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Télescopes Spatiaux

Le Plus Puissant des Télescopes à Rayons X

Le télescope à rayons X Nustar, mis en orbite par la Nasa en juin dernier, observe l'Univers avec une résolution jamais atteinte.

"Il a une sensibilité cent fois supérieure à celle de ses prédécesseurs", annonce Fiona Harrison, responsable scientifique du projet à l'Institut de technologie de Californie. Son rôle ? Etudier les rayons X de haute énergie (entre 6 et 79 kiloélectronvolts), qui étaient jusqu'ici indécelables dans l'espace, et qui sont émis par certains objets célestes comme les trous noirs et les supernovae. Pour y parvenir, Nustar possède un mât long de 10 mètres qui permet de concentrer au maximum toute la lumière reçue : à l'une de ses extrémités, 260 miroirs concentriques réfléchissent les rayons X puis les renvoient vers l'autre extrémité, où se trouvent des détecteurs constitués de quatre semi-conducteurs. La mission de ce télescope est prévue pour durer au moins deux ans.

E.T.-A. - SCIENCE & VIE > Août > 2012

Télescopes Planck et Herschel

CIEL & ESPACE N°467 > Avril > 2009

La Nasa imagine un Télescope en Poussières de Lune

Pour construire sur la Lune un téléscope géant (50 m de diamètre), inutile d'apporter des parpaings : il y a ce qu'il faut sur place.

Une équipe du Goddard Space Flight Center de la Nasa (près de Washington) dirigée par le chercheur Peter Chen a en effet eu l'idée de mélanger de fins granulats de pierre broyée, dont la composition et la taille sont identiques à ceux que l'on trouve sur la Lune, avec des nanotubes de carbone, et une résine époxy en guise de liant. Résultat : un matériau très dur ayant la consistance du béton qui, une fois recouvert d'aluminium, ferait un parfait miroir pour le télescope géant. Ce "béton" en poussières de Lune pourrait en outre être utilisé pour construire les bâtiments autour du télescope. La Lune, corps céleste stable et dépourvu d'atmosphère absorbant les rayonnements, constitue en effet le site idéal pour installer un télescope géant, qui permettrait notamment de visualiser des petites exoplanètes comparables à la Terre et d'y chercher des traces de vie. Mais le coût du transport en rendrait le prix prohibitif s'il fallait apporter de la Terre les matériaux nécessaires à la construction.

E.L. - SCIENCE & VIE > Août > 2008
 

   
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