L'Agriculture et le Réchauffement

De l'Alcool pour Préserver les Plantes de la Sécheresse

P.K. - SCIENCES ET AVENIR N°908 > Octobre > 2022

La Nutrition Humaine Menacée par l'Augmentation du CO2 dans l'Atmosphère

SCIENCE DU MONDE N°2 > Mars-Avril > 2019

Le Carbone perdu par les Sols depuis qu'ils sont Cultivés

F.V. - SCIENCE & VIE N°1202 > Novembre > 2017

Impact du Réchauffement : Un Patrimoine Génétique Menacé ?

Y.S. et K.J. - SCIENCE & VIE Questions-Réponses N°25 > Juillet-Août > 2017

Le Surpâturages fait avancer le Désert de Gobi

La Mongolie possède une des plus grandes étendues de prairies au monde. Mais, selon les Nations unies, 70 % de est écosystème est aujourd'hui dégradé.

Une nouvelle analyse d'images satellite prises quotidiennement entre 2002 et 2012 précise aujourd'hui le phénomène : en 10 ans, la végétation couvrant la Mongolie a décliné de 12 %. La perte atteint 40 % dans le sud du pays, où le désert de Gobi progresse. À qui la faute ? Certainement au changement climatique : dans la région, la température moyenne a augmenté de 1,5°C en une décennie, et les précipitations ont diminué de 5 %. Mais le principal responsable est le surpâturage.
Depuis la chute de l'empire soviétique au début des années 1990, la crise a touché les villes et fait refluer la population vers les campagnes. Entre 2002 et 2012, la cheptel de bétail a été multiplié par deux et il atteint désormais 46 millions de têtes. Une progression essentiellement due aux chèvres, très destructrices pour les arbustes. Les corrélations entre l'évolution des cheptels et les paramètres climatiques selon les régions, permettent d'attribuer 80 % du déclin au surpâturage. Même si, à l'échelle du siècle, les facteurs climatiques peuvent prédominer.

A.D. - SCIENCE & VIE N°1154 > Novembre > 2013

Les Nuisibles Menacent l'équilibre Alimentaire

Les nuisibles qui ravagent les cultures migrent en moyenne de 2,7 km par an vers les pôles depuis 1960, d'après une étude de Daniel Bebber de l'université d'Exeter (Grande-Bretagne).

Ces déplacements d'insectes, champignons et autre virus vont de pair avec le réchauffement climatique qui leur permet de s'installer dans de nouvelles régions autrefois trop froides pour eux. Ils sont aussi le résultat de l'accroissement des transports et du commerce.

Le danger pour l'équilibre alimentaire mondial est réel : le développement des monocultures avec des plantes à faible diversité génétique rend en effet ces dernières vulnérables aux nouveaux nuisibles et accélère leur propagation.

S.F. - SCIENCE & VIE N°1154 > Novembre > 2013

L'agriculture Souffre déjà des Changements Climatiques

Les dérèglements climatiques affectent les rendements des cultures de blé, de maïs, de riz et de soja. Mais pas de la même façon.

Telle est l'enseignement de l'étude menée par David Lobell (université Stanford) qui vise à identifier les régions les plus touchées par les modifications des températures et des précipitations au cours de la période 1980-2008.

À l'aide de modèles simulant la réponse des rendements agricoles au climat, le chercheur estime que les productions mondiales de maïs et de blé ont été inférieures de 3,8 % et 5,5 % à ce qu'elles auraient dû être en l'absence de changements climatiques.

Pour le blé, ce manque équivaut à la production de la France sur une année, et la principale victime en est la Russie (troisième producteur mondial), avec une baisse de 15 %. Les productions de riz et de soja sont, elles, restées stables à l'échelle du globe, les pertes et les gains se contrebalançant d'une région à l'autre. Selon cette étude, l'augmentation des températures est, avant les précipitations, le facteur déterminant. Or, elle devrait s'accélérer dans les prochaines décennies. Ce qui devrait inciter à adapter rapidement les pratiques agricoles (nouvelles variétés ou extensions de zones de culture dans des régions plus fraîches).

P.L. - SCIENCE & VIE > Août > 2011

Le Réchauffement Freine le Rendement Céréalier

Blé, maïs et orge pâtissent déjà du réchauffement climatique !

C'est la conclusion d'une étude américaine qui a estimé, pour la première fois, l'impact sur les principales cultures alimentaires de la hausse des températures (+ 0,4°C depuis 1980).

Celle-ci affecterait la croissance des végétaux et provoquerait un stress hydrique. De quoi amputer les rendements de 2 à 3 % chaque année. Ce qui expliquerait qu'en dépit des progrès technologiques, les rendements n'ont que faiblement dernières années.

E.N. - SCIENCE & VIE > Mai > 2007
 

   
 C.S. - Maréva Inc. © 2000 
 charlyjo@laposte.net