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La Maladie d'Alzheimer

Alzheimer : la Maladie à 2 Prions

A.A. - POUR LA SCIENCE HS N°104 > Août-Septembre > 2019

Alzheimer se propage comme une Infection

E.S. - SCIENCES ET AVENIR N°868 > Juin > 2019

Une Bactérie de la Bouche liée à Alzheimer

E.S. - SCIENCES ET AVENIR N°862 > Décembre > 2018

Les Nouvelles Prouesses des Ultrasons

N.P. - ÇA M'INTÉRESSE N°438 > Août > 2017

Lien entre Diabète et Alzheimer

L'excès de glucose dans le sang provoqué par le diabète contribuerait au développement de la maladie d'Alzheimer.

Cette théorie fait l'objet de nombreux travaux, comme ceux menés par l'équipe de Pamela Maher, de l'Institut Salk (États-Unis). La neurobiologiste a provoqué un diabète de type 1 (celui où la production d'insuline est insuffisante) chez des souris connues pour bien résister, en temps normal, au vieillissement cérébral. Résultat : les rongeurs ont rapidement développé des problèmes de mémoire, comparables à ceux observés chez un autre type de souris, enclines au déclin cognitif. De plus, ces troubles étaient associés à l'apparition dans le cerveau de plaques amyloïdes et de protéines Tau phosphorylées, deux marqueurs de la maladie d'Alzheimer. "Or, ces altérations se situent au contact des vaisseaux sanguins", précise Pamela Maher. Une proximité qui laisse penser que "l'excès de sucre dans le sang pourrait bien en être la cause". Mais l'hyperglycémie déclenche-t-elle le processus conduisant à la maladie d'Alzheimer, ou l'accélère-t-elle simplement ? Pas de certitudes pour l'instant. En revanche, "d'autres expériences laissent penser que le diabète de type 2 induit les mêmes troubles neurodégénératifs", souligne la chercheuse. Au total, le diabète conceme 347 millions de personnes dans le monde.

O.C. - SCIENCE & VIE > Janvier > 2013

C'est peut-être du Foie que Vient la Maladie d'Alzheimer

Dans la maladie d'Alzheimer, des plaques de protéines (taches bleues) se forment entre les neurones (->).

Quelle est la source des plaques dites amyloïdes qui s'accumulent dans le cerveau des malades d'Alzheimer ? Le cerveau lui-même ? Non, elles proviendraient du foie.

L'équipe de Gregor Sutcliffe (du Scripps Research Institute, Californie) a identifié chez des souris les gènes qui influent sur la quantité de substance amyloïde dans le cerveau. L'un de ces gènes conditionne la production d'une protéine dont l'expression a lieu... dans le foie, et non dans le cerveau. En injectant aux souris de l'imatinibe, un médicament prescrit dans le traitement des leucémies, les chercheurs ont réussi à faire diminuer la production hépatique de bêta-amyloïde.

V.B. - SCIENCE & VIE > Mai > 2011

Des Cellules Souches dans le Nez pour Guérir d'Alzheimer ?

L'idée d'une chercheuse allemande consiste à utiliser la porosité de la lame criblée, un os faisant la jonction entre la cavité nasale et le cerveau.

Pour arriver jusqu'aux neurones, où elles pourraient jouer un rôle réparateur contre des maladies telles qu'Alzheimer ou Parkinson, les cellules souches pourraient emprunter le chemin le plus direct et le moins risqué sous forme de... gouttes dans le nez ! Expérimentée chez la souris, la méthode donne déjà de bons résultats.

N.K. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2009

On a enfin Compris le Lien entre Diabète et Alzheimer

Le faible taux de cholestérol dans le cerveau des diabétiques nuit à leurs neurones (->).

"Le diabète de type 1 favorise plutôt l'apparition de la maladie d'Alzheimer, et celui de type 2 augmente surtout le risque de dépression", résume le chercheur américain C. Ronald Kahn, du Centre de recherche sur le diabète de Boston (États-Unis), qui apporte pour la première fois une explication à la sensibilité des diabétiques aux maladies neurologiques.

Celle-ci serait due à une faible production cérébrale de cholestérol, une molécule indispensable au bon fonctionnement des neurones. Les chercheurs ont en effet montré une baisse de l'expression des gènes impliqués dans la synthèse du cholestérol dans les cellules du cerveau de souris déficientes en insuline, modélisant un diabète de type 1. L'injection intracérébrale d'insuline permet cependant de restaurer cette expression. Cette hormone s'avérerait donc indispensable à la fabrication (activation des gènes de synthèse) du cholestérol et son faible taux chez les personnes diabétiques favoriserait l'apparition de dysfonctionnements neurologiques. Avant de pouvoir envisager un quelconque traitement préventif, C. Ronald Kahn doit maintenant "identifier plus précisément les effets neurologiques et comportementaux de la baisse du cholestérol dans le cerveau", et confirmer ses conclusions "en travaillant sur des tissus humains".

E.A. - SCIENCE & VIE > Février > 2011
 

   
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