Index des SCIENCES -> SCIENCES du VIVANT 
   
 
Panspermie : La Vie a pu Naître de Météorites et d'Astéroïdes

Toutes les Briques du Vivant sont dans les Météorites

J.I. - SCIENCES ET AVENIR N°904 > Juin > 2022

Toutes les Bases de la Vie se Trouvent dans les Météorites

COMMENT ÇA MARCHE N°140 > Juillet > 2022

Des Sucres dans les Météorites

F.D. - SCIENCES ET AVENIR N°875 > Janvier > 2020

Des Traces Extraterrestres sur Terre il y a 3,3 Milliards d'Années

SCIENCE MAGAZINE N°64 > Novembre > 2019

Mondes en Collision ?

F.R. - IKARIS N°8 > Avril-Mai > 2019

Des Acides Aminés produits par les Impacts des Comètes

S.B. - POUR LA SCIENCE N°433 > Novembre > 2013

L'Eau sur Terre Proviendrait bien des Comètes

D'où vient l'eau sur Terre ? Une équipe internationale vient de démontrer, grâce aux données du télescope spatial Herschel, que l'eau de la comète Hartley 2 ressemblait furieusement, d'un point de vue chimique, à celle de nos océans.

Une découverte qui relance le débat, puisque les meilleurs candidats à l'alimentation de notre planète en eau étaient jusqu'ici les astéroïdes. En effet, au moment de sa formation, notre planète, très chaude, a vu ses maigres réserves d'eau s'évaporer. L'eau qui s'y trouve aujourd'hui aurait donc été déposée quelques dizaines de millions d'années plus tard par des corps venus la bombarder. Comètes ou astéroïdes ? Les comètes, qui proviennent en majorité du nuage de Oort à la périphérie du système solaire, ont longtemps été privilégiées, car elles contiennent jusqu'à 50 % de glace d'eau. Mais des analyses avaient montré que cette eau contenait une proportion de deutérium (hydrogène lourd) deux fois plus forte que celle des océans. Avec une composition semblable à celle des océans, les chondrites carbonées, des astéroïdes issus de la ceinture située entre Mars et Jupiter, sont alors apparues comme des candidats idéaux... Elles ont désormais de nouvelles concurrentes : les comètes du type de Hartley 2, qui ne vient pas du nuage de Oort mais de la ceinture de Kuiper, plus proche.

A.D. - SCIENCE & VIE > Décembre > 2011

Météorite Millionnaire

La météorite de Murchison, célèbre pour son contenu en molécules organiques (notamment des dizaines d'acides aminés), contient sans doute des millions de formes moléculaires différentes.

C'est ce qu'ont calculé le chimiste Philippe Schmitt-Kopplin (Centre Helmholtz de Munich) et ses collègues, après y avoir mesuré plus 14000 espèces chimiques a une nouvelle technique d'analyse La météorite de Murchison s'est probablement formée au tout début du Système solaire, il y a 4,65 milliards d'années. Plus de quarante ans après sa chute près d'un petit village d'Australie, elle suggère par sa richesse moléculaire que la diversité des espèces chimiques est plus importame dans l'espace que sur Terre.

CIEL & ESPACE > Avril > 2010

14 000 Molécules sur Murchison

14.000 molécules ont été identifiées lors de l'analyse chimique de la célèbre météorite de Murchison, tombée en 1969 en Australie.

La plupart de ces molécules sont organiques et 70 sont des acides aminés, ce qui conforte l'hypothèse selon laquelle les briques essentielles à l'émergence de la vie seraient d'origine extraterrestre.

SCIENCES ET AVENIR > Avril > 2010

Les Bases de la Vie ont bel et bien pu Tomber du Ciel

Les briques moléculaires du vivant pourraient bien avoir une origine extraterrestre ! Dans des conditions spatiales recréées en laboratoire, une brique de l'ARN a pu y apparaître et même survivre.

