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L'additif alimentaire E211, ou benzoate de sodium, est utilisé comme conservateur dans de nombreuses boissons gazeuses. Ce conservateur est autorisé, mais il est suspecté seul ou en association avec des colorants et autres émulsifiants d'avoir des effets sur la santé : asthme, eczéma, urticaire... Employé dans les boissons non alcoolisées comme régulateur de pH, l'acide phosphorique pourrait entraver le fonctionnement des reins et favoriser les calculs rénaux. Vingt minutes après avoir bu un verre de soda, votre taux de glycémie explose. Vingt minutes plus tard, la caféine à fini d'être métabolisée : vos pupilles se dilatent, votre pression artérielle augmente et les récepteurs d'anédosine se bloquent empêchant toute somnolence. Puis les cinq minutes suivantes, votre cerveau produit de la dopamine en grande quantité. Notons que l'héroïne fonctionne sur le même principe. Pour chaque verre de soda bu, le risque d'obésité est multiplié par 1,6. Sachez que 42 % des cancers du côlon et du sein sont diagnostiqués chez des sujets en surpoids et que 70 % des maladies cordiovasculaires trouvent leur origine dans l'obésité. On ne s'en rend pas compte, mais l'acidité d'un soda équivaut celle d'un citron. C'est énorme et surtout très mauvais pour l'émail des dents, qui s'érode rapidement en milieu acide. C'est encore pire pour les sodas sucrés, qui associent acidité et sucre : un cocktail idéal pour l'apparition des caries. Le sirop de maïs à haute teneur en fructose est aujourd'hui sous haute surveillance. Si la plupart des experts admettent que, en termes de physiologie de l'obésité, le fructose n'est ni meilleur ni pire que le saccharose, certains évoquent un lien possible avec le syndrome métabolique, ou SMet, qui désigne l'association d'une série de problèmes de santé ayant en commun un mauvais métabolisme corporel. Une pathologie souvent associée avec une augmentation des risques cardiaques. Le bisphénol-A (BPA), interdit depuis 2010 dans la fabrication des biberons, est aujourd'hui encore présent dans les cannettes. Ce perturbuteur endocrinien réduirait la fertilité du sperme. RISQUE DE DIABÈTE Les gros consommateurs de sodas ont 80 % de chance de développer un diabètes de type 2, ou non insulinodépendant, une mélodie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c'est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Ce fléau, qui touche entre 1/3 et la moitié des femmes après la ménopause, serait accentué par une forte consommation de sodas à base de cola, d'après une étude menée par des chercheurs américains. La faute à l'acide phosphorique contenu dans nos chères boissons gazeuses.
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