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Cancer du Sein

Le lien entre Traitements Hormonaux et risque de Cancer du Sein a été trouvé

La progestérone de synthèse de certaines pilules et traitements hormonaux induit une prolifération cellulaire anarchique. L'une des hormones de synthèse contenue dans des traitements hormonaux substitutifs et dans certaines pilules était connue pour favoriser le cancer du sein. On sait désormais pourquoi.

La médroxyprogestérone acétate, progestérone de synthèse, induit la prolifération anarchique des cellules mammaires via l'activation d'une protéine : RANKL. D'où un risque de tumeur mammaire accru d'environ 25 % chez les femmes ayant suivi durant cinq ans ou plus un traitement hormonal substitutif avec ostrogènes et progestérone de synthèse. Cette découverte de l'équipe de Joseph Penninger, de l'Institut de biotechnologie moléculaire de Vienne (Autriche), pourrait vite conduire à un traitement contre ce même cancer. Car, en parallèle, des chercheurs américains ont montré qu'il est possible, chez la souris, d'inhiber la formation de tumeurs mammaires et de métastases en bloquant l'activité de cette protéine RANKL grâce à une molécule. Or, celle-ci, le denosumab, vient d'être autorisée pour traiter l'ostéoporose, également induite par une trop forte activité de la protéine RANKL dans les cellules osseuses cette fois-ci.

C.H. - SCIENCE & VIE > Décembre > 2010

Le Risque de Cancer du Sein croît en cas de Traitement Précoce de la Ménopause

Initié dans les deux premières années suivant la ménopause, le traitement multiplie par 1,5 le risque de cancer du sein.

En 2002, une étude américaine montrait que les traitements hormonaux de la ménopause augmentent le risque de cancer du sein mais aussi de maladie cardio-vasculaire. Conséquence : les autorités de santé françaises ont édité des recommandations et préconisent de débuter le traitement dans les trois ans suivant la ménopause, quand les symptômes sont les plus forts, pour une courte période. Mais les commencer aussitôt ne limiterait pas non plus le risque selon une équipe de l'Institut Gustave-Roussy, à Villejuif.
Entre 1992 et 2005, elle a suivi 53.310 femmes ménopausées dont plus de 1700 ont développé un cancer du sein. Les chercheurs ont constaté que c'est au contraire quand le traitement est initié dans les deux premières années suivant la ménopause que le risque de cancer du sein est le plus important (multiplié par 1,5). Au-delà de deux ans, le moment auquel est instauré le traitement importe peu : le risque de cancer du sein est augmenté. Exception faite des traitements à la progestérone pris sur une courte période qui ne présentent pas de surrisque. Ce sont aujourd'hui les traitements les plus fréquemment utilisés en France.

O.D. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2009

La Vitamine D protègerait contre le Cancer du Sein

Manger du poisson gras ou s'exposer au soleil 10 minutes par jour diminuerait le risque de cancer du sein, car cela délivre une forte dose de vitamine D à l'organisme.

Dans le cadre de deux études américaines, 1760 personnes ont recu de 13 à 52 nanogrammes par millilitre de sang de vitamine D. Résultat : plus la dose était élevée, moins elles ont développé un cancer du sein.

V.B. - SCIENCE & VIE > Avril > 2007

Les Seins n'aiment pas l'Alcool

C'est démontré ! le risque de souffrir d'un cancer du sein augmente de 50 % lorsque les femmes consomment 50 g d'alcool chaque jour, soit 5 verres de vin ou 5 cannettes de bière de 20 cl.

Telles sont les conclusions du Circ (Centre international de recherche sur le cancer), qui a rélisé la synthèse de 53 études épidémiologiques. En outre, même une consommation faible mais régulière de 18 g d'alcool par jour (un peu moins de 2 verres de vin) augmente ce risque, de près de 7 %.

F.H. - SCIENCE & VIE > Juin > 2007

Les AG Trans Favorisent les cancers du Sein

En juin 2007, une enquête de S&V sonnait l'alarme sur la nocivité sans précédent d'acides gras, baptisés "trans", sur le système cardiovasculaire.

Cachées dans de nombreux produits alimentaires, ces graisses d'origine industrielle augmentent de 132 % le risque de souffrir de troubles cardiovasculaire. Mais ce n'est pas tout : les AG trans augmenteraient aussi le risque de développer un cancer du sein. Une étude menée par l'Inserm et l'Institut Gustave ROUSSY sur un échantillon de 25.000 femmes montre que "le risque de cancer du sein a presque doublé chez celles ayant les taux sanguins d'AG trans les plus élevés par rapport à celles qui avaient les taux les plus bas", constate Françoise Clavel-Chapelon, responsable de l'étude.

Les chercheurs recommandent d'ores et déjà de diminuer drastiquement la consommation des produits sources d'AG trans. Mais aucune étiquette ne permet de déceler leur présence dans biscuits, chips, plats préparés. Seul indice : ce qui est étiqueté "huile végétale ou graisse partiellement hydrogénée" en contient. Depuis 2005, l'Afssa recommande de ne pas dépasser le seuil de 2 % d'AG trans consommés par jour.

C.D. - SCIENCE & VIE > Juin > 2008

Les Ultrasons vont être testés dans le cancer du sein

Pour traiter le cancer du sein sans inciser, des médecins bordelais adaptent une technique qui a fait ses preuves dans le cancer de la prostate.

Détruire les cellules cancéreuses du sein grâce à un faisceau ultrasonore focalisé sur la tumeur, c'est l'expérience que vont tenter Jean Palussière et son équipe de l'Institut Bergonier (Bordeaux) sur une dizaine de patientes. Cette intervention ciblera précisément la tumeur sans avoir à pratiquer d'incision, ce qui pourrait, à terme, éviter le recours à l'ablation du sein dans certains cas avancés. Si cette technique est déjà utilisée depuis plusieurs années pour traiter le cancer de la prostate, les chercheurs et médecins du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'université Bordeaux-II ont mis au point un appareil spécialement adapté à la morphologie du sein. Son utilisation est couplée à un appareil d'imagerie par résonance magnétique (IRM) qui permet de suivre en temps réel le ciblage de la zone à détruire et la température du faisceau. Mais Jean Palussière tient à mettre en garde contre tout espoir prématuré : "Pour l'instant, il ne s'agit pas encore d'un traitement mais d'un essai destiné à évaluer la technique."

C.H. - SCIENCE & VIE > Mai > 2008

On sait pourquoi le cancer du Sein peut gagner le reste du Corps

C'est Paris, le 16 Juin. Philippe Chavrier et son équipe de l'institut Curie ont enfin découvert comment les cellules cancéreuses du sein, via un jeu de 4 protéines, parviennent à quitter leur tumeur pour se disséminer dans l'organisme et y produire des métastases.

Telles Pour contaminer un autre organe, la cellule forme en premier lieu des excroissances qui se fixent à la membrane basale entourant la glande mammaire, et bloquant en temps normal la dissémination. Des vésicules contenant des protéases, molécules destinées à dégrader la membrane, sont ensuite acheminées jusqu'aux excroissances grâce à trois protéines identifiées par l'équipe. Une quatrième se charge ensuite de les faire passer à la surface des excroissances. Les protéases percent alors la membrane basale et permettent ainsi aux cellules tumorales d'aller se développer dans tout l'organisme.

A.J. - SCIENCE & VIE > Septembre > 2008
 

   
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