La théorie est loin d'être nouvelle : l'astrochimie prédit que certains éléments de base de la vie sur Terre auraient pu se former sur les météorites, ou dans les nuages de poussières interstellaires, avant de venir s'échouer sur notre planète et l'ensemencer. Mais comment ces molécules complexes auraient-elles pu résister aux conditions extrêmes de l'espace ? Michel Nuevo et son équipe de la Nasa viennent d'apporter la réponse en se penchant sur l'uracile, un des ingrédients de base de l'ARN : dans une expérience en laboratoire reproduisant les conditions extra-atmosphériques, ils ont démontré qu'il était non seulement possible à cet acide nucléique d'apparaître sur une comète, mais aussi d'y survivre au froid de l'espace, ainsi qu'à un atterrissage sur la Terre.
Leurs expérimentations montrent en effet que les rayons ultraviolets émis par le Soleil auraient pu façonner l'uracile en faisant muter la pyrimidine, une molécule que l'on trouve sur les météorites. La glace totalement pure des comètes aurait ensuite joué le rôle d'agent protecteur, jusqu'à la livraison sur la toute jeune Terre.

N.K. - SCIENCE & VIE > Janvier > 2010

Une Pluie de Milliers d'Astéroïdes aurait Stimulé la Vie sur Terre

Il y a 3,9 milliards d'années, la Terre subissait un cataclysme : des milliers d'astéroïdes venaient la frapper de toutes parts... la laissant exsangue et stérile. C'est ce que pensaient les scientifiques. Mais, aujourd'hui deux études suggèrent le contraire. La modélisation de l'effet thermique dû au bombardement de la planète a apporté des conclusions inattendues.

Une équipe de l'université du Colorado a en effet modélisé l'effet thermique de ce grand bombardement "tardif" sur notre planète. Les scientifiques en ont déduit que non seulement les zones stérilisées par les impacts auraient été minoritaires, mais aussi que des micro-organismes vivant alors sous la croûte terrestre auraient pu survivre, et même prospérer grâce à la chaleur provoquée par les chocs, comme dans un incubateur.
Des chercheurs de l'Imperial College de Londres vont même plus loin : sans bombardement, il n'y aurait carrément pas eu de vie sur Terre ! Ils ont testé l'influence de la chaleur sur des météorites, simulant ainsi leur entrée dans l'atmosphère, et ont découvert qu'elles auraient pu relâcher jusqu'à 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et 10 milliards de tonnes de vapeur d'eau par an au plus fort du bombardement, deux gaz à effet de serre indispensables à la vie...

M.F. - SCIENCE & VIE > Août > 2009

La Vie a pu naître du Choc de Météorites sur la Terre

On connaît l'hypothèse : la vie serait apparue sur Terre grâce à la matière organique apportée par des météorites, il y a 4 milliards d'années. Yoshihiro Furukawa, de l'université de Tohoku, pense, lui, que c'est la réaction chimique lors de l'impact qui aurait engendré ces molécules.

Le choc aurait libéré l'énergie nécessaire pour faire réagir le carbone des météorites avec l'azote atmosphérique ainsi que l'oxygène et l'hydrogène de l'océan primitif. Le nickel et le fer météoritiques auraient même servi de catalyseurs. L'équipe japonaise a fait percuter des échantillons de ces éléments par un projectile en acier simulant le choc d'une météorite à 2 km/s : diverses molécules organiques ont été recueillies, dont des amines, des acides gras, et surtout... de la glycine, un acide aminé, une des unités de base des protéines, et donc une première "brique" de la vie !

Toutefois, selon André Brack, chimiste et exobiologiste au CNRS, "il ne faut pas pour autant écarter la première hypothèse : on sait que des molécules organiques existent dans les météorites et résistent à leur impact. Les deux mécanismes auraient plutôt agi de concert".

B.R. - SCIENCE & VIE > Février > 2009
 

   
 C.S. - Maréva Inc. © 2000 
 charlyjo@laposte.net