagés jusqu'alors, et qui avaient poussé les paléontologues à incriminer ce gaz vital dans les deux grandes vagues d'extinction ayant eu lieu il y a 250 et 200 millions d'années.
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