V É G É T A L - Eucaryotes, Plantae (plus de 400.000 espèces)
Angiospermes (56 ordres, 445 familles, 12.000 genres, env 319.000 espèces)
Gymnospermes (6 ordres, 4 classes, 14 fam, 75-80 genres, env 800 à 1000 espèces)
DENDROLOGIE : Les Arbres (73.000 espèces, 3000 milliards d'Arbres sur Terre) |
La Déforestation en Amazonie |
La Forêt Amazonienne est Détruite à un Rythme sans Précédent |

A.G. - LE MONDE > 28 Janvier > 2023 |
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Brésil : de Nouvelles Menaces pèsent sur la Forêt Amazonienne |

A.V. - LE MONDE > 17 Mars > 2022 |
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Brésil : Progression Record de la Déforestation en Amazonie |

B.M. - LE MONDE > 21-22 Novembre > 2021 |
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Amazonie : la Déforestation au plus Haut depuis 2008 |

B.M. - LE MONDE > 3 Décembre > 2020 |
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La Forêt d'Amazonie vers un Point de Non-Retour |

A.V. - LE MONDE > 13-14 Septembre > 2020 |
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En Amazonie, les Paysans Boulversent le Climat |
AGRICULTURE |
Les éleveurs et les agriculteurs travaillent-ils à leur propre perte en Amazonie ?
C'est ce que pense en tout cas Leydimere Oliveira, de l'université de Viçosa, au Brésil, qui estime que la destruction de la forêt au profit des cultures et de l'élevage pourrait provoquer un changement climatique local majeur compromettant l'avenir de ces activités. Si rien n'est fait pour limiter la déforestation, et compte tenu du réchauffement global en cours, la forêt amazonienne pourrait en effet perdre 65 % de sa végétation. Ce qui entrainerait une diminution des précipitations et une augmentation des températures.
Conséquences, selon les simulations informatiques réalisées par la chercheuse : une chute d'ici à 2050 de 30 à 34 % de la productivité des pâturages destinés au bétail et de 24 à 28 % du rendement des cultures de soja. Un processus qui pourrait conduire à rendre l'élevage et l'agriculture non rentables dans certains cas. "L'expansion de l'agriculture en Amazonie va devenir autodestructrice : plus l’agriculture s'étendra, moins elle deviendra productive", conclut Leydimere Oliveira dans son analyse. Par endroits, les terres pourraient même être si affectées qu'elles en deviendraient impropres à l'agriculture.
P.L. - SCIENCE & VIE > Juillet > 2013 |
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La Déforestation Expliquée |

