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À ce jour, aucune étude scientifique rigoureuse n'a apporté la preuve d'une relation de causalité entre l'expositien aux ondes, et un ensemble de symptômes qui toucherait entre 1 et 2 % des Français. Symptômes tels que des vertiges, maux de tête, des troubles de la concentration, des troubles digestifs, des picotements, etc.
Aucune école ou hôpital ne doit être bâti dans une zone de 100 mètres autour d'une ligne de transport d'électricité à très haute tension. C'est ce que préconise l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), estimant qu'il existe un lien statistique entre une exposition aux champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences et l'apparition de leucémies chez les enfants.
Changement de ton face aux radiofréquences. Le rapport très attendu de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement), rendu le 15 octobre, a surpris. "Oui, il y a des effets biologiques et épidémiologiques", constate Martin Guespereau, directeur de l'agence. Une affirmation qui tranche avec les précédentes analyses. Certes, selon les experts, ces effets ne sont pas très nombreux et le mécanisme faisant le lien avec les ondes reste inconnu. Mais les signaux sont suffisants pour qu'il faille "réduire les expositions du public" aux ondes chaque fois que possible. Ce qui est "novateur", de l'avis même du directeur. Il faut donc privilégier les téléphones peu rayonnants et cartographier les lieux de forte exposition aux ondes. "Sur les antennes, on ne peut pas ne rien faire", a aussi précisé Martin Guespereau. Cette position satisfera les associations contestataires et appuie les expérimentations qui seront lancées dans certaines villes à partir de novembre pour réduire les expositions. En revanche, faute de preuves formelles d'un effet sanitaire des ondes, l'Afsset se refuse à fixer des normes ou des seuils réglementaires. Et demande de nouvelles études pour lever les incertitudes scientifiques. www.afsset.fr
Portables, micro-ondes, wi-fi... Aujourd'hui, c'est dans un véritables bain d'ondes que chacun d'entre nous est plongé. Dans quelle proportion ? Pour la première fois, une vaste étude apporte la réponse. Nous publions les mesures pour 2 cas typiques, à la ville et à la campagne. Reste maintenant à savoir si cette exposition est dangereuse... VOICI À QUOI NOUS SOMMES EXPOSÉS : Les courbes que vous voyez ci-contre marquent une date : ce sont les premières mesures d'exposition aux ondes électromagnétiques de deux individus pendant 24 heures via leur portable, leur four à micro-ondes, le wi-fi et autres appareils rayonnants. Ce qu'elles révèlent ? L'intensité et l'origine du bain d'ondes à haute fréquence (fréquences supérieures à 100 kHz) dans lequel nous vivons désormais quotidiennement, sans nous en apercevoir. Ces courbes ont été obtenues grâce à une méthode de mesure révolutionnaire mise au point pour la première étude mondiale de terrain sur l'environnement électromagnétique haute fréquence. Réalisée par une équipe française de chercheurs du CHU de Besançon, d'une unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance transport-travail-environnement, de l'Agence internationale de recherche sur le cancer, et de l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques), cette enquête utilise un champmètre portable, appareil capable de mesurer en continu les rayonnements reçus par quiconque le porte à la ceinture. À la clé ? La mesure exacte du bain d'ondes qui nous environne. DES DONNÉES CRUCIALES POUR LA RECHERCHE : Mais attention, cette étude ne dit rien des éventuels risques pour la santé que représentent les rayonnements à haute fréquence, notamment ceux qui inquiètent bon nombre des 4 milliards d'individus qui utilisent aujourd'hui des téléphones portables. Des risques qui, actuellement, restent mal établis et largement sujets à controverses, si l'on en croit les premières études épidémiologiques publiées à ce jour. Cependant, si risques il y a, encore faut-il les évaluer en fonction des doses et des différents types de rayonnements reçus dans la réalité. Et c'est ici que les mesures de cette étude de terrain sont déterminantes : elles sont les seules données qui rendent compte de la quantité et de l'intensité des ondes électromagnétiques auxquelles chacun est exposé quotidiennement. Elles seront donc indispensables dès lors qu'il s'agira d'établir des seuils de dangerosité. Un coup d'oil aux mesures le révèle : au-delà du portable, les sources sont multiples, tout comme les gammes de fréquences et les temps d'exposition. Ce qui pose certaines questions : les effets physiques de tous ces champs électromagnétiques sont-ils dissociables les uns des autres ? Peut-on distinguer les effets du champ d'un portable de celui d'un four à micro-ondes ? Les éventuels dangers des uns s'ajoutent-ils ou non à ceux des autres ? Le flou le plus total régnait sur ces questions il y a encore quelques mois.
De fait, ce n'est qu'en 2005 que l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement (Afsset) a confié cette campagne de mesures à un groupe de chercheurs. L'étude porte sur l'exposition quotidienne de 400 personnes tirées au sort et de tous âges aux ondes de haute fréquence - nous publions ici deux cas, évalués avec l'Ineris suivant un mode de mesure similaire. Un travail titanesque, puisqu'il porte sur 2.900.000 mesures effectuées toutes les 13 secondes, pendant plusieurs semaines, à Besançon et à Lyon. L'ensemble de ces mesures n'a pas encore été complètement dépouillé ; mais les premières analyses font apparaître trois points noirs. Pour Jean-François Viel, du CHU de Besançon, qui a dirigé l'étude avec les chercheurs Martine Hours, Elisabeth Cardis et René de Seze, "il y aurait trois sources principales d'exposition aux hautes fréquences : le téléphone portable, le téléphone sans fil d'intérieur appelé Dect et le four à micro-ondes. Les antennes-relais et le wi-fi sont, quant à eux, des sources d'ondes plus négligeables en intensité, mais leurs cas nous intéressent car ces sources se trouvent désormais partout. Nous devrions publier prochainement une première modélisation sur la portée des antennes". Pour corréler les mesures avec les lieux et les conditions d'exposition, les participants à l'étude ont également dû remplir un questionnaire décrivant l'ensemble de leurs activités, quart d'heure après quart d'heure, sur une journée. Enfin, pour couvrir différents types d'utilisations et de populations, le test a été mené à Besançon, zone de population dispersée où les sources d'ondes sont en nombre relativement faible, et à Lyon, ville densément peuplée aux nombreuses sources d'émissions. "Nous espérons arriver à estimer l'exposition quotidienne aux hautes fréquences d'un nombre représentatif d'individus en situation de vie 'normale', pour en dégager des paramètres qui influencent l'exposition et définir des indices d'exposition au quotidien", poursuit Jean-François Viel.
Des scientifiques finlandais ont exposé dix volontaires à des ondes GSM pendant une heure. Conclusion : après biopsie des zones de la peau en contact avec les rayonnements, les ondes électromagnétiques altèrent le fonctionnement des cellules de la peau. Autrement dit, les tissus vivants répondent aux irradiations des téléphones mobiles. (Source : Autorité finnoise de Sécurité sur les radiations et le nucléaire). On ne pourra pas dire qu'on n'était pas prévenus...
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