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Échouages des Baleines

Le Grand Mystère des Baleines Grises Échouées


N.H. - LE MONDE > 16 Septembre > 2020

Les Baleines Sensibles aux Tempêtes Solaires

H.C. - SCIENCES ET AVENIR N°878 > Avril > 2020

Ces Baleines ne Chanteront Plus

Dès ce mois-ci, l'armée américaine procédera à des essais de sonars qui tueront plus de 300 cétacés. Face au scandale, l'U.S. Navy persiste et signe.

Depuis 2000, les biologistes connaissent l'impact dévastateur des sonars de la marine de guerre (ci-contre un porte-avions de la classe Nimitz, en 2002). Des échouages massils de baleires ont déjà été constatés après l'usage de ces instruments lors de manouvres militaires.

LES SONS ÉMIS PAR LES APPAREILS MILITAIRES DÉSORIENTENT LES CÉTACÉS

Plusieurs scientifiques préconisent que soient créées des zones où les essais de sonars à haute intensité seraient proscrits. Ils demandent à l'US Navy d'éviter au moins les abonds des parcs marins et des endroits connus pour accueillir les cétacés, comme au large des îles d'Hawaï où cette baleine à bosse (<-) était observée en 2004.

Mauvaise nouvelle pour les baleines et les dauphins : dès ce mois de janvier, et pour une durée de 5 ans, la marine de guerre américaine va expérimenter des sonars surpuissants ; ces radars qui mesurent la propagation du son dans l'eau afin de détecter des intrus, tels les sous-marinas ou les mines. Or, toutes les études montrent que les sons émis par ces appareils stressent les cétacés, qui en perdent l'appétit et le sens de l'orientation, au risque de s'ensabler sur une plage. Des échouages massifs de baleines agonisantes se produisent réguliéèrement sur les côtes après des manouvres militaires. Ce fut notamment le cas aux Bahamas, en 2000, et aux Canaries, en 2002.
Or l'US Navy en a parfaitement conscience. Elle a même une étude sur l'impact des sonars, rendue publique en juillet dernier. En dépit des avis négatifs des biologistes, des défenseurs de l'environnement et d'une agence gouvernementale (la Commission côtière californienne), les militaires jugent la montée en puissance des sonars "vitale pour la sécurité nationale". Ils ont même cyniquement calculé le nombre de cétacés qui succomberont à cause des manouvres ces 5 prochaines années : 186 sur la côte est des États-Unis, et 155 en Californie du Sud et à Hawaï. Ce qui n'aurait, à leurs yeux, "pas un impact majeur sur la faune marine".
Des biologistes supplient l'US Navy d'éviter au moins les abords des parcs marins et autres zones connues pour la présence de nombreux cétacés. Pas sûr qu'ils soient entendus.

L'INTERDICTION DE LA CHASSE NE SUFFIT PAS À PROTÉGER SES ESPÈCES

Outre le risque déchouage, souvent pour des raisons mystérieuses (comme ici en février 2011 sur les côtes mexicaines), la principale menace reste la pêche encore pratiquée par le Japon, la Norvège et l'Islande. Autre danger : le réchauffement climatique qui provoque la diminution des bancs de krill, ces crevettes translucides qui constitue l'alimentation de base des baleines.

Longtemps les fanons de baleine servirent à fabriquer des... baleines de parapluie et de corset. Mais la chasse aux cétacés se justifiait surtout par les multiples produits tirés des dizaines de milliers de baleines et de cachalots décimés chaque année : viande, huile, os, cuir, intestins, ambre... Seule une lente prise de conscience après 1945 a sauvé les cétacés : depuis 1982, un moratoire international interdit leur chasse commerciale. Cependant, la plupart des espèces demeurent en danger : les mers du globe ne compteraient plus, selon les estimations, que 5.000 à 25.000 baleines bleues, 15.000 à 22.000 baleines grises, 60.000 rorquals (ou baleines à bosse), 50.000 à 80.000 narvals, peut-être un demi-million de cachalots. Avec 130 individus seulement, la baleine grise occidentale frôle l'extinction. Japon, Norvège et Islande tuent encore un total d'environ 2.000 rorquals par an.
En 2013, harcelés par les "pirates" de l'organisation écologiste Sea Shepherd, les baleiniers japonais n'auraient harponné "que" 75 spécimens sur un objectif de 1000. Un quota fixé pour leur chasse annuelle dans l'Antarctique sous couvert de dérogations accordées dans un but de "recherche scientifique". Mais de la viande de baleine continue d'arriver sur les étals. Des médecins nippons mettent pourtant en garde : situées en bout de chaîne alimentaire, les baleines accumulent les polluants (mercure, PCB...) que l'on retrouve dans les sushis. Au nom de traditions qui n'avaient pourtant plus cours, la Norvège (en 1993) et l'Islande (en 2006) ont elles aussi repris cette traque.

C.G. - VSD N°1896 > 26 Décembre > 2013

Improbable Carcasse à Greenwich

ÇA M'INTÉRESSE N°390 > Août > 2013


 

   
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