Les Émissions de CO2 Augmentent |
Les Émissions Mondiales de CO2 Continuent d'Augmenter |

A.G. - LE MONDE > 14 Novembre > 2024 |
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Les 1 % les Plus Riches Émettent autant que les 66 % les Plus Pauvres |

AFP - LE MONDE > 21 Novembre > 2023 |
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Les Feux au Canada Provoquent une Vaste Pollution |

H.J. - LE MONDE > 2-3 Juillet > 2023 |
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Les Émissions Modiales de Gaz à Effet de Serre |

SCIENCES ET AVENIR N°912 > Février > 2023 |
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Des Niveaux toujours Record de CO2 |


A.G. - LE MONDE > 13-14 Novembre > 2022 |
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Niveaux Record de Gaz à Effet de Serre dans l'Atmosphère |

AU.G. - LE MONDE > 28 Octobre > 2022 |
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Émissions Transport Maritime : 1 Milliard de Tonne de CO2 |

L.C. - SCIENCES ET AVENIR N°886 > Décembre > 2020 |
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Les Émissions de CO2 Baissent en Europe |

TERRA DARWIN N°4 > Juillet-Août > 2019 |
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Les Sandwichs Polluent comme les Voitures |

ÇA M'INTÉRESSE HS SCIENCES N°9 > Avril-Mai > 2018 |
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400 ppm au-dessus d'Hawaï |
C'est la concentration de C02 enregistrée (en partie par million) dans l'atmosphère au-dessus de la station météo de Mauna Loa, à Hawaï, le 9 mai 2013.
En cinquante-cinq ans de mesures, jamais un tel seuil n'avait été atteint ! À moins de remonter... 3 millions d'années en arrière. Un chiffre symbolique qui reflète l'accélération du réchauffement de la planète ces dernières décennies.
E.H. - SCIENCE & VIE > Juillet > 2013 |
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Un Inquiétant Record pour le CO2 |

