La vie est née dans l'eau il y a 4 Milliards d'années. Comment l'évolution s'est-elle accomplie ? Dans cette épreuve, seuls les individus les plus aptes ont une chance de survivre. Entre les prédateurs, les faiblesses et le hasard, les plus forts transmettent les gênes, les caractères qui ont permis de survivre ; c'est la loi de la selection naturelle. Elle existe depuis des Millions d'années, et elle a façonné toute la vie sur la planète.

En apparence, nous avons peu en commun avec les poissons. Nous possédons pourtant la même marque de fabrique venue des océans. L'océan a été le grand laboratoire où sont nés et se sont developpés de nombreuses formes de vie. Il a laissé son emprunte sur toutes formes de vie, hommes compris. À un moment de notre histoire, nous avons possédé des branchies et même une queue.
Un embryon humain après 24 jours de conception, baigne dans la mer chaude et salée du liquide amniotique, il traverse une période de croissance extraordinaire. Sur sa tête, on aperçoit les fentes des branchies appellées encore poches pharyngées. Ces poches se retrouvent chez les embryons de poissons. Chez eux, elles se transforment en ouies, alors que chez les hommes, elles deviennent oreilles et machoires. Autre preuve de nos origines animales, les hommes sont un rameau sur une minuscule branche sur l'arbre de la famille de la vie gigantesque parmis les dizaines de millions d'autres espèces.

Pour retrouver nos racines communes, il nous faut remonter à un passé très lointain, au moment où toutes les premières formes de vies sont apparues, il y a 3,8 Milliards d'années. À cette époque, la planète est inhabitable. Sa couche atmosphérique est fine, dénuée d'oxygène et donc de la couche d'ozone qui protège la terre du soleil. Sans ce filtre, les rayons ultra-violets frappent la jeune planète avec une violence qui serait pour nous aujourd'hui mortelle. La terre est également soumise à de puissante éruptions volcaniques et à des impacts de météorites. Comparé à cet enfer, les mers en formations font figures de havre de paix. La vie va y prendre forme et se développer. Dans les mers apparaissent des molécules organiques. De véritables blocs de vie issus de la soupe primitive des premiers océans. Quelque part dans se grand chaudron, la recette de notre ADN était en germe. Les premières étincelles de la vie étaient allumées. Les cellules élémentaires sont les premiers êtres vivants, les prédecesseurs de toute vie sur terre. Au fil du temps, elles se sont diversifiées et se sont répendues tout autour du monde. Certaines d'entres elles allaient avoir un effet dévastateur sur la planète.
Dans l'ouest de l'Australie, des colonnies de ses anciens microbes existent encore. Ils continuent de construire d'étrange colonnes de calcaire appellées STROMATOLITES. C'était il y a 3 Milliards d'années. Aujourd'hui, ils sont inoffensifs. Pourtant ces microbes ont quasiment anéanti toute la vie d'alors, en produisant de gigantesques quantités d'un gaz nouveau et toxique. Ils ont déclenché la première grande pollution de la planète. Ce gaz nouveau, c'était l'oxygène. Il détruisit les cellules primitives, les empoisonnant par milliard.
La terre était au bord de l'extinction, mais quelques cellules survécurent et prospérèrent grâce à l'oxygène. L'oxygène allait devenir le combustible de la plus petite cellule, comme la plus grande créature de tous les temps.

La baleine bleue est le plus grand consommateur d'oxygène, le plus grand animal qui n'est jamais existé. Les baleines bleues pèsent près de 130 tonnes, (c'est l'équivalent d'une trentaine d'éléphants), leurs poumons sont 400 fois plus grands que les notres, se qui se traduit par des apnées de 30 minutes et d'un jet d'air de 12 metres de hauteur quand elles reviennent respirer à la surface. Elles avalent en une seule bouchée 50 tonnes d'eau et engloutissent 40 millions de krills par jour. On observe aujourd'hui des rassemblement d'environ 2000 géants sur la côte Californienne. Comment l'évolution a-t-elle pu engendré une telle créature ? La baleine bleue peut-elle descendre d'une seule cellule qui aurait évoluée ? La réponse est OUI.
La première étape a consisté pour les cellules isolées, à s'assembler pour créer des êtres vivants plus complexes. La baleine n'est finalement qu'un vaste assemblage de cellules coopérentes. Cette coopération entre cellules parait une solution simple, mais pour aboutir à ce résultat, il aura fallu 3 Milliards d'années.
Les méduses sont les premières créatures à avoir bénéficié de ces assemblages de cellules. Des fossiles de méduses ont été retrouvés dans des roches datant de 670 Millions d'années. Ces animaux anciens, furent les premiers a posséder des fibres musculaires et un système nerveux élémentaire. Chez la méduse il n'existe ni avant, ni arrière. Elles dirigent dans toutes les directions.

