Une souris clonée 25 fois de suite ! C'est l'exploit réalisé par l'équipe de Teruhiko Wakayama, du centre Riken pour la biologie du développement à Kobe (Japon).

Les chercheurs ont obtenu plus de 500 souris fertiles, vivant une vie "normale". Ils ont donc résolu un problème majeur du clonage : l'accumulation de dégradations génétiques au fil des générations. Jusqu'à présent, les clonages de chats, cochons ou souris se limitaient à 6 générations, car rapidement les clones n'étaient plus viables.

Elles servent à ressentir les goûts et les odeurs, mais aussi à saisir les proies ou à faire sa toilette.

Nous n'aurions rien à craindre des OGM...

Oui mais, quand un chercheur écossais trouve que les rats nourris aux patates transgéniques ont une soudaine baisse de leur immunité, on le fait passer pour un incapable et on lui coupe les crédits. Quand un chercheur allemand retrouve des OGM de maïs dans l'abdomen des abeilles, circulez, y'a rien à voir !
Autre excemple : à la demande du ministère autrichien de la Santé, une équipe de chercheurs a nourri des souris femelles au maïs transgénique. Au bout de vingt semaines, ces rongeurs sont victimes de troubles de la reproduction et, dans le meilleur des cas, donnent naissance à des souriceaux rachitiques. Le porte-parole des chercheurs s'empresse de souligner que ce ne sont que des "résultats provisoires" ne pouvant "en aucun cas être aujourd'hui reportés sur l'être humain". Une prudence qui honore le scientifique mais qui ne peut faire oublier que la souris est l'animal de référence des tests de produits pouvant altérer la santé humaine.

Les souris femelles peuvent se conduire comme des mâles ! Les femelles ont besoin de leur détecteur de phéromones.

Tali Kimchi et ses collègues de l'université Harvard (Etats-Unis) ont observé un comportement sexuel étrange chez des souris privées par manipulation génétique de leur organe voméronasal, un détecteur de phéromones situé dans le nez.

Ces femelles mutantes se révèlent incapables de distinguer un mâle d'une femelle, et adoptent une conduite masculine : elles émettent des ultrasons, harcèlent, reniflent et montent leurs congénères comme pour chercher à s'accoupler ! Un comportement qui ne résulte pas d'un câblage neuronal "anormal" pendant le développement de leur cerveau : en effet, les mêmes agissements surviennent lorsque l'organe voméronasal a été supprimé chirurgicalement sur une souris normale à l'âge adulte. Dans les deux cas, la suppression de la perception des phéromones fait adopter un comportement masculin aux femelles. Des travaux précédents avaient montré que des mâles soumis à cette manipulation étaient eux aussi incapables de distinguer les mâles des femelles. Mais cette étude va plus loin : elle montre que les chemins neuronaux responsables du comportement sexuel mâle sont naturellement présents chez les femelles, et que c'est la perception des phéromones par l'organe voméronasal qui leur fait adopter un comportement plus "féminin".