400 ppmv. C'est le niveau de ccmcentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère relevé par l'observatoire Mauna Lao a Hawaï en mai dernier - ppmv signifiant "parties par million en volume". Or, ce niveau est le plus haut jamais enregistré dans l'histoire humaine.
L'observatoire, la plus ancienne des stations de mesure du CO2 au monde, enregistre l'évolution de la composition atmosphérique depuis 1958 et constate l'aggravation de la situation : l'augmentation de la concentration de gaz carbonique était de 0,7 ppmv par an dans les années 1950, mais atteint désormais 2,1 ppmv par an.
Un constat alarmant, surtout quand on sait que ce niveau s'est maintenu entre 180 et 280 ppmv durant 800.000 ans.
COMMENT ÇA MARCHE N°37 > Juillet > 2013 |
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Stockage de CO2 : Menace d'Abandon |
Stocker le carbone sous terre apparaît comme un eoption crédible aujourd'hui contre le réchauffement global. Mais entre peur des fuites et risques géologiques, le doute s'installe, assombrissant l'avenir...
Cette représentation (->) montre une journée d'émission de CO2 à New York, soit environ 150.000 t (chaque sphère pèse 1 t).
Récupérer le CO2 qui s'échappe des cheminées d'usine et des centrales ; l'envoyer par pipeline dans des sites ad hoc ; là l'injecter à l'aide de puissantes pompes à plus de 1 km de profondeur, sous des couches géologiques étanches, qui le retiendront durant des millénaires. Née dans les années 1990, l'idée de se débarrasser sous terre du dioxyde de carbone qui n'en finit plus de déstabiliser le climat avait fini par s'imposer comme crédible. Au point de faire l'objet d'un inhabituel consensus entre scientifiques, écologistes (à l'exception de Greenpeace) et industriels. Du coup, la plupart des scénarios de "décarbonation" de l'énergie recourent largement à cette technologie, dite CSC pour "captage et stockage du carbons". Un chiffre : l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mise sur le CSC à hauteur d'environ 20 % des réductions d'émissions à réaliser, promouvant de fait cette technologie au rang d'outil climatique majeur.
Mais depuis deux ans plusieurs débats concernant le risque de fuite sur ces sites de stockage ont semé le doute sur l'avenir du CSC. Par le passé, des alertes sur des stockages expérimentaux avaient déjà suscité l'inquiétude, notamment au Canada et en Norvège, avant de s'avérer infondées. Mais en 2011, un consortium européen coordonné par Klaus Wallmann, de l'Institut océanographique Geomar, inspecte le fond marin situé au-dessus du stockage souterrain offshore de Sleipner, au large de la Norvège, le site le plus important du monde, avec plus de 20 millions de tonnes de CO2 enterrées... et couvre une faille de 3 km. Klaus Walhnann s'inquiète alors de la possibilité d'un lien entre cette faille et la pression du gaz. Puis, en juin 2012, Mark Zoback, un des géophysiciens américains les plus réputés, régulièrement consulté par le gouvernement américain, jette un pavé dans la mare : il avertit que l'injection à grands échelle de CO2 dans le sous-sol risque d'induire des séismes. Et que ces derniers, quoique sans danger pour l'homme, pourraient compromettre l'intégrité du "couvercle" géologique étanche. À la stupeur de ses collègues, il va jusqu'à qualifier, en conclusion de son article, le CSC de stratégie "extraordinairement chère et risquée".
L'incapacité à avoir raison des fuites pourrait-elle sonner le glas du CSC ? Faudrait-il renoncer à ce qui était, dans la maigre boîte à outils de l'humanité, une des rares technologies susceptibles de contrecarrer le "cataclysme climatique" récemment annoncé par la Banque mondiale ? Pour la communauté des géophysiciens, ces inquiétudes sont infondées, et pratiquement personne n'y est favorable à l'abandon du CSC.
PAS LA MOINDRE FUITE DÉTECTÉE...
Même pas le découvreur de la faille de Sleipner. Et pour cause ! "Nous avons depuis examiné l'âge de cette faille, et elle apparaît géologiquement très ancienne", précise Klaus Wallmann, levant ainsi le soupçon que l'injection pourrait en être à l'origine. "En outre, nous avons établi qu'elle est profonde d'environ 200 m, mais qu'il reste ensuite 700 m de sédiment avant d'arriver à la roche couvercle, elle-même très épaisse.
