Pollens et spores de végétaux vont permettre de retracer le passé de la couche d'ozone, affirme Barry Lomax, paléobotaniste à l'université de Sheffield (Angleterre). Ce chercheur a trouvé une corrélation entre la concentration en ozone dans la stratosphère et celle en pigments absorbant les ravons UV-B dans la paroi des spores d'une variété de mousse. Barry Lomax veut utiliser des spores fossiles pour vérifier l'hypothèse de l'existence d'un trou d'ozone massif à la frontière entre ères primaire et secondaire, il y a 250 millions d'annees. Ce "trou" mystérieux aurait pu causer la plus grande extinction de tous les temps, marquée par la disparition de plus de 95 % des espèces.
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