Les dauphins perçoivent les champs magnétiques, ce qui les aiderait à s'orienter.

Des scientifiques français ont constaté qu'ils s'approchaient plus vite d'un baril placé devant eux lorsque celui-ci est magnétisé.

On sait que le cétacé se sert de l'écholocation pour s'orienter et chasser, mais on ignorait qu'il pouvait générer 2 faisceaux sonores simultanés à des fréquences et dans des directions différentes !

Selon l'équipe americano suédoise à l'origine de la découverte, cela l'aide à détecter les objets plus précisément.

Des mêmes variations génétiques ont doté chauves-souris et dauphins de la capacité d'écholocation (l'aptitude à se repérer grâce aux échos des sons émis).

Que la grande loterie de l'évolution donne les mêmes combinaisons génétiques sur des lignes séparées, cela n'avait encore jamais été observé.
Or, comme le montrent deux récentes études menées par des chercheurs anglais et chinois, ce sont des séries de mutations identiques qu'a suivi, chez les dauphins et les chauves-souris, le gène de la prestine, protéine essentielle au développement de l'audition.

Les exemples de convergences génétiques pourraient être plus nombreux que la théorie darwinienne ne le laissait croire jusqu'alors.

La capacité de repérer des obstacles en émettant un bruit à haute fréquence - l'écholocation - a été le résultat des mêmes changements génétiques chez le dauphin et la chauve-souris selon un article de Current biology (26 janvier).

L'analyse du gène qui code la prestine, une protéine essentielle à l'audition et à l'amplification du son, a montré une similarité presque totale de cette molécule chez ces deux espèces pourtant très différentes.