Certes, le géochimiste souligne qu'il faudra à l'avenir prendre des précautions supplémentaires, en utilisant de nouveaux instruments pour détecter les failles existantes dans le choix des sites. Il avertit qu'il existe couramment des passages entre les profondeurs et les roches de surface, et qu'il arrive que des hydrocarbures d'origine profonde suintent à travers des failles en mer du Nord. "Mais l'important, ce sont les débits de ces suintements, souligne-t-il. Ceux-ci sont généralement d'une tonne par an, maximum 10, à comparer aux débits d'injection, qui dépassent 1 million de tonnes. À mon avis, on peut difficilement garantir qu'un gisement soit 100 % étanche, mais garantir un taux de fuite inférieur à 1 % sur plusieurs siècles me semble réaliste". Ce qui serait suffisant pour gagner la partie, estime Klaus Wallmann, car le CO2 finit par se dissoudre dans la saumure qui sature naturellement la couche d'injection. Il devient alors plus lourd que le liquide environnant, et son dépôt peut être considéré comme définitif. Mais qu'en est-il de la sismicité induite, le risque soulevé par Mark Zoback ? C'est vrai, le risque de glissement de faille doit être pris au sérieux", reconnait Ruben Juanes, professeur au MIT et spécialiste de la dynamique des fluides en milieu poreux. Dans un article remarqué paru en juin 2012, Juanes, avec d'autres collégues, a présenté un modèle permettant d'estimer, à partir d'une douzaine de caractéristiques physiques d'une roche, la quantité de CO2 qu'elle peut contenir et le rythme d'injection qu'elle peut supporter. Alors que ces deux facteurs ont longtemps été soupçonnés de limiter les possibilités du CSC, les géophysiciens ont établi que 11 grands aquifères salins (des couches géologiques poreuses), sur les dizaines que comptent les Etats-Unis, suffiraient à stocker un siècle d'émissions nord-américaines sans dépasser les capacités d'absorption de la roche. Selon lui, cette estimation reste valable après la publication de Zoback, même au vu de ses objections".
En réalité, ces débats et alertes font partie du développement naturel de toute nouvelle technologie, explique Howard Herzog, l'un des coauteurs du rapport consacré au CSC par le GIEC en 2005. Howard Herzog rappelle que jusqu'à présent, les chercheurs et ingénieurs qui développent le CSC de par le monde ont d'ores et déjà stocké plusieurs dizaines de millions de tonnes de CO2 dans différents aquifères, sans que la moindre fuite n'ait été décelée. "Mais dans le cas du CSC, le problème est qu'il n'y a pas de marché, avec la risque qu'il n'y en ait pas avant vingt ans, tant la politique climatique semble à l'arrêt". Un sombre pronostic que l'échec annoncé de la conférence de Doha de décembre 2012 semble confirmer...
Car le coût du CSC reste hélas élevé : capter et enterrer le CO2 augmente de 75 % le coût du kilowattheure produit par une centrale à charbon. Ce surcoût va continuer à baisser, mais on l'imagine mal passer sous les 50 %. Il faut donc nécessairement, pour que la technologie se développe, soit une taxe ou un marché du carbone, soit un réglement limitant les émissions... Bref : une véritable politique climatique. Certes, pour l'instant, personne n'annonce vouloir renoncer au captage et au stockage du C02, qui a maintes et maintes fois été expertisé comme une technologie prometteuse et indispensable pour réduire les emissions. Mais le doute est perceptible. En Europe, plusieurs projets de demonstrateurs de grande envergure ont récemment été abandonnés, comme la conversion au CSC de l'énorme centrale à charbon écossaise de Longannet.
Y.S. - SCIENCE & VIE > Janvier > 2013 |
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Les Émissions de CO2 en Baisse aux USA |
Les émissions de C02 liées au secteur de l'énergie sont retombées à leur niveau de 1992.
Ce recul surprenant s'expliquerait par l'exploitation des gisements de gaz de schiste. La baisse des prix du gaz naturel qui en a découlé ayant conduit à un recours moindre au charbon, qui est plus émetteur de C02.
Pa.G. - SCIENCE & VIE > Novembre > 2012 |
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Les Émissions de CO2 sont Reparties à la Hausse |

