Constitués de plusieurs couches de polymères dans lesquelles des molécules actives ont été coincées, ces sacs s'accrochent à la membrane des cellules immunitaires (lymphocytes). "Les lymphocytes migrent spontanément vers les sites malades de l'organisme où il faut acheminer les médicaments. Nous espérons ainsi mieux cibler les traitements et diminuer leur toxicité dans le reste de l'organisme", explique Michael Rubner, directeur de recherche au MIT. D'autres applications sont d'ores et déjà envisagées. En accrochant une particule fluorescente à ces "sacs à dos" cellulaires, les chercheurs espèrent les transformer en mouchard pour déceler l'emplacement d'une tumeur. Les premiers essais in vivo de cet équipement vont démarrer chez la souris.
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