Découvertes dans un jardin anglais après une violente tempête de grêle, ces sphères d'un diamètre de 3 cm sont inodores et gélatineuses.

ROYAUME-UNI : Bournemouth. Fin janvier, une violente tempête de grêle éclate sur Bournemouth, dans le sud de l'Angleterre. Une fois l'orage passé, Steve Hornsby, 61 ans, trouve dans son jardin une vingtaine de petites billes bleues et molles. Intrigué, cet ancien ingénieur en aéronautique les transfère à la cuillère dans un pot de confiture qu'il met au frigo. Médias, universitaires et météorologues de la région sont alertés. D'où tombent ces mystérieux grêlons et que sont-ils ? Matière extraterrestre, oufs d'invertébrés transportés sur les pattes des oiseaux ?
Un scientifique de l'université de Bournemouth, Josie Pegg, donne son verdict après examen d'un échantillon. Il s'agit de polyacrylate de sodium réticulé. Le polymère qui rend super absorbantes... les couches ! Quelques grains sans doute mêlés à la terre du jardin se seront gorgés d'eau avec l'orage, donnant l'impression d'être tombés du ciel. Photos : BNPS/VISUAL PRESS AGENCY.

Les bactéries présentes dans l'atmosphère serviraient de noyau pour la formation de grêlons.

Des chercheurs américains ont en effet montré que plus on se rapproche du cour de ces billes de glace, plus la concentration en micro-organismes est élevée. Ceux-ci joueraient donc un rôle non négligeable dans le cycle de l'eau.