L'accalmie aura été de courte durée : après une baisse éphémère de 1,3 % en 2009 consécutive à la crise financière, les émissions de CO2 ont connu un rebond spectaculaire en 2010 dans le monde.
- 212 millions de tonnes de CO2 de plus qu'en 2009 ont été rejetées par la Chine en 2010.
- 41 % : c'est la part du charbon dans les émissions liées aux combustibles fossiles.
- 390 parties par million : c'est la concentration globale en CO2 de l'atmosphère.
Selon le dernier bilan du Global Carbon Project, les rejets liés à l'utilisation de combustibles fossiles ont bondi de 5,9 % en 2010. Soit une hausse de 40 % depuis 1990. En prenant en compte l'impact de la déforestation, près de 36 milliards de tonnes de CO2 ont été libérées dans l'atmosphère en 2010. Cette hausse est surtout le fait des pays émergeants, dont les émissions ont grimpés de 7,6 % en 2010, contre 3,4 % pour les pays développés. En réalité, ces derniers externalisent une partie de leurs émissions de gaz à effet de serre en délocalisant leurs productions industrielles... dans les pays émergeants. Figurent ainsi en tête des pays ayant connu la plus forte progression annuelle la Chine (+ 10,4 %) et l'Inde (+ 9,4%). Signe inquiétant : le rythme auquel les rejets de CO2 augmentent dépasse désormais celui de la croissance économique mondiale, indiquant un laisser-aller vis-à-vis de la question des changements climatiques.
P.L. - SCIENCE & VIE > Février > 2012 |
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Les Émissions de CO2 ont à nouveau Augmenté en 2010 |
Après avoir baissé de 1,3 % en 2009 suite à la crise économique, les émissions de CO2 ont retrouvé en 2010 le taux de croissance annuel observé de 2000 à 2008.
Avec 3 % d'augmentation, selon l'étude dirigée par Pierre Friedlingstein (université d'Exeter, Angleterre), elles devraient atteindre le niveau historique de 31,7 milliards de tonnes. En cause, la forte croissance de la Chine et de l'Inde, et leur recours important au charbon.
C.H. - SCIENCE & VIE > Janvier > 2011 |
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1,37 milliard de tonnes de C02 : en 2007.
1,37 milliard de tonnes de C02 : en 2007, le Japon a battu son record d'émission de gaz a effet de serre (+ 8,7 % depuis 1990), loin de son engagement de respecter le Protocole de Kyoto qui fixe leur reduction à 6 % d'ici 2012.
CHOC N°115 > Janvier > 2009 |
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La Chine serait en passe de devenir le plus gros pollueur de la planète devant les États-Unis, leader du peloton de tête depuis 2006.
C'est en tout cas ce qu'affirme un rapport de l'université de Californie. Les chercheurs ont estimé qu'entre les années 2000 et 2010, la Chine pourrait rejeter dans l'air entre 600 millions et 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. De quoi anéantir tous les efforts des pays signataires du protocole de Kyoto.
Les Émissions de CO2 des Avions |
600 millions de tonnes de dioxyde de carbone sont produites, chaque année, par les 16.000 avions commerciaux, dans le monde.
Soit autant que toutes les activités humaines en Afrique (rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement).
Les Émissions de CO2 s'Emballent |
Non seulement les émissions mondiales de gaz carbonique n'ont pas diminué depuis la signature du protocole de Kyoto, en 1997, mais elles augmentent même de plus en plus vite !
Entre 2000 et 2004, elles ont crû à un taux annuel de 3,1 % contre 1,1 % au cours de la décennie précédente, selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat.
(www.pnas.org/ggi/reprint/0700609104v1)
Explication : l'intensité énergétique de l'activité économique, indice mesurant la quantité de carbone nécessaire pour gagner un point de croissance, ne diminue plus. "Ce retournement de tendance est dû au développement des secteurs très émetteurs dans les pays industrialisés, tels les transports en Espagne, mais surtout à la croissance industrielle très importante de régions fortement émettrices comme la Chine ou l'Inde", explique P. Ciais, co-auteur de l'étude. Si les pays en développement n'ont émis que 41 % des 27 millions de tonnes mondiales de CO2 en 2004, ils étaient responsables de 73 % de l'augmentation des émissions. Selon les prévisions de l'Agence internationales de l'énergie, la Chine devrait même, d'ici à quelques mois, ravir aus USA la place de premier émetteur de CO2 de la planète.
M.D.V. - SCIENCE & VIE > Juillet > 2007 |
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Le CO2 dans l'Atmosphère a Augmenté plus que Prévu |
La teneur en CO2 dans l'atmosphère a augmenté plus vite entre 2000 et 2006 que durant les années 1990.
Selon Josep Canadell, du Global Carbon Project (Australie), l'accroissement atteint ainsi 1,9 ppm (partie par million) par an, alors qu'il était de 1,5 ppm par an entre 1990 et 2000.
Première cause : l'emballement des émissions de CO2, - au rythme de 3,3 % par an -, dû à la forte croissance économique actuelle, notamment en Chine et en Inde.
Second facteur, plus inattendu : un déclin de l'efficacité des puits de carbone naturels (océans et végétation). "Leur capacité d'absorption du CO2 émis par l'homme se réduirait de 1 % par décennie", précise Philippe Ciais (LSCE, CEA).
La raison ? Une saturation en CO2 de la surface des océans et un taux de croissance des plantes réduit par des sécheresses importantes. Une observation qui impose de réviser les scénarios du Giec.
S.C. - SCIENCE & VIE > Décembre > 2007 |
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