Une évolution capitale allait permettre à la vie d'aller de l'avant. Une des créatures les plus importante de l'odyssée de la vie, le premier type d'animal à posséder une tête ; les vers plats. La tête de ces vers est le fondement de l'architecture de notre corps, elle est également inscrite dans nos gènes. les vers plats sont aussi les premiers à avoir eu des yeux. Grâce à un amas de cellules, ils parviennent tout juste à distinguer la lumière de l'obscurité.
Une donnée suffisante qui leur permet d'avoir une idée de se qui se trame alentour. Toutes ses informations sensorielles ont eu besion d'être analysées. Il est certe petit et très simple, c'est le premier cerveau du monde. Grâce aux vers plats, le cerveau est situé dans nos têtes et non dans notre dos.
Si l'avènement du premier cerveau est considérable, un autre évènement marquant aura été l'apparition du premier anus. Le ver plat possède un estomac extensible avec une seule ouverture. Il mange et excrète par le même orifice. D'autres vers se sont arrondis et ont développé un tube interne. Ainsi allait naitre un autre plan de construction. Une bouche, un système digestif et une évacuation par l'anus. Grâce à cet agencement les vers peuvent se nourrir en continu. Ce système s'est avéré très efficace. Tous les êtres vivants l'ont intégré.

Tout a commencé dans la mer il y a 550 Millions d'années avec une créature à l'apparence d'un ver. L'Amphioxus, son cousin le plus proche vivant aujourd'hui, possède une caractéristique majeure, une tige appellée chorde, traversant tout son corps. Fléxible, elle est un formidable levier sur lequel les muscles peuvent s'appuyer. Grâce à elle, une nouvelle famille voit le jour ; c'est la famille des vertébrés, elle a des os dans le dos. Grâce à leur squelette interne, les vertébrés peuvent affichés de bien plus gros gabarit que les artropodes. Baguette élastique puis colonne vertébrale, cette nouveauté est fondamentale pour le grand arbre de la vie. À cette période de l'histoire de la planète, les animaux disposent d'un corps mou qui les rend vulnérable. Il y a environ 570 Millions d'années, une transformation majeure voit le jour. Elle métamorphose les doux en petits durs. Les coquilles et les carapaces se sont probablement développeés par accident. Des mollusques commencent a stockés des déchets minéraux de leur alimentation sur leur dos. Ce matériel se durcit et forme une coquille. Aujourd'hui, il existe 500.000 gastéropodes (coquillages) possédant chacune une coquille différente.

Il y a 500 Millions d'années, la planète est inhabitable, une terre où les radiations solaires tueraient en quelques minutes.
La nuit, les températures tomberaient en dessous de zéro, en une seule journée, il serait possible de bruler ou de geler.
Il y a 500 Millions d'années, certains escargots arrivent à fuir le fond de la mer pour échapper au danger. Pourtant, handicapé par la lourdeur de leur coquille, ils inventent une solution, la boué de secour, en remplissant leur coquille avec du gaz, il ont pu se déplacer plus facilement, cette nouveauté marque l'avènement des nautiloïdes. Plus tard leur cousin enroule leur coquille, se sont les ammonites, elles prospèreront pendant plus de 300 Millions d'années. (cimetière d'amonites dans le sud de l'angleterre, lit de fossile qui s'étend sur des milliers de kilometres). Mais une coquille rigide n'est pas le seul moyen de se protéger. Sur l'arbre de la vie, un embranchement évolue vers une armure plus souple et plus légère comme les tous premiers insectes et crustacés, le plus celèbre d'entres eux, le TRILOBITE. Grâce à son armure flexible, les segments de son corps se spécialisent. Avec ces premiers membres articulés, les animaux peuvent se déplacer plus rapidement qu'auparavant.
La carte maitresse du trilobite fut sans conteste ses yeux. Il fut le premier a véritablement apercevoir des détails. Cette nouveauté est essentielle, il y a 543 millions d'années. Avant cette date, la vie était aveugle, juste après toutes sortes d'yeux furent opérationnelles. Pour la prepière fois, prédateurs et proies peuvent se voir. Les yeux deviennent une arme pour la chasse et permettent de se protéger. Entre proies et prédateurs, la lutte devient plus rude et une course aux armements se met en place. Cette compétition provoque une explosion de vie sans précedant. Les organes évoluent, se développent. (La menthe de mer a les yeux les plus sophistiqués du règne animal. Nos yeux utilisent seulement 3 pigments de couleur : rouge, bleu, jaune. Ceux des menthes, au moins 8.)

