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Pendant que certaines s'écartent, d'autres se rentrent dedans ou glissent les aune sous les autres. Ces mouvements sont très lents (de quelques millimètres jusqu'à 14,3 cm par an. Du coup, on ne sent rien à la surface, sauf lors d'un séisme. Pourquoi ? Parce que les masses mises en jeu sont gigantesques et glissent mal les unes contre les autres. Du coup, au lieu de bouger en permanence, elles "encaissent" les tensions. Celles-ci s'accumulent, s'accumulent... jusqu'à ce que les plaques cèdent. Les tremblements de terre sont le résultat de ces mouvements par à-coups. La secousse naît en profondeur dans la croûte (le foyer), le long de grandes fractures dans les roches : les failles. L'énergie libérée par le mouvement des plaques s'évacue en faisant vibrer le sol. Ce sont les ondes sismiques qui sont enregistrées par les sismographes.
Notre planète compterait entre 10.000 et 20.000 volcans terrestres et sous-marins. Ces derniers, s'ils sont les moins connus car cachés dans les fonds des océans, sont les plus nombreux. Schématiquement, un volcan est composé de trois parties. Il y a une chambre magmatique ou réservoir, cavité située dans les zones profondes de la Terre et alimentée par le magma (roches en fusion, dont la température varie de 900 à 1500°C selon les cas) ; une cheminée volcanique, grâce à laquelle le magma remonte des entrailles du globe jusqu'à la surface de l'écorce terrestre (il peut aussi y avoir plusieurs cheminées secondaires), et une montagne volcanique, ou une île pour les volcans sous-marins. Une éruption volcanique est l'aboutissement d'un long processus qui débute lorsque la pression augmente sous l'écorce terrestre, ce qui fait fondre partiellement les roches du manteau. Le magma commence alors à remonter à la surface par les cheminées volcaniques, ou les fissures. CERTAINS VOLCANS VIVENT PLUSIEURS MILLIONS D'ANNÉES Il peut aussi s'arrêter dans la chambre magmatique et y demeurer plusieurs siècles avant de reprendre son ascension. Arrivé à la surface, le magma libère des liquides (laves), des solides (blocs, bombes, scories, cendres, cristaux) et des produits gazeux. À QUELQUE 2900 KM SOUS NOS PIEDS Environ 1500 volcans actifs émergés sont recensés dans le monde, dont une soixantaine entre en éruption chaque année. Ils sont essentiellement concentrés le long des limites de plaques tectoniques, aux endroits où s'opère la dérive des continents. Lorsqu'ils naissent là où deux plaques s'écartent, dorsales océaniques et rifts continentaux, on parle de volcanisme de divergence ou d'accrétion.
On distingue deux grands types de volcans, en fonction de leur mode d'éruption ; les rouges aux éruptions effusives et les gris aux éruptions explosives. LES ZONES VOLCANIQUES RECÈLENT D'IMPORTANTS GISEMENT DE MINERAIS Compte tenu des risques encourus à vivre à proximité des volcans, on peut se demander pourquoi des hommes continuent à s'installer à leur pied ou sur leurs flancs. C'est oublier les nombreux attraits des volcans, à l'origine de l'apparition de la vie sur Terre. Ainsi, les cendres volcaniques - riches en soufre, potassium, magnésium, sodium, ou phosphore entre autres - sont de véritables engrais naturels permettant d'excellents rendements.
ÉRUPTIONS HAWAÏENNES (du nom des volcans des îles Hawaï). Elles sont caractérisées par des émissions de lave basaltique très fluide et à très haute température jaillissant en fontaines avant de s'étaler en coulées de plusieurs kilomètres de longueur. Les volcans de ce type ont un très grand cratère, relativement aplati, et des pentes douces. ÉRUPTIONS PÉLÉENNES (du nom de la montaqne Pelée, Martinique). La lave, riche en silice, en vapeur d'eau et en gaz, est pâteuse. Ne s'écoulant pratiquement pas, elle a tendance à former un dôme de lave, souvent hérissé d'aiguilles, qui, sous la pression du magma, peut se désagréger ou violemment exploser en produisant des nuées ardentes se déplagant à grande vitesse, et des panaches volcaniques. Ces éruptions sont particulièrement destructrices. ÉRUPTIONS STROMBOLIENNES (du nom du Stromboli, volcan des îles éoliennes, Sicile). Elles donnent lieu en alternance à des phases explosives et à des phases effusives, mais aussi à des projections de produits en fusion (bombes, scories, cendres...) qui se refroidissent et se consolident avant de retomber au sol et de former un cône dont la structure est assez instable. ÉRUPTIONS VULCANIENNES (du nom de Vulcano, volcan des îles éoliennes, Sicile). Le magma, riche en qaz et visqueux, remonte avec difficulté à la surface du globe, ce qui provoque une augmentation de la pression des gaz au sein du volcan et conduit à de fortes explosions de projectiles qui s'élèvent en altitude en forme de pin parasol. Les coulées y sont rares. ÉRUPTIONS PLINIENNES (du nom de Pline le Jeune, écrivain et homme politique qui décrivit l'éruption du Vésuve, Italie, en l'an 79). La lave, très riche en silice, est extrêmement pâteuse. Les gaz volcaniques ne pouvant se libérer, la pression augmente dans la chamhre magmatique et donne des explosions qui pulvérisent la lave, et parfois même le volcan, en projetant des cendres à des dizaines de kilomètres, jusqu'à la stratosphère. Sous son propre poids, le nuaqe volcanique retombe, dévastant les flancs du volcan à des kilomètres à la ronde. ÉRUPTIONS SURTSEYENNES (du nom de l'île de Surtsey, Islande). Ce sont des éruptions phrréato-magmatiques sous-marines ou sous-lacustres, mais aussi sous-glaciaires, lorsque la chaleur du magma fait fondre de qrandes quantités de glace. Se produisant souvent à faible profondeur, elles entraînent des explosions cypressoîdes (en forme de cyprès) qui projettent lave et tephras refroidis, eau liquide et vapeur d'eau. Lorsque les volcans sous-marins émergent, ils forment des îles. ÉRUPTIONS FISSURALES. Véritahles rideaux de lave, elles se produisent lorsque la roche fondue jaillit sur toute la longueur de grandes fissures pouvant atteindre plusieurs kilomètres de long. ÉRUPTIONS SOUS-MARINES. Au contact de l'eau très froide (océan, lac ou glacier), la lave se refroidit instantanément en surface, se couvre d'une pellicule de verre et forme une sorte de coussin souple, pillow lavas. Sous la pression interne de la lave qui continue à arriver, la baudruche se fissure pour en former une autre. Résultat ? Un empilement de boules (coussins ou polochons) de plusieurs mètres.
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