Deux espèces de chauves-souris Rhinopoma ont été observées hibernant, six mois durant, dans une grotte en Israël, à 20°C.

Elles réduisent leur consommation d’énergie et leur évaporation pour éviter de se déshydrater.

Ce cliché saisit la chauve-souris Lavia frons en pleine chasse. En plus de la couleur dorée de ses ailes, l’espèce se caractérise par son pelage gris-bleu. Largement réparti, ce chiroptère vit dans les forêts d’acacias d’Afrique de l’Ouest, de l’Est et centrale.

Attention, cliché exceptionnel ! Saisir en images la chauve-souris Lavia frons, Tanguy Stoecklé en rêvait depuis quinze ans. Mais, en voyageant vers les rives du lac Baringo, au Kenya, l’un des lieux de vie du petit mammifère, il se demandait surtout comment il allait réussir à la surprendre : "J’ai lu beaucoup de choses sur son comportement, et je l’ai beaucoup observée. Contrairement à nombre d’espèces, elle vit dans les acacias, pas dans une grotte. Elle dort la journée mais, dès la tombée de la nuit, le mâle et la femelle partent chasser".
Cette chauve-souris ne mesure que 6 à 8 cm, et son vol est très rapide. Pour ne pas la manquer, Tanguy Stoecklé a utilisé une barrière infrarouge, qui déclenche flashs et appareils au moindre mouvement. "J’ai eu aussi beaucoup de chance, raconte-t-il. Près d’un village, deux petits lampadaires restaient allumés, le soir. Ils attiraient des insectes que chassait la chauve-souris. J’ai profité de l’occasion. Pour réussir son reportage, Tanguy Stoecklé a organisé quatre séjours d’un mois près du lac. La photo ci-contre a été primée au Festival de photo animalière de Montier-en-Der.

140 décibels, c'est l'intensité sonore émise par certaines chauves-souris panaméennes, selon la mesure réalisée par Annemarie Surlykke, de l'Institut de biologie SDU, (Danemark) et d'Elisabeth Kalko, de l'université d'Ulm (Allemagne).

Soit, plus qu'un concert de rock (115 dB) et bien au-delà du seuil de la douleur humaine qui est d'environ 120 dB (même si en l'occurrence il s'agit d'infrasons inaudibles pour nous) ! Beaucoup de travaux antérieurs avaient été menés sur la fréquence du signal d'écholocation émis par l'animal en fonction de son habitat et, de ses techniques de chasse. L'intensité du signal, en revanche, avait été négligée. Les chercheuses se sont équipées de microphones performants pour traquer le plan de vol de onze espèces de chauves-souris du Panama. Résultat : plus la fréquence sonore du radar de l'animal est élevée, plus le niveau sonore l'est aussi. À cela, les chercheuses ont une explication : les hautes fréquences sont pratiques pour chasser les petites proies dont sont friandes les chauves-souris. Elles n'ont qu'un inconvénient : elles s'atténuent rapidement et portent moins loin que des fréquences graves. D'où la nécessité de hurler pour compenser cette atténuation et couvrir la plus grande portion de territoire possible.