V É G É T A L - Eucaryotes, Plantae (plus de 400.000 espèces)
Angiospermes (56 ordres, 445 familles, 12.000 genres, env 319.000 espèces)
Gymnospermes (6 ordres, 4 classes, 14 fam, 75-80 genres, env 800 à 1000 espèces) |
Les Arbres et le Réchauffement |
Plus d'Une Espèce d'Arbre sur 3 est Menacée d'Extinction |

P.M. - LE MONDE > 30 Octobre > 2024 |
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En Europe, 1/3 des Espèces d'Arbres Inadaptées au Réchauffement |

P.M. - LE MONDE > 2 Mai > 2024 |
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La Transpiration des Arbres Perturbée par le Réchauffement |

H.J. - SCIENCES ET AVENIR N°915 > Mai > 2023 |
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1/3 des Espèces d'Arbres est Menacé d'Extinction |

D.B.-M. - SCIENCE & VIE N°1250 > Novembre > 2021 |
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Le Réchauffement Assombrit les Arbres |

V.N. - SCIENCE & VIE N°1217 > Février > 2019 |
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Réchauffement et Pollution Fragilisent les Arbres |

SCIENCE & VIE N°1214 > Novembre > 2018 |
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La Ruée vers l'Ouest des Arbres Américains |

A.L.D. - SCIENCE & VIE N°1207 > Avril > 2018 |
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L'If de Fortingall change de Sexe |

S.R. - SCIENCES ET AVENIR N°827 > Janvier > 2016 |
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Hêtre et Épicéa Poussent Plus Vite en Europe |
Dans les forêts d'Europe, la croissance des épicéas et des hêtres est bien plus rapide qu'il y a cinquante ans.
Pour arriver a cette conclusion, Hans Preztch et ses collègues de l'université technique de Munich se sont appuyés sur la plus longue série d'observations de parcelles expérimentales de forêts en Europe, série commencée en 1872. Ils ont ainsi constaté que la vitesse de croissance des hêtres avait augmenté de 77 %, et celles des épicéas de 32 % par rapport à leurs niveaux de 1960. Plusieurs facteurs sont avancés : l'élévation des températures, l'allongement de la période de croissance (le nombre de jours dans l'année dont la température dépasse 10°C), la hausse de la teneur en CO2 dans l'atmosphère et l'augmentation des dépôts azotés, qui ont tous deux un rôle fertilisant.
B.B. - SCIENCE & VIE N°1166 > Novembre > 2014 |
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Les Vieux Arbres Stockent plus de C02 |
PHYSIOLOGIE |
Contrairement à ce que l'on croyait, les arbres âgés se révèlent être de redoutables puits de carbone : en vieillissant, ils absorbent de plus en plus de C02 !
Pour la plupart, non seulement ils poussent toujours plus vite, mais en plus, ils assimilent de plus grandes quantités de carbone que les spécimens plus petits. Dans certains cas extrêmes, un seul grand arbre fixe en 1 an la quantité totale de carbone contenu dans un arbre de taille moyenne. C'est le résultat d'une étude internationale menée par 38 chercheurs et portant sur plus de 673.000 arbres de 403 espèces tropicales et tempérées.
L.Bo. - SCIENCE & VIE N°1159 > Avril > 2014 |
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Les Vieux Arbres Résistent mieux au Réchauffement |
SYLVICULTURE |
Les forêts peuplées de jeunes arbres souffrent plus des changements climatiques que celles composées d'arbres de plus de 80 ans.
C'est ce qu'a observé Yong Luo (université Lakehead, Canada) sur des pins, des peupliers et des épicéas dans les forêts boréales canadiennes.
Ceci s'expliquerait par une plus grande compétition entre les jeunes arbres pour l'espace et les nutriments, qui les rendrait plus vulnérables aux agressions extérieures, telles que la sécheresse.
B.B. - SCIENCE & VIE > Mai > 2013 |
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Le Réchauffement Booste certains Arbres |
Un regain de vitalité chez les pins bristlecone (Pinus longaeva), conifères pouvant vivre jusqu'à 5000 ans, a été observé par Matthew Salzer (université d'Arizona).
En analysant la largeur des anneaux de croissance de ces pins, il a constaté qu'elle est passée de 0,38 mm en moyenne durant les 3700 dernières années, à 0,58 mm entre 1951 et 2000 !
Une croissance accélérée qui s'expliquerait par l'augmentation des températures locales.
D.S. - SCIENCE & VIE > Février > 2010 |
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Les Arbres Appuient sur le Champignon |
Le rythme de croissance des arbres forestiers s'accélère : il s'est accru de 50 % en un siècle !
Les nouvelles générations d'arbres forestiers prospèrent plus vite que les précédentes. Ce constat, dressé dès 1987 pour le sapin des Vosges, après des études sur la pollution par les pluies acides, vient d'être généralisé, grâce aux résultats des études financées depuis un an par le groupement d'intérêt public "écosystèmes forestiers".
L'inventaire forestier national a mesuré l'évolution de la productivité des forêt françaises au cours des 25 dernières années. L'accroissement annuel moyen du volume de bois sur pied est ainsi passé de 5,31 m³ par hectare (1981) à 6,14 m³/ha (1993).
Quant à l'accroissement de la "surface terrière" (carte), c'est-à-dire la surface des troncs en coupe à 1,30 m du sol pour un périmètre donné, il a augmenté de 1 % par an en moyenne (0,72 % pour le chêne, 0,83 % pour le hêtre, 1,99 % pour le pin maritime, 1 % pour le pin sylvestre, 1,3 % pour l'épicéa). Les arbres poussent aussi plus vite en hauteur. Des mesures comparant, dans le Nord-Est de la France, des hêtres de 50 ans ou de 150 ans montrent que le rythme de croissance en hauteur s'est accru de 50 % entre 1900 et 2000.
Tout se passe aujourd'hui une fois et demie plus vite qu'il y a cent ans (étude INRA-ENGREF, Nancy).
La hauteur d'un chêne à un âge donne augmente de près d'un mètre a chaque décennie : un chêne centenaire en 2050 mesurera de 7 à 10 m de plus qu'un centenaire de 1950. Pour le pin d'Alep, en Provence, le gain serait de plus de 4 m (études CEMAGREF) ! Face à l'ampleur de ces variations, la responsabilité directe des changements environnementaux (C02, sols fertiles d'anciennes friches agricoles, réchauffement, etc.) mérite d'être étudiée de près. La vitesse de croissance du hêtre est de plus en plus grande, surtout à l'âge adulte (graphique). L'augmentation de la productivité des forêts s'est accrue dans la majorité des départements (en vert sur la carte) entre les deux derniers inventaires de l'institut forestier national.
SCIENCE & VIE > Avril > 2001 |
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