Nos ancètres eux, étaient battis très différemment. Ils ressemblaient aux "tunicié tunisié". En apparence rien de plus qu'un sac de gelé, pourtant nous possedons 80 % de leur gènes dont ceux qui forment le cour humain. Le plus intriguant dans cette parenté, c'est qu'il semble dépourvu de colonne vertébrale. Mais cet élément essentiel pour nous, est présent chez les jeunes. Les larves des tuniciés possèdent une queue prolongeant à l'intérieur une tige flexible. C'est la toute première ébauche de colonne vertébrale. De cette corde élastique sont apparus les premiers vertébrés, dont les poissons dépourvus de machoires. Ces "myxines" habitent les profondeurs sous-marines à près de 2 kilometres de la surface, et mangent des baleines mortes. Il y a 500 Millions d'années, ces prédateurs sans machoires peuplent les mers et les fleuves. Lorsqu'elle se sent en danger, la myixine sécrète un mucus qui gonfle au contact de l'eau de mer, il contient des fibres très extensibles qui créent un véritable bouclier gluant. Une myxine est capable de gélifié un seau plein d'eau de mer, mécanisme de défense unique. Mais ce n'est pas tout, sa colonne vertébrale primitive est si flexible qu'elle peut former des nouds et en se déroulant créer un effet de surprise révélateur.

Il y a 400 Millions d'années, les mixines passent au second plan. Un nouveau type de poisson commence à entrer en scène. Un poisson dont les arcs des ouies grandissent pour progressivement encercler sa bouche et former les premières machoires destinées à mordre, comme celles des tous premiers requins. Les requins tirèrent un grand avantage de cette évolution. Chaque espèce possède son type de dentition correspondant à son régime alimentaire. Le son se propage dans l'eau 4 fois plus vite que dans l'air. Les requins peuvent percevoir un son à 1 kilometre de distance. Un conduit minuscule apporte directement les sons à l'oreille interne. Le sang est reperé à 400 metres par l'odorat. Le requin est capable d'identifier une seule goutte de sang parmis 25 millions de gouttes d'eau de mer. À 100 m il ne voit pas mais perçoit les ondes créées dans l'eau, perception commune à tous les poissons. À 10 m la vue entre en jeu. À la lumière du jour, la vue des poissons est égale à la notre, mais de nuit, elle est beaucoup plus performante. Les requins détectent l'électricité. Les pores de leur gueule sont sensibles à un demi milliardième de volt. Cela équivaux au champ électrique produit par un poisson.

À plusieur reprise, des météorites ont boulversé l'ordre du monde en provoquant des extinctions massives. Beaucoup furent anéantis, mais à l'abri des profondeurs, certains survécurent et de nouveaux embranchements virent le jour. Ces êtres ont prospéré, évolué et colonnisé les mers peu profondes. Cette évolution engendre la dernière dynastie des céphalopodes (tête-pied) avec les poulpes, seiches et calamars. La pieuvre géante du pacifique mesure 5 m de longueur, son sang est bleu, elle possède 3 cours et 9 cerveaux, ou plutôt, un cerveau central et 8 mini-cerveaux situés dans chaque tentacule. Leur cerveau est leur carte maitresse. La puissance du cerveau chez les céphalopodes a donc supprimé le besion d'avoir une cuirasse protectrice. Ces êtres sont plus intelligent que la moyenne des poissons, mais pour autant, ils n'ont pas dominés les océans. Au moment où le cerveau semble avoir triomphé, un grand changement se produit chez les poissons. Un matériaux nouveau fait son apparition ; l'os.
L'avènement des poissons osseux provoque une diversification des formes extraordinaire. Dans l'histoire de l'évolution, le squelette en os marque une étape fondamentale. Il apporte un support au corps, une meilleure protection, des branchies plus efficaces et offre une plus grande agilité. La locomotion s'affine et les poissons développent 2 paires de nageoires de chaque cotés de leur corps. Cette combinaison fut gagnante et le resta. Grâce à elles, les hommes possèderont plus tard une paire de bras et une paire de jambes.
Pour échapper au danger, certains poissons ont cherché refuge hors de l'eau, avec des résultats extraordinaires. Le poisson volant a développé un moyen pour prendre la fuite, ses nageoires pectorales ne sont plus utilisées pour la nage, mais profilées pour le vol planeé et la glissade. La queue fournit l'essentiel du travail, le propulsant hors de l'eau comme le ferait un moteur hors bord, il plane sur 100 m sur une seule lancée. Des espèces se sont aventurées sur la terre ferme après quelques 3,5 Milliards d'années passées dans l'eau, par le plus pur des hasards. Certains partirent colonniser la terre. Ils allaient évolués et engendrer les reptiles, les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, hommes compris. Et puis certains mammifères terrestres ont développé un gout prononcé pour la nourriture de mers et sont alors retournés dans les océans.
Avec le temps, leur pattes se sont retransformées en nageoires pour devnir bien des années plus tard, dauphins, baleines, orques.