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Le Monde des Protéines

Les Protéines se Dévoilent

COMMENT ÇA MARCHE N°143 > Novembre > 2022

Le Mystère des Protéines Fantômes


M.C. - SCIENCE & VIE N°1190 > Novembre > 2016

Une Protéine renoue avec ses 450 Millions d'années d'Histoire

La protéine AncCR a été recréée via les gênes de deux descendantes. La reconstitution d'une protéine ancestrale de 450 millions d'années dévoile les secrets de son évolution.

À la source de l'expérience, deux protéines aux origines communes : le récepteur GR, qui détecte le cortisol, et le récepteur MR, sensible à deux autres hormones. En comparant 60 séquences des gènes de ces récepteurs, Eric Ortlund (université de Californie du Nord) a réussi à recréer le gène codant pour l'ancêtre commun des rècepteurs : la protéine AncCR. Sa structure géométrique révèle qu'elle répond aux mêmes types d'hormones que le récepteur MR. GR s'éloignerait donc davantage de son ascendant et serait le fruit de sept mutations...

S.D. - SCIENCE & VIE > Octobre > 2007

On peut mieux Prévoir l'Activité des Protéines

Philippe Dugourd et ses collègues français de l'université de Lyon 1 et du CNRS viennent de mettre au point une méthode permettant d'observer une protéine isolée dans le vide afin de prévoir son activité.

Il s'agit d'obtenir la distribution des charges électriques des protéines et ainsi de prévoir leur forme sans être gêné par les perturbations du milieu dans lequel elles évoluent.

Un résultat de taille quand on connaît les pathologies graves (cancers, maladies à prions) que peut entraîner un simple changement de forme de nombreuses protéines.

V.B. - SCIENCE & VIE > Septembre > 2007

Une simple Protéine Gonfle la Masse Musculaire

Une protéine musculaire naturellement présente dans l'organisme, la follistaline, pourrait un jour venir en aide à des personnes atteintes de malformations ou de maladies dégénératives.

En dopant la production de cette protéine par thérapie génique, l'Américain Se-Jin Lee (université Johns-Hopkins) a multiplié par quatre la masse musculaire de souris.

Le chercheur avait déjà découvert qu'une autre protéine naturelle, la myostatine, diminuait le nombre et la taille des fibres musculaires. En l'inhibant grâce à la follistatine, il avait réussi à créer des souris deux fois plus musclées que d'ordinaire. Cette fois-ci, chez des souris génétiquement modifiées pour ne pas avoir de myostatine, et dopées en follistatine, le développement musculaire a encore mieux fonctionné. Une piste thérapeutique à venir...

C.G. - SCIENCE & VIE > Mai > 2007
 

   
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