Quelles sont les conséquences de la suppression de milliers d'hectares de la forêt amazonienne ?
Raser les arbres d'une forêt pour exploiter le terrain autrement – créer des pâturages pour le bétail, implanter des cultures – ou commercialiser le bois, tout cela porte un nom : la déforestation. De telles destructions environnementales se sont déjà produites dans le passé. Au 19e siècle, la plupart de l'est des États-Unis fut déboisé par les colons pour développer l'agriculture. Toutefois, lorsque nous parlons déforestation aujourd'hui, nous pensons immédiatement aux forêts équatoriales de l'Amazonie. Elles sont vitales, que ce soit pour maintenir la biodiversité ou pour assurer le délicat écosystème de la vie sur Terre. Nous savons tous que les plantes vivent de la lumière du soleil à partir de laquelle elles synthétisent leur nourriture – procédé connu sous le nom de photosynthèse – en rejetant de l'oxygène dans l'atmosphère, ce qui nous permet de respirer.
L'Amazonie produit actuellement 20 % de l'oxygène de la planète. Ces forêts sont connues pour être des "puits de carbones", ce qui signifie qu'ils absorbent 18 % du CO2, relâché dans l'atmosphère par les carburants fossiles. La forêt amazonienne "engloutit" environ 2 milliards de tonnes de carbone chaque année. Elle est donc, à elle seule, un élément indispensable à la vie sur Terre. Abattre et brûler des arbres a pour conséquence de renvoyer dans l'atmosphère le carbone qu'ils avaient emmagasiné (sous forme de dioxyde de carbone). La déforestation contribue ainsi à l'émission de 20 % du total des gaz à effet de serre – ce qui est supérieur à tout ce qui est émis par les avions, les trains et les automobiles pris ensemble. En absorbant le dioxyde de carbone de l'atmosphère, les forêts équatoriales jouent aussi un rôle essentiel dans le climat. Si la déforestation continue, nous pourrions à long terme subir un dérèglement général des saisons et de la météo. Au fur et à mesure que des étendues d'arbres sont dévastées, des routes sont construites – souvent illégalement – sur le terrain et celles-ci permettent aux tracteurs et bulldozers de s'introduire plus encore dans le cœur de la forêt, facilitant davantage de destruction. Tandis que les machines abattent des milliers d'arbres chaque jour, les animaux qui y habitent, telles que jaguars, tamarins (petits singes) et toucans, pour ne citer qu'eux, se retrouvent sans abri et ne peuvent plus se protéger. Abattre les forêts n'est pas seulement synonyme de perte d'habitat pour de nombreuses espèces animales, c'est aussi parfois l'annonce d'une extinction imminente.
COMMENT ÇA MARCHE N°36 > Juin > 2013 |
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Détruire la Forêt Assèche l'Amazonie |
La disparition de la forêt tropicale humide au profit de cultures et de prairies impacte fortement les précipitations.
L'avenir de l'Amazonie s'annonce sec. D'ici à 2050, la région pourrait en effet recevoir 12 % de pluies en moins lors de la saison sèche, et jusqu'à 21 % en moins lors de la saison humide. Une situation comparable à la grande sécheresse qui avait frappé l'Amazonie en 2010. En cause : non pas les changements climatiques, mais plutôt la disparition massive de la forêt tropicale humide au profit de cultures et de prairies, selon Dominick Spracklen, de l'université de Leeds (Royaume-Uni).
En effet, une part importante de l'humidité de l'air à l'origine des précipitations provient de l'évaporation des sols et de la transpiration des plantes. En s'appuyant sur des données satellitaires et des modèles atmosphériques, Dominick Spracklen a ainsi démontré que les masses d'air passant au-dessus d'une végétation dense produisaient ensuite deux fois plus de pluies que celles survolant des zones clairsemées. Si la déforestation se poursuit au rythme actuel, 40 % du massif amazonien aura disparu en 2050, et le déficit en pluies qui en résultera aura des conséquences négatives pour la forêt, mais aussi pour l'agriculture et la production hydroélectrique, estime le chercheur. Une raison supplémentaire de limiter la destruction de la forêt amazonienne.
P.L. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2012 |
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La Déforestation est Freinée en Amazonie |
Pour la troisième année consécutive, la déforestation en Amazonie marque le pas. Elle a ainsi atteint son niveau le plus bas depuis le début de la surveillance satellitaire en 1988, selon l'Institut national brésilien pour la recherche spatiale.
La surface déboisée a été divisée par 4 depuis 2004 en Amazonie, mais elle a encore représenté l'équivalent de la moitié de l'ile-de-France l'an passé.
Cette estimation est basée sur une centaine d'images, prises par le satellite Landsat, qui permettent aux scientifiques de cartographier les zones déboisées de plus de 6 hectares. Entre août 2010 et juillet 2011, 6238 km² de forêt ont été mis à bas, l'équivalent de la moitié de l'ile-de-France. Soit 11 % de moins qu'un an auparavant. Une lueur d'espoir au regard des 15000 km² défrichés annuellement en moyenne depuis 1988 au Brésil, avec des pointes proches de 30.000 km² en 1995 et 2004. Cette tendance à la baisse du défrichage illégal est le résultat conjugué d'une surveillance plus étroite, d'une meilleure gestion de la propriété des terres et de la création de zones protégées. Mais ces efforts de lutte contre la déforestation pourraient bientôt s'essouffler, car le code forestier en vigueur depuis 1965 est en cours de modification. Zones de protection légales revues à la baisse, amnistie pour les déforestations antérieures à 2008 : la réforme a été adoptée au parlement brésilien en mai 2011 après deux ans de bras de fer entre lobbies agricoles et environnementalistes, et une version modifiée a été approuvée par le Sénat en décembre. l'avenir de la forêt amazonienne demeure donc très incertain.
Em.H. - SCIENCE & VIE > Février > 2012 |
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Au final, la Déforestation ne Profite Pas aux "Locaux" |
Une fois la forêt dévastée, l'absence de nouvelles ressources appauvrit les populations locales.
Les populations locales connaissent bien une période prospère au début de l'abattage de la forêt vierge. Mais leur niveau de vie décline au fur et à mesure que les arbres sont coupés, et retombe à son état initial après l'arrêt des coupes. C'est ce qu'a conclu une équipe internationale de chercheurs en confrontant, pour 286 municipalités de l'Amazonie brésilienne, l'Indice de développement humain avec le stade de déforestation.
Ils ont montré que l'amélioration de l'espérance de vie, des revenus et du taux d'alphabétisation est reliée à la disponibilité de nouvelles ressources (bois, conversion en terres agricoles...) dans les zones récemment exploitées. Mais ces bénéfices s'amenuisent faute d'arbres à abattre et de sols agricoles fertiles. "La déforestation ne peut s'arrêter que si les populations locales tirent plus de profit de la forêt lorsqu'elle est encore là, plutôt qu'au moment où elle est coupée", estime Ana Rodrigues, auteure de l'étude et chercheuse au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, faisant référence au dispositif REDD, qui envisage de rémunérer les pays protégeant leurs forêts.
A.B. - SCIENCE & VIE > Août > 2009 |
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Plan de Lutte contre la Déforestation |
Des hectares entiers de forêt amazonienne sont regulièrement rasés pour laisser place à des plantations de soja (photo ci-contre).
C'est pour combattre ce fléau que le Brésil a lancé, le 26 février, une vaste opération destinée à combattre le déboisement illégal.
Au début du mois, des inspecteurs avaient saisi 15.000m³ de bois provenant de